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Listes électorales : plus de 15 000 inscriptions suspectes à supprimer

Publié le lundi 10 janvier 2005 à 07h47min

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Salutations, tapes amicales, sourires... Ce 7 janvier, les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) étaient en fête. Ils se sont congratulés pour le "travail titanesque" abattu en 2004 et se sont présenté de meilleurs voeux pour le nouvel an 2005.

Ils ont aussi bu et mangé à gogo. Mais ce jour-là, ils avaient aussi à l’esprit, les défis liés aux prochaines joutes électorales. "Il va falloir vite terminer l’informatisation du fichier électoral, débutée le 1er avril dernier", a déclaré en substance le vice-président de la CENI, Michel Karama.

L’opération a été perturbée par le déménagement du matériel installé à Ouaga 2000 par l’institution. Ce dysfonctionnement entraînera des "coûts supplémentaires dans la réalisation du projet", déplore le président de la CENI, Moussa Michel Tapsoba. Mais il reste tout de même optimiste : "Dans un mois, l’informatisation du fichier électoral devrait être achevée", dit-il. Puis il ajoute que le gouvernement est en train de mettre à leur disposition, les ressources nécessaires "pour nous permettre d’achever le travail".

Le président de la CENI a aussi fait une révélation : lors des élections législatives de 2002, il y a eu 15 498 inscriptions suspectes. La commission électorale s’attelle à les supprimer. Et ce n’est pas tout : dans la perspective des élections municipales et présidentielle de 2005, elle entend organiser une révision exceptionnelle des listes électorales.

Les nouvelles données qui en découleront, seront intégrées au fichier électoral. "On mettra ensuite tout cela en ligne", confie Moussa Michel Tapsoba. La CENI entend également former ses démembrements et les agents recenseurs. 2005 s’annonce en tout cas comme l’année des grands enjeux politiques. Et il faut bien que la paix et la cohésion sociale règnent. C’est le voeu du président Moussa Michel Tapsoba.

Par Hervé D’AFRICK
Le Pays

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