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Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

Publié le mardi 2 juillet 2013 à 21h11min

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Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

Ils sont venus. Ils sont tous là. Norbert Michel Tiendrébéogo (FFS), Alphonse Ouédraogo (URD), Bruno Nabaloum (ADR), Clément Toubé Dakuyo (UDD), Ouindlassida François Ouédraogo (RDS), Ablassé Ouédraogo (Le Faso Autrement), Boly (CNPB), Ibrahim Ouattara (GDR), Paul Yaméogo (MDD), Joseph Ouédraogo (UPS/MP), Fidèle Hien (CDN), Me Bénéwendé Stanislas Sankara (UNIR/PS), Claude Ouédraogo (MPS), Modou Yé (UFP), Rasmané Congo (MPD), Hama Arba Diallo (PDS/Metba), Fatoumata Tiendrébéogo (PDP/PS), Evra Sorgho (PNDS), Philippe Ouédraogo, Boukari Kaboré « Le Lion », Saran Séré Sérémé (PDC)…

Et, bien sûr, Zéphirin Diabré (UPC), « chef de file de l’opposition politique », le CFOP-BF dans le jargon burkinabè (cf. LDD Burkina Faso 0357/Mercredi 24 avril 2013). Ils sont venus. Ils sont tous là. Place de la Nation à Ouagadougou. Nous sommes le samedi 29 juin 2013. Et la grande marche de protestation à laquelle à appelé Diabré, le CFOP-BF, voici quelques semaines déjà, peut s’ébranler.

La Place de la Nation, ce n’est pas la Place Tahrir au Caire ou la Place Taksim à Istanbul. Ouagadougou, ce n’est pas Rio de Janeiro ou Sao Paulo. La meilleure preuve en est qu’à Tahrir, Taksim et partout ailleurs où les populations font vaciller le pouvoir (et parfois même l’ont fait tomber), les manifestants interdisaient l’accès aux partis et à leurs leaders. A Ouaga, Place de la Nation, il y avait profusion de partis et de leaders. Ce qui tend à prouver que ni les uns ni les autres n’ont compris le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Un monde caractérisé par la « crise de la représentation politique », autrement dit des classes politiques qui ne servent à rien, inefficaces et dont les « tendances mafieuses » sont désormais avérées.

Noël Mamère, le député d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) de la Gironde, maire de Bègles, a annoncé le 12 juin 2013, qu’il abandonnerait son mandat national en juin 2014 pour ne se consacrer qu’à son mandat local. Elu national, dit-il, cela ne sert plus à rien. Un avis que partagent les Français (d’où leur désaffection pour les consultations électorales) : ce qu’ils veulent, d’abord, c’est de la « compétence » (avant même « l’honnêteté »). Or, la compétence, ce n’est pas vraiment l’image que véhiculent les responsables politiques (l’honnêteté non plus d’ailleurs).

Partout dans le monde, le diagnostic est le même. Et à Ouaga, même Ablassé Ouédraogo le dit : « Notre pays n’a pas besoin de réformes institutionnelles. Nous avons besoin de développement ». Sauf qu’il était Place de la Nation, ce week-end, aux côtés de tous ceux qui pensent encore que ce sont les partis et leurs leaders qui sont maîtres du jeu politique. Or ce n’est plus vrai.

Bien sûr, la « marche » du 29 juin 2013 a été une réelle réussite de mobilisation dans la capitale et quelques villes de province. L’Observateur Paalga écrivait ce matin (lundi 1er juillet 2013) qu’il « faut remonter à la phase éruptive de l’affaire Norbert Zongo pour voir pareil monde prendre d’assaut la rue. Ou, plus loin encore dans le temps, à l’époque de la CFD réclamant la tenue d’une conférence nationale* ».

La question posée aujourd’hui est de savoir qui sera capable, de l’opposition ou du pouvoir, de capitaliser politiquement sur le malaise qui mine le moral de la population burkinabè. Capitaliser car ce qu’il faut éviter, aujourd’hui, c’est l’éruption d’une crise « spontanée » comparable à celle qui en 2011 aurait pu mettre par terre le Burkina Faso s’il n’avait pas été ce qu’il est.

Il ne faut pas se leurrer. La classe politique (opposition + pouvoir) a perdu sa crédibilité ; et les partis sont des machines à faire carrière. Sauf que les nouveaux mouvements sociaux que l’on constate partout, aujourd’hui, dans le monde - encensés par les commentateurs comme étant « sans leader, sans parti, sans programme » - fondés sur la mise en œuvre d’une « masse critique » rameutée par les réseaux sociaux, permettent de faire tomber les régimes mais pas d’en ériger de nouveaux. Tunis, Tripoli, Le Caire l’attestent. En Egypte, Mohamed Morsi, un an après son élection « démocratique », est contesté par la rue comme l’avait été son prédécesseur, Hosni Moubarak. Ce qui oblige à se poser un certain nombre de questions dès lors que l’armée devient la variable d’ajustement selon qu’elle bascule du côté de la rue ou du côté du pouvoir.

Au Burkina Faso, comme ailleurs dans le monde, la situation sociale est tendue. Pour des raisons tout autant économiques que politiques. Plus exactement, par le fait qu’il y a désormais connexion (pour ne pas dire collusion) entre le monde politique et le monde des affaires. C’est, hélas, dans l’air du temps et la France (parmi d’autres pays « démocratiques » et « libéraux ») en atteste en ce moment ; le fait que François Hollande ait pris la suite de Nicolas Sarkozy ne change pas grand-chose aux « affaires » (Cahuzac = Tapie).

Au Burkina Faso, quand à Ouaga 2000 un coupé sport Maserati (150.000 euros, au moins, prix neuf, en France), vous dépasse et que vous constatez qu’il n’a pas de plaque d’immatriculation, vous vous posez des questions. C’est Diabré qui donne la réponse : « Notre économie est devenue la propriété d’un clan au cœur du pouvoir, composé de parents, d’amis, et d’obligés. Beaucoup de membres de ce clan sont devenus des opérateurs économiques prospères, non pas par leur génie entrepreneurial, mais par le simple fait qu’ils sont les attributaires des marchés octroyés à chaque conseil de ministres. Ce sont les mêmes qui bénéficient de passe-droits auprès des services des douanes et des impôts ou ils ont placé des hommes à leur dévotion, et qui, sous le couvert de prête-noms, exploitent notre or en complicité avec les multinationales étrangères, etc. »**

La charge de Diabré étonnera. Non pas que le diagnostic soit faux (même s’il caractérise tous les pays de la planète, les plus riches comme les plus pauvres) mais parce qu’il vient tout à la fois du monde politique et du monde des affaires (plus encore au sein d’une multinationale minière : AREVA) et qu’il ne nous a pas habitué à cette radicalité dans le langage.

On se souvient que lorsqu’il s’était lancé en politique avec le Rassemblement populaire des citoyens (RPC), il ne voulait être qu’une force de « propositions ». C’est la faute au calendrier politique burkinabè : prochaine échéance politique à l’automne 2015. Mais d’ici là doit être mis en place un Sénat dont personne ne voit l’utilité tandis tout le monde veut y voir une « manip »***. Il s’agirait, in fine, d’aboutir à la suppression de l’article 37 de la Constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels.

La situation sociale est une préoccupation de la population ; et le Sénat est perçu comme une dépense inutile. L’article 37 est une préoccupation des politiques. Pour la population, l’alternance doit être en vigueur… par principe même si elle n’espère pas que l’opposition fasse mieux que l’actuel pouvoir (dont globalement le bilan n’était pas, jusqu’à présent, jugé négatif malgré ses dérives « affairistes »).

Pour les politiques, c’est empêcher leur accession au pouvoir en 2015. La question est aujourd’hui de savoir si l’opposition pourra déborder le pouvoir sur cette question ; ou si la situation sociale ne débordera pas et n’engloutira pas l’ensemble de la classe politique, pouvoir et opposition confondus.

* La Coordination des forces démocratiques (CFD) a été fondée le 4 septembre 1991 par le rassemblement de 14 puis de 17 partis pour exiger l’organisation d’une conférence nationale souveraine. Quelques jours plus tard, le 30 septembre 1991, elle fera une démonstration de force sur la Place de la Révolution (aujourd’hui Place de la Nation).

** « L’appel à la mobilisation de l’UPC », Le Pays, mardi 25 juin 2013.

*** Il faut dire que les propos des « défenseurs » du projet de Sénat ajoutent à la suspicion. Ainsi l’ancien député, ancien ministre des Affaires étrangères, Alfred Kaboré, a écrit dans Sidwaya (vendredi 28 au dimanche 30 juin 2013) que « le Sénat, au Burkina Faso comme ailleurs, est une autre façon de récompenser, d’encourager et d’utiliser des compétences et des valeurs « avant que les choses ne les quittent » et que la vieillesse puis la mort ne les précipitent dans l’oubli ».

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 2 juillet 2013 à 13:18 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Bejot, c’est difficile de cacher la mauvaise foi. Prends-cela comme tu veux.

    • Le 2 juillet 2013 à 16:45, par Alfred Lingani En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      Je crois en toute honnêteté qu’il faut relativiser sur cette mobilisation. Je ne suis ni de l’UPC ni d’aucun autre partis politique mais j’étais à cette marche pour demander plus de justice et plus d’équité dans le partage et la gestion de la chose publique. Au nom de quoi devrais-je penser que Zéphirin fera mieux que Blaise ?

      Moi je dis qu’il ne faut pas tout mélanger et demande aux leaders des partis politique de ne pas prendre le ral-bol actuel de la population pour une acquisition à leurs quête du pouvoir. Je veux une révolution du peuple sans ces hypocrites de politiciens qui, au final, se ressemblent tous.

      Des gens comme moi dans le cortège de samedi il y’en avait des milliers : alors de grâce ne confondons pas les ambitions des leaders politique qui est l’accession au pouvoir et celle du peuple qui l’amélioration de ses conditions de vie.

      • Le 2 juillet 2013 à 18:41, par Max En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

        Je jure que tu n’étais pas à cette marche ! Tes propos ne ressemblent nullement à ceux de quelqu’un qui y était, qui a respiré le lacry ! Je suis prêt à mettre mon doigt au feu que tu es du CDP et tu n’y étais pas. Ne sème pas le doute dans l’esprit des marcheurs.

        D’ailleurs, tu peux rester chez toi la prochaine fois que tu verras davantage de personnes dehors. Comme tu ne fais pas de politique, il fallait attendre la marche des syndicalistes fixée le 20 juillet. Peux-être, au moins, tu es syndicaliste ! Ou que tu n’es rien même ! En tout cas nous on a pas besoin de toi, monsieur LINGANI. Reste chez toi la prochaine fois car, pour te sauver, il faut Dieu et non son Ange !

        • Le 3 juillet 2013 à 06:27, par Mamou En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

          Non Max vous êtes nombriliste et extrémiste j’ai 58 ans et pour la première fois de ma vie j’ai participé à une marche mais comme Monsieur Lingani je suis d’aucun parti politique. L’idée de la marche me plaisait un point c’est tout.

          Je crois vraiment qu’il y’avait des gens de tout bord à cette marche et même des militants du CDP : c’est trop facile de dire ou de penser que tout ceux qui était là sont pro UPC ou pro Sankariste ou pro que sais-je encore.

          Soigons vigilant mais à des proportions gardées...

          • Le 3 juillet 2013 à 10:31, par Alasane En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

            Bravo madame Mamou, parfaitement d’accord avec vous. Même si on n’est tous d’avis qu’il faut que les choses changent au Burkina nous n’avons pas décidé une personne pour être président. Je regrette que l’opposition ait donner une couleur de campagne présidentielle à cette marche.

            Avec Blaise ou pas il faut de la justice, de l’emploi, un pouvoir d’achat, un arrêt de la corruption... Je suis de l’opposition et mon choix d’un futur président ne se porte pas sur Diabré et encore moins Sankara.

        • Le 3 juillet 2013 à 09:57, par lebosss1 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

          Je suis d’avis avec Mr Alfred L en effet que les leaders d’opposition cessent de faire de la récupération ; Messieurs les opposants ; ne prenez pas le ral- bol de la population pour une acquisition ou une souscription a vos objectifs politique poursuivi et vous autres faciles a mobiliser nous n’avons pas besoin que vous vous fourrez n’importe ou a notre nom faite le pour vous uniquement le peuple n’a pas besoin de gens comme vous mangeables dans n’importe quelle sauce .... vous me faites pitié

      • Le 2 juillet 2013 à 22:27, par Sidpasata Veritas En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

        Mais qu’est-ce qui prouve que toi Alfred Lingani qui parle contre les politiciens, tu es meilleur qu’eux ? Eux aussi protestent et participent à l’expression du raz-le-bol général ? Si vous pensez que vraiment les Burkinabè en ont assez du régime en place, et si vous êtes sincères, pourquoi alors refuser aux opposants le droit de protester comme vous ? Que devaient-ils faire alors ? Se taire comme le font actuellement les leaders syndicaux ? Soyer cohérents avec vous mêmes, avant et dans votre dénonciation de la prétendue hypocrisie des opposants.

  • Le 2 juillet 2013 à 13:49, par Le pic Nahouri En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    En attendant, que fait la société civile ? Elle qui devrait être au devant de la lutte, dort comme d’habitude. Plus de 90% des manifestants ne sont politiques mais des gens qui réclament la bonne gouvernance, l’indépendance de la justice, le bien n’être de la population........et ils diront toujours NON et NON à cette maison de Retraités. SAM K ou SMOKEY et autres ne sont pas politiciens mais leur message est clair " on va les balayer". Nous on fait pas combat avec des gens qui tombent seul, DIEU va s’en occuper INCHALAT !!!!!!!!

    • Le 2 juillet 2013 à 14:42 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      je suis deçu de la societé civile et des syndicats burkinabé, qui ont tort de negliger cette affaire du Senat. la mobilisation devrait etre general : les politiques, la societé civile et les syndicats car ça nous concerne tous. alors les gars reveillez vous pendant qu’il est encore temps !!!!

      • Le 2 juillet 2013 à 22:53, par Tenga En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

        c’est qui meme la societe civile ??

        • Le 3 juillet 2013 à 12:31, par Kugri En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

          La société civile au Burkina Faso plus précisément le syndicat se définit comme une institution parallèle aux institutions étatiques dont sa mission principale est de rencontrer par moment l’exécutif pour demander des indemnités, des statuts particuliers et des expressions du genre ’’reforme’’, ’’prise en charge’’ , ’’formation’’, ’’frais de mission’’ etc. Il suffit seulement de regarder les dirigeants des formations syndicales de chaque ministère. A chaque mission du ministre à l’extérieur est une occasion de bagarre entre les dirigeants du syndicat , chacun veut faire partie de la mission sans oublié les formations mêmes médiocres ou inutiles soient-elles ils ne refusent jamais de participer. Dans cette situation ou chacun (les dirigeants des syndicats) vise à satisfaire son intérêt personnel, la mise en place du Sénat serait la bienvenue pour eux. Ne comptons pas sur ces gens pour l’avenir démocratique et de développement économique de notre pays.

      • Le 3 juillet 2013 à 10:06, par lebosss1 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

        Ça te concerne toi seul je t’apprend que ce peuple la est bien réveillé et depuis longtemps ; c’est aujourd’hui un peuple qui ne voudrait pas se laisser manipuler comme vous autres et le syndicat a ses options et ses stratégies de revendication tu n’as rien a leur apprendre. Le Burkina n’a besoin de gens qui utilise en ce moment la rue et toi tu ne comprends tjrs pas qu’il ne devrait pas avoir amalgame entre cette affaire du sénat et la vie chère

      • Le 3 juillet 2013 à 16:27, par Nazinon En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

        Mon ami j’ai comme l’impression que tu es nouveaux dans la politique, mais ça ce n’est pas grave, c’est même une très bonne chose et a cet effet tu dois mieux te renseigner avant de critiquer inutilement les syadicats. le 08 juin dernier la CGTB a travers une conférence publique a donner clairement sa position. elle est contre le Senat !! En plus de cette info, je voulais te poser une question : Le CODMPP a été crée suite a l’assassinat de NORBERT ZONGO et regroupe OSC et partis politiques ; Pourquoi l’opposition n’a utiliser ce cadre si elle voulait vraiment une unité d’action ?

    • Le 2 juillet 2013 à 14:55 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      c’est le peuple qui va faire bouger les lignes.mais les arguments sont la.
      les lieux d’habitation sont utilisés pour faire des bar dancing et on se plaint que nos enfants sont depravés, qu’ils boivent la drogue, les lotissements sont faits dans la plus grande corruption, l’adminitration est devenu affairiste, les fonctionaires passent leur temps à faire des missions au lieu de travailler, les religieux evangilisent et se taisent fassent à une societe en decallage avec la morale, et ils sont etonnées que bcp se detourne de la réligion parcequ’etant l’opium du peuple bref le liste est longue.

      En tt cas les arguments en faveur de l’opposition sont nombreux ils restent simplement l’union SACRE. De tt façon ils n’ont pas le choix de s’entrendre pour vaincre l’ennemi commun qu’est le régime en place qui n’a que du mépris pour l’oppostion a tel point qu’il considere que c’est Maîs devant eux. je loue le courage de ces Messieurs parceque n’est pas dans l’opposition qui veut, mais il fo avoir des couilles solides. sinon combien de personnalités Blaise a humilié dans ce pays qui n’ont pas eu le courage de s’opposer à lui ou s’affranchir du CDP. il n’ont qu’ essayer voir Zépherin, Ablassé SARAN Sereme etc l’important c’est le futur votre capacité à vous reajuster

    • Le 2 juillet 2013 à 22:44, par THE END En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      Arrêtez de discuter sur des futilités. Pouvez vous me tracer la limite entre le politique et la société civile ?

    • Le 3 juillet 2013 à 09:05, par marc En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      j’ai lu la declaration du M37 de TASS TASS société civile sur fasonet .j’ai vu ses hommes à OUAGA ?lui meme etant l’un l’organisateur principal dans son ouahigouya nata,lire en encroire l’observateur du lundi .
      certains de la société civile s’activent !

  • Le 2 juillet 2013 à 14:14, par Guevara En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Quand j’ai vu les tapettes (chaussures) entassées que les marcheurs ont abandonnées dans leur débandade pour éviter les gaz lacrymogène, j’avoue que j’ai eu les larmes aux yeux. En regardant, on constate que c’est des pauvres, des démunis, des laissés pour compte qui ont aussi compris que nos dirigeants ne se soucient point de leur conditions de vie . Ils ont donc décidé de sortir marcher aussi. Mais bon, Blaise, François, Yé, Yoda, Julie, Mélégué et compagnie ont d’autres chats à fouetter. C’est triste et lamentable pour des gens qui ont mangé et suffisamment amassé. Que veulent ils encore ? Pour l’amour du Ciel, que veulent ils encore ?! Qu’ils ne nous parlent surtout pas de démocratie car c’est une injure à notre QI.

  • Le 2 juillet 2013 à 14:16, par Integre En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Nous ne doutions pas qu’il s’agit d’un montage du pouvoir pour s’abonter la réussite de l’évènement. Nous sortirons à vous s’il le faut. Et que dire de la RTB, pardons la Ténébreuse qui n’a pas diffusé toute les informations et images. De sources sur, il semblerait que le SG du ministère et le DGRTB ont ordonné au journaliste de ne pas diffuser toutes les images et l’intégralité des faits et de procéder à la découpe de élements les arangeants. Chose qui n’a pas plus au journaliste. Celui ci a refuser et est parti immédiatements. Juste pour vous faire comprendre que ce n’est pas le professionnalisme qui manque mais parce que la tête est pourri et mangent dans la main du pouvoir en place.

  • Le 2 juillet 2013 à 14:20, par Secreto En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    M. BEJOT, si vous croyez que cet article peut dissuader le peuple burkinabè à abandonner sa lutte, vous perdez votre temps. Nous sommes à jamais determiner à lutter et nous resterons mobilisés jusqu’a ce que ce projet de senat soit jeter à la poubelle. le pillage de nos dirigéants a décimé notre économie sans la moindre pensée réparatrice pour nos lendemains. Le senat à bas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 2 juillet 2013 à 14:21, par Wendkêta En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    .
    Un peuple est toujours un témoin clé les marches peuvent faire bouger le président. Monsieur le président, le Burkina est un village composé d’une seule famille, et il est temps que vous écoutiez votre peuple a l’agoni.
    Oui je sais, vous voulez rentrer dans l’histoire, mais on ne rentre pas dans l’histoire a notre époque avec le sang dans les mains : souvenez-vous de vos compagnons sans oublié l’ami trahi ( Yacinte kafando, Arzouma Ouédraogo, Henri Zongo, Jeanbaptiste Lingani, Norbert Zongo exct.) Votre dureté de ruses a fait des dégâts et se terminera en tragédie. Actuellement vous forcez le destin pour être un héros, mais ça se mérite comme Marthin L. king, Mandela, Lumumba, et votre ami. C’est beau les médiations, et si voulez un quart du mérite de ces héros, écoutez votre peuple, oubliez les Yé, les Yoda, ce sont des mauvais conseillers qui vous envoient directement en enfer, vous ne rentrerez pas dans l’histoire de la Haute-Volta et du Burkina avec les conseils de ses derniers. Même les futurs sénateurs que vous comptez acheter ne vous sauveront pas du CPI, si Miriam et ses enfants décidaient de vous envoyer au moment de votre paisible retraite : ces mêmes sénateurs seront les premiers a vous lâcher, sauf votre peuple pourra vous sauver, votre peuple est votre juge et votre avocat, il est temps de l’écouter. Tout ce que votre peuple vous demande c’est de limité vos dépenses et améliorer leur condition de vie. Le sénat est très coûteux pour un pays comme le nôtre. Mr. Le président nous ne sommes plus en 1983 ou les ruses marchaient avec les principes idéologiques des actions de la révolution. Le monde a changé y compris votre peuple. Evitons de revenir ‘’’La patrie ou la mort nous vaincrons !’’’ L’appel de pô qui était la défense de la patrie (notre territoire) La défense des intérêts de toutes les classes.’’’ Mais rappelez-vous Mr. Le présidente que selon vos enseignements d’officier militaire, ‘’’la patrie ou la mort nous vaincrons !’’’ c’est aussi la défense du pouvoir populaire, si la patrie c’est le peuple, ce peuple ne doit pas risquer sa vie pour quelqu’un d’autre : il doit être prêt à mourir pour lui-même’’’ aujourd’hui votre peuple est prêt a mourir pour ce qui lui appartienne le denier public. Vous trahissez votre peuple avec la corruption très visible, le gaspillage de l’argent public qui est ce couteux sénat. N’oubliez pas ce jour de 1987, vous n’avez pas pu éliminer tous les témoins, la preuve est que les nazis sont toujours traquer aujourd’hui avec des témoins clés, de Genève à Rome, de Monrovia a Ontario, ils sont là. Alors ayez de la tolérance pour votre peuple acceptez leur doléance qui est l’abandon du sénat et voir les conditions de vie des Universités et Hôpitaux . Au font le peuple vous aime.

  • Le 2 juillet 2013 à 14:23, par Secreto En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    M. BEJOT, si vous croyez que cet article peut dissuader le peuple burkinabè à abandonner sa lutte, vous perdez votre temps. Nous sommes à jamais determiner à lutter et nous resterons mobilisés jusqu’a ce que ce projet de senat soit jeter à la poubelle. le pillage de nos dirigéants a décimé notre économie sans la moindre pensée réparatrice pour nos lendemains. Le senat à bas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 2 juillet 2013 à 14:26 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Les syndicats récusent la démarche actuelle du gouvernement et appelle les travailleurs à se mobiliser pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Lisez dans LE PAYS du 28 juin 2013

  • Le 2 juillet 2013 à 14:28 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Concernant la grille indemnitaire les syndicats récusent la démarche actuelle du gouvernement et appelle les travailleurs à se mobiliser pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Lisez dans LE PAYS du 28 juin 2013

  • Le 2 juillet 2013 à 14:29 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Concernant la grille indemnitaire les syndicats récusent la démarche actuelle du gouvernement et appelle les travailleurs à se mobiliser pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Lisez dans LE PAYS du 28 juin 2013

  • Le 2 juillet 2013 à 15:08, par Le con En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Vous tentez d’être objectif, mais votre plume vous trahi.

  • Le 2 juillet 2013 à 15:44 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    jean Pierre, j’avoue que pour une fois, j’ai eu du mal à te suivre. Habituellement même lorsque je ne partage pas des vues, j’avoue que j’ai toujours respecté ton sens de l’analyse et la logique de ton argumentaire. Cette fois, je m’incline à reconnaitre que t’es passé à coté de la plaque ! Trop de comparaisons , d’amagames, de rappel historiques déplacés qui empêchent au lecteur de cerner et de mieux comprendre le sujet en question."Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?"
    Je pense que c’est à cela que l’article devrait s’atteler à repondre. Les passages suivants :" le fait qu’il y a désormais connexion (pour ne pas dire collusion) entre le monde politique et le monde des affaires." les allusions à AREVA, aux « affaires » (Cahuzac = Tapie)." n’ont rien à voir avec ce sujet :
    En réalité, tu cachez mal ton parti pris à travers cet article.
    En tout cas tous ceux qui ont les yeux pour voir ont vu ce qui s’est passé le samedi. Tous ceux qui savent décrypter ont compris le message du people.
    Pour le reste, continuez la politique de l’autruche !

  • Le 2 juillet 2013 à 15:45, par Conscience du Faso En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    A quand la prochaine manifestation ? Elle mobilisera plus que celle du 29 juin, j’en suis sûr. Et cette marche prendra en compte toutes les couches sociales du Faso. Ce n’est pas une lutte de politiciens mais de gens soucieux de la bonne gestion de nos ressources financières afin que la cherté de la vie au Faso soit amoindrie.
    Honnêtement, depuis que le petit frère du Président Compaoré a commencé à se lancer dans la politique active avec leur FEDAP-BC, je sentais le danger venir. Il est plus dangeureux que le grand-frère. Mais nous disons que rien ne sera plus comme avant, comme en 1998 lorsqu’il fait assassiner le pauvre journaliste Norbert Zongo et ses compagnons gratuitement. Il faut programmer la prochaine manifestation, de préférence dans ce mois de juillet. Comment on va prendre tout ce pays mettre dans la main de deux frères qui gèrent comme si le Faso se resumait à leur Ziniaré natal. Au lieu de bien gerer pour le bonheur de tout le peuple, ils en font un patrimoine familial. Qu’est ce que cela veut dire ? Plus de 20 ans au pouvoir et il ne semble toujours pas prêt à se retirer. Quelle gourmandise !

  • Le 2 juillet 2013 à 15:47, par Upright Man En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Quelqu’un Peut-il m’eclairer sur qui est jean-pierre bejot ? Est-il Burkinabe ou francais ? S’il est francais, qu’il arrete de se meler a nos affaires qui restent Burkinabo-Burkinabe. Aucun Burkinabe ne s’interesse a la politique interne francaise...

    • Le 3 juillet 2013 à 10:16, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      Si cela peut vous être utile,Jean Pierre Bejot est français(il n a cessé de le répété à longueur d articles).Il a été entre autres redacteur en chef de jeune afrique économie(1987-90),conseiller au groupe international de diffusion et de publication de presse économique SA(1990-93).Aujourd hui ,il travaille pour le journal La Dépêche Diplomatique.Il est diplomé en science politique et économique.

  • Le 2 juillet 2013 à 15:59, par VV En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Juste et vrai. L’opposition n’est pas mieu que le pouvoir. Le peuple sera le dindon de Zeph. Dieu sauve le Faso car le malheur plane, plane et ....

  • Le 2 juillet 2013 à 16:06, par saambiiga En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    béjot, la suite te prouvera que OUI, évidemment OUI.

  • Le 2 juillet 2013 à 16:13, par LA PATRIE OU LA MORT En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Continuer, le peuple est mature, on est plus au 18e siecle. En Egypte le peuple est entrain de faire descendre un président élu ya à peine une année... Nous devons restés sereins et continuons la mobilisation sans repli...Pour le moment nous demandons juste l’abandon du TRUC BIZAR APPELE SENAT et de s’occuper des vrais probrèmes qui minent notre Faso. Mais l’entêtement nous amenera à revoir nos objectifs à la hausse.

  • Le 2 juillet 2013 à 16:21, par RESPECT En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    M. L’AUTEUR, LA PREUVE QUE VOTRE ARTICLE EST VIDE ET VOTRE ANALYSE CREUSE, C’EST QU’AU SENEGAL, LES POLITIQUES N’ONT PAS ETE ECARTES, MAIS çA MARCHER. TU CONNAIS PEU LE BF

  • Le 2 juillet 2013 à 17:40, par Mister En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Juste saluer l’armée républicaine de l’Égypte qui sait prendre ses responsabilités au bon moment. J’invite le "PEUPLE MOUTON" du Burkina à se laver le visage pour voir claire après ce réveil tardive qu’il vient de réaliser. En tout cas ça y va de ses intérêts s’il ne veut pas perdre le peu de poils qui lui reste. Il lui suffit d’analyser tous ces recrutements massifs de militaires et paramilitaires qui seront opérationnels d’ici 2015. S’il est conscient il doit agir vite avant 2015. Que Dieu protège l’Afrique. Que Dieu nous aide.

    • Le 2 juillet 2013 à 20:39, par Lingani En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      Qui es-tu pour qualifier le peuple auquel tu dois tout de mouton ? espèce de mal élevé. Si tu n’es pas mouton va siéger devant kosyam ou je ne sais où encore,pour réclamer la tête de Blaise ; comme tu es le plus éclairé des Burkinabé. Tchrrrrrrrrrrrrrrrrr

      • Le 3 juillet 2013 à 12:07, par GO En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

        Monsieur Lingani, il faut croire à notre opposition et ne pas se laisser tromper.
        L’alternance est toujours une bonne chose. Au Sénégal, des Burkinabé disaient que Mcky Salle était du gouvernement Wade et qu’il n’allait rien faire. Et voila qu’il est bien formidable pour ton peuple. Ici, il faut que le peuple se lève pour amener nos gouvernants a penser à nous. En Égypte, les gens disent qu’ils vont faire la révolution jusqu’à avoir la personne qui sera capable de satisfaire tout le peuple. Et ils vont y arriver. C’est très facile de dire que nous n’avons pas d’opposants. Moi je dis que nous n’avons pas de peuple. Tant que le peuple ne va pas accompagner les opposants et s’assoir vouloirs au miracle, on va toujours se contenter dans cette vie de regarder le président et son entourage vivres jusqu’à la fin de nos jours. Donc, soyons honnête en vers nous mêmes car nous avons tous droit à la vie. Sinon, nous avons des opposants qui ont bien des idées. Mais comme ils n’ont pas les moyens, on trouve qu’ils ne sont pas honnête dans ce qu’ils disent. Blaise ne fabrique pas d’argent. C’est bien l’argent du contribuable qu’ils font ce que nous voyons. La preuve est que le gouvernement à toujours dit que c’est selon ce qu’ils de disponible dans les caisses de l’état qu’ils peuvent faire de promesses.

  • Le 2 juillet 2013 à 18:05, par Le Sage X En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Mr Bejot. Il faut éviter qu’on soit obligé de vous lire entre les lignes. Sociaux, politiques c’est vouloir détecter le sexe des anges.

  • Le 2 juillet 2013 à 19:35, par Passakzambo En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Manque d’objectivité et de clairvoyance dans cet article !
    A votre place je dirai qu’en Egypte les gens sont encore dans la rue parceque l’opposition n’a pas participé activement au moment de la revolution donc elle n’a pas compris les vrais aspiration du peuple et elle n’est pas adopté. Au senegal parcontre l’oposition était dans la rue et je pense que c’est la meilleure des manière parce que quoi qu’on dise après la lutte il faut que le politique intervient. Et cette l’opposition qui a participé à la lutte est obligé une fois au commande des affaires de repondre aux aspiration du peuple. Et puis qui t’as dit que nous faisons du copier coller au Burkina ? chaque peuple avec sa manière de lutter. Ne venez plus ici tenter de nous embrouiller. Nous aussi nous des têtes pour penser.

    • Le 2 juillet 2013 à 22:35 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      Uprignt Man ; Il est Français, mais le problème n’est pas là ; sa nationalité ne signifie rien et il ne faut pas lui dire qu’il n’a pas le droit de parler de politique burkinabè parce qu’il est français ! Est-ce que tu ne parles jamais des autres pays que le tien ? Non, ce qu’il faut lui, c’est d’être clair, qu’on sache où il est ; il slalome ; joue au cache cache ; mais on le connait ! Il est déjà identifié depuis longtemps ;

    • Le 3 juillet 2013 à 08:42, par LE FOU En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      DU CALME RELISEZ BIEN LES JOURNAUX § LA SOCIETE CIVILE A BIEN PARTICIPER EN PROVINCE COMME A OUAGA !le m37 ,lire l’obss ,le m21,le codefec,des femmes et autres associations !JONAS HIEN DU PRESIDENT NATIONAL DES OSC ,je l’ai VU a la place de la NATION §

    • Le 3 juillet 2013 à 08:47, par prince Bayala 1er En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      bien dit mon frere.l,opposition doit doit etre au coeur de tout le processus car issu de ce peuple et aspirant a diriger ce peuple.cela leur permet de mieux connaitre les aspirations et les réalitié de la société.cè ce qui a manqué aux égyptiens et qui entrainé la situation actuelle.cependant sall au senegal lui ,a la confiance de son peuple et a meme merité d recevoir obama.alor bejot ,mele tw de tes oignons

      • Le 3 juillet 2013 à 12:05, par legenie du mont sanguié En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

        bien dit prince BAYALA, le Sénégal en son temps a juré n’est plus voir le clan WADE au pouvoir, ce n’étais pas pour laisser le pouvoir dans la rue, il fallait quelqu’un et ce quelqu’un là ne pouvait venir du clan combattu, aujourd’hui l’opposition sénégalaise a le mérite par ce qu’elle a été au cœur des manifestations. comparaison pour comparaison Maky SALL est sorti de WADE comme Zéphirin DIABRE est sortie de COMPAORE, alors la vraie opposition sort toujours du pouvoir pourrie. Que Dieu aide le BURKINA ! quant à Bejot, garde tes conseils et fausses analyses pour toi même car la machine du Changement et en marche avec nos opposants !

    • Le 3 juillet 2013 à 09:32, par Dez En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      Fervex et Mucomyst infectés par une bactérie et retirés de la vente Pourquoi le Ministère n’en parle pas ?

  • Le 2 juillet 2013 à 22:40, par Diem En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Les revolutions se suivent mais ne se ressemblent pas. Les mouvements populaires que le Burkina a connus n’ont jamais été inspires de l’extérieur. Cette comparaison ne fait pas de sens. Le peuple burkinabe est un peuple mur. Je ne vais pas revenir sur les soulèvements populaires du 3 janvier 1966, ni celle qui a conduit a la révolution d’Aout mais je voudrais seulement dire que la société civile burkinabé ( associations, syndicats......) ne devraient pas se mettre en marge de ce mouvement sous prétexte que ce sont les partis politiques qui en a pris l’initiative. C’est l’objet de la mobilisation qui importe pas les acteurs. Si la cause est juste tout le peuple doit la soutenir. C’est dans l’union que l lutte va aboutir. Les syndicats n’arriveront a rien tout seuls. C’est la question de gouvernance qui se pose ici et qui impacte sur leurs conditions de vie. Ce serait dommage qu’ils ne le comprennent pas. a moins qu’eux même ne spolient égoïstes pour ne lutter que pour leurs seuls intérêts corporatistes. Il ne faut pas faire d’amalgame la lutte pour la justice sociale concerne tous les opprimes.

  • Le 2 juillet 2013 à 23:10 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Le regime militaire de Blaise Compaoré est à bout de souffle. Cette pseudo democratie n’a trompé que ceux qui voulaient profiter de la mauvaise posture d’un homme qui après le 15 octobre 1987 aurait accepté même le diable pour l’accompagner dans son aventure. La condition : aide moi et tu peux tout te permettre. Blaise devient alors ce "monstre" partenaire des puissances qui le mettront bientôt dans la poubelle de l’Histoire après l’avoir exploité comme pas permis. Comme les Mobutu, Moubarak, Khaddafi, Bokassa,....Le monde est une grande scène de jeu de marionnettes. Chacun y passe, joue sa partition et disparait. A sa façon. Généralement de la pire en Afrique.

  • Le 3 juillet 2013 à 09:13, par Cla En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    et l’ADF-RDA dans tout sa, ils ne sont même pas sorti pour les soutenir l’opposition, ils joue toujours la double face

  • Le 3 juillet 2013 à 09:23, par elle En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    L’opposition oh ! pouvoir oh ! c’est pareil. Nous ce qu’on veut c’est le changement et après on verra qui sera à Kosyam. De toute façon Zeph est un fruit du CDP, aussi Ablasse mais également Sara qu’est ce qu’ils peuvent avoir de mieux à nous proposer que la polique de Blaise alors les gas ouvrez l’oeil et le bon (pensez-vous que le noix de karité semé va produire du cacao ?). La preuve est que pour la marche du 29 passé Zeph a fait transporter des gens par des cars et pourquoi des cars ? La cause est noble alors s’il y’a la conviction même en rappant on allait marcher.

  • Le 3 juillet 2013 à 09:45, par le sage En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    je préfère être manipulé par diabré pour savoir que le gaza augmenté les salaires ont stagné, je préféré être manipuler par diabré pour savoir que mas petits frères prennent les cours sous des hangars et les étudiants prennent des cours dans des salles louées depuis 13 ans, je préféré être manipulé par diabré pour savoir que nos dirigeants ont manqué de vision à long terme en matière d’infrastructures, décidément ablassé passe moi l’expression, le sénat , c’est la folie des grandeurs fait la grandeurs des fous, d’aucuns me diront que le les états unis ont un sénat, helas, ce sont les états unis qui tiennent la tête du monde entier n’en déplaise au détracteurs, boignessan yé me dira que le burundi et le cameroun ont un sénat, àa ne tient pas, posons nous la question à savoir si c’est une bonne option, terre à terre, il y’ a des fonctionnaires qui payent des véhicules et partent les garer dans des locations,c’est être écervelé de faire des comparaisons, soyons simplement logiques et mesuré, on ne gouverne pas dans l’orgueil, je préfère être manipulé par diabré pour savoir que la gestion des mines est opaque et se fait entre frères, cousins et obligés de blaise, quelle bonne manipulation ?j’attendais cette manipulation car je suis aveugle, insensible, sourde et muet, diabré, tu es la bienvenue

  • Le 3 juillet 2013 à 09:47, par L’esperance En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Félicitation à lensemble de l’opposition, vous avez fait succès avec environ 3000 à 4000 marcheurs.
    Cependant, j’ai constaté que :
    - 70% d’étudiant
    - 15% d’opposants
    - 5% de cdpistes
    - 3 % de femmes
    - 2% de badauds
    - 2% de commerçants
    - 1% des anciens
    - 0.001% de chefs coutumiers
    - 0.0001% d’artistes burkinabé
    - 0% de SYNDICAT DES TRAVAILLEURS
    Aussi ROOD WOOKO , marchandait toujours !!! Avec çà vous pensez que c’est la voix du peuple mes chers amis ?

  • Le 3 juillet 2013 à 09:58, par l’immigrant En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Et si les Burkinabe etaient les Egyptiens !!!!!!!!!!
    on aurait alors notre place Tahrir et tout partirait de la.
    A quand ce jour ?car j’ai hate de le voir !!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 3 juillet 2013 à 11:12 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Bejot, c’est bien que vous parler bien français, mais votre français ne sera utile que quand vous restez neutre dans vos analyses. De toutes façons, si malgré notre classement au 185e rang dans le monde et les conditions de vie très précaires des populations, vous trouvez encore que le bilan du pouvoir n’est pas négatif, ce n’est pas sans fondements. Aujourd’hui, vous êtes payés d’une manière ou d’une autre pour tenter de fermer les yeux de ceux qui savent ce qu’ils veulent en participant à cette marche. Demain, ce sera trop tard pour vous d’utiliser votre belle plume quand ils vous auront suffisamment utilisé et jeté ; et personne en ce moment ne voudra de vous

  • Le 3 juillet 2013 à 11:47, par GO En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    De toutes les façons, ce régime n’a plus rien à nous montrer. Comme disent les Égyptiens, ils vont faire la révolution jusqu’à avoir la personne qui va vraiment avoir le soucis de tous les Égyptiens. Donc, rien ne prouve n’ont plus que les opposants ne vont pas faire mieux que Blaise. C’est ce que certains Burkinabé disant quand Macky Sall venait au commande au Sénégal. Mais voila qu’il est entrain de faire des choses formidable.
    Qu’est ce qu’on peut attendre de ce régime ? La sonabel, la sonabhy, la sonaposte... ont tous de problèmes problèmes financiers.
    Soyons honnête. Vous croyez que même si on laisse ce régime au pouvoir, ils vont tenir ? C’est un régime que à fabriquer des voleurs, et ils ont profité d’une bonne parti de nos ressources. Dans ce pays, ce régime à faite que malgré ta bonne volonté de vouloir vivre honnêtement, tu ne peux pas. Non, je suis maintenant avec l’opposition, et celui qui va parvenir au pouvoir ne ne pas pouvoir faire profiter à tous les Burkinabé du peu de nos ressources, on va encore se mettre dans la rue, et comme les Égyptiens jusqu’à avoir celui qui va vraiment s’occuper de tout le monde.

  • Le 3 juillet 2013 à 11:48, par YA SIDA En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Alerte, le CDP s’apprête à organiser des marche meeting pour exiger la mise en place du SENAT.

  • Le 3 juillet 2013 à 12:03, par NABIIGA En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Je propose qu’a la marche suivante, il n’y ai pas de pancarte ou d’effigie d’un parti politique. On aura plus d’adhésion. Par ce qu’a Bobo j’y était mais j’ai pas aimé les pancartes des parti par ce que je ne soutien aucun partis. Je suis pour le retrait pure et simple de Blaise et son clan de la vie politique nationale. Je propose même que l’armé s’apprête à faire comme l’Egypte. Mais cela reste un rêve par ce que BIGO à vu juste quant il dit que nous n’avons pas d’armé. Juste des hommes en tenue qui en jouit et abuse du peuple.

  • Le 3 juillet 2013 à 12:07, par GO En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    De toutes les façons, ce régime n’a plus rien à nous montrer. Comme disent les Égyptiens, ils vont faire la révolution jusqu’à avoir la personne qui va vraiment avoir le soucis de tous les Égyptiens. Donc, rien ne prouve n’ont plus que les opposants ne vont pas faire mieux que Blaise. C’est ce que certains Burkinabé disant quand Macky Sall venait au commande au Sénégal. Mais voila qu’il est entrain de faire des choses formidable.
    Qu’est ce qu’on peut attendre de ce régime ? La sonabel, la sonabhy, la sonaposte... ont tous de problèmes problèmes financiers.
    Soyons honnête. Vous croyez que même si on laisse ce régime au pouvoir, ils vont tenir ? C’est un régime que à fabriquer des voleurs, et ils ont profité d’une bonne parti de nos ressources. Dans ce pays, ce régime à faite que malgré ta bonne volonté de vouloir vivre honnêtement, tu ne peux pas. Non, je suis maintenant avec l’opposition, et celui qui va parvenir au pouvoir ne ne pas pouvoir faire profiter à tous les Burkinabé du peu de nos ressources, on va encore se mettre dans la rue, et comme les Égyptiens jusqu’à avoir celui qui va vraiment s’occuper de tout le monde.

  • Le 3 juillet 2013 à 12:14, par Neblaneda En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    M. Bejot,
    La manifestation du 29 juin n’était pas l’expression d’un mimétisme de Tunis, Tripoli, Le Caire ou Istanbul. Elle n’avait pas pour finalité non plus de faire vaciller ou tomber un pouvoir. C’est à l’appel de leaders politiques que tout ce monde est sorti : pourquoi ne devraient-ils pas être en première ligne ? Quand ce peuple veut faire tomber un pouvoir, eh bien il tombe.

    • Le 3 juillet 2013 à 18:05, par President Pays Reel En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

      Pardon,
      Nous avons tous suivi dans ce pays, comment certains de la société civile sont devenus des avocats de ceux qu’ils combattaient dans le dossier Norbert : avocat de Oumarou Kanazoe dit OK, défenseur du 3eme mandat de Blaise, même la valise des 100 millions qu’on a attribue a Sankara.
      Donc arrêter de nous polluer l’esprit.
      Allons vers une alternance apaisée, évitons les sus ilions inutiles : car partout (opposition, pouvoir, société civile) nous avons des brebis galeuses.

  • Le 3 juillet 2013 à 16:54, par panga En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    SI SA TENAIS QU’A MOI LE GOUVERNEMENT DOIT RÉPONDRE DE SES ACTES A SAVOIR DE METTRE TOUT EN ŒUVRE POUR BOHIQUOTTE LA MARCHE POUR N’AVOIR PAS REÇU LE MESSAGE DES MARCHEURS.

    C’EST UN MANQUE DE RESPECT A L’ÉGARD DU PEUPLE ET PARTANT LES DIRIGEANTS DES PARTIES DE L’OPPOSITION.

    ON ATTEND IMPATIEMMENT ET AVEC RÉSOLUTION LE PROCHAIN MOT D’ORDRE.

    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 3 juillet 2013 à 16:55, par panga En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    SI SA TENAIS QU’A MOI LE GOUVERNEMENT DOIT RÉPONDRE DE SES ACTES A SAVOIR DE METTRE TOUT EN ŒUVRE POUR BOHIQUOTTE LA MARCHE POUR N’AVOIR PAS REÇU LE MESSAGE DES MARCHEURS.

    C’EST UN MANQUE DE RESPECT A L’ÉGARD DU PEUPLE ET PARTANT LES DIRIGEANTS DES PARTIES DE L’OPPOSITION.

    ON ATTEND IMPATIEMMENT ET AVEC RÉSOLUTION LE PROCHAIN MOT D’ORDRE.

    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS

  • Le 3 juillet 2013 à 18:43, par npajou En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    la rue Égyptienne a finit par chasser Morsi comme elle a fait pour Moubarak. les égyptiens mobilisés sur la place Tahrir acclament l’armé et appelle El Baradai à parrainer le mouvement pour la suite. Certains regardent le général Abdoul Fatah comme une alternative. En Libye aussi, il fallait coute que coute que Khadafi cede le pouvoir et toutes les forces coalisés ont triomphé. Le pire, elle ont mis en ruine la structure républicaine du pays. le pouvoir à Tunis est entre les mains de nouveaux venus de la force politico - islamiste ENAHDA, force qui n’inspire pas la confiance de certains gendarmes de ce monde. Ils ont comploté l’assassinat de l’avocat Chroki Belaid pour réveiller la révolte afin de renverser les dirigeants actuels. Heureusement que le régime en place a eu de la vigilance et a pu taire les choses. La rue Syrienne entré en rébellion contre le pouvoir jusqu’aujourd’hui peine à se souder et à trouver un leader capable (plus d’un leader a démissionné) et celui en place veut jeter l’éponge. C’est dire que dans tous les cas où la rue est sortie spontanément la suite semble être pire. C’est cela le modèle que tu suggère en filigrane au burkinabé ? Pour ma part, le prix à payer quand on saute du coq à l’âne pour parler ainsi est plus couteux. Au Burkina le quiproquo des marcheurs et responsables des partis de l’opposition que tu décris en termes bien voilés est bien. Au moins la contestation est plus civilisée et le message est exprimé. Chacun joue son rôle et c’est la république qui profite.

  • Le 3 juillet 2013 à 21:15, par Lepatriote En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    Mr Jean-Pierre BEJOT était pour moi un modèle d’éditorialiste quand bien même ce monsieur défend toujours Compaoré et tout ce qui se rapporte à sa propriété ou à sa responsabilité. Je l’imaginais un mercenaire de la plume chèrement payé pour faire ce que les meilleurs gardes du corps ne peuvent faire. C’est à dire la sauvegarde de la réputation et la défense de l’image. Un véritable arsenal médiatique à lui tout seul ; Avec sa plume, il fonce tête baissée sur qui que ce soit oserait s’attaquer à son maître, notre cher Compaoré Blaise. Mais je l’imaginais difficilement dans le rôle de complice de ceux qui sont prêts à affamer tout un peuple de miséreux pour faire de vieux jours édéniques à de vieux filous qui ont pillé sans conscience pendant un tiers de siècle les maigres ressources d’un des pays les plus pauvres du monde, sous assistance internationale permanente. Avec cet écrit, monsieur Bejot est descendu bien bas dans mon estime ; il me fait voir que pour un mercenaire, qu’il ait pour arme une Kalatch ou une plume, la gamelle et les dollars, pardon, les CFA l’emportent bien loin sur une hypothétique pitié de populations sans défense qu’on exécute, au figuré et pour finir au propre. Je croyais que l’inspiration vient d’une âme délicate et sensible, je croyais que le talent d’écrire vient d’une âme fort scrupuleuse. Je suis tombé des nus ce soir. Ce soir, je vais certainement faire une nuit blanche, pour cogiter sur ce mystère insondable qui fait cohabiter dans une même entité humaine, un talent fou d’écrivain, de journaliste avec cette tendance nauséabonde de charognard qui défend l’assassinat de tout un peuple pour quelques subsides en chèque. Etre raté, ce n’est pas toujours être pauvre, c’est aussi et surtout faire de son âme, de sa conscience et de ses paradigmes, des valeurs marchandes accessibles au plus offrant, fut-il Belzébul en personne. N’ya t-il pas de limites à la déchéance d’une conscience ?

  • Le 4 juillet 2013 à 14:20 En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    alfred lingani, mamou et allassane il n ’ ya pas de revolution sans leader vous croyez que si zephirin n’avait pas organisé cette marche vous serez sorti spontanement blaise avait raison les burkinabes ne luttent que pour des postes vous ête des apatrides laches, blaise meritent de rester à la tête du burkina faso l’economie est dans la main d’un clan et vous ête la a critiquer les hommes politiques quesque blaise a apporté de bon au burkinabe en deux decennie corruption zephirin n’est pas a comparé avec cette homme

  • Le 4 juillet 2013 à 19:06, par narelba En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    ils ont marché pour rien ! une marche inutile !

  • Le 4 juillet 2013 à 19:08, par narelba En réponse à : Malgré sa mobilisation, l’opposition politique burkinabè peut-elle faire bouger les lignes ?

    ils ont marché pour rien ! une marche inutile ! on reconnait l’arbre à ses fruits ! voilà pourquoi ils ont pris la poudre d’escampette ! les tas de tapettes(chaussures) faisant !!! aller marche avec des tapettes ? ça veut dire quoi ?

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