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Régulation de la communication : vers une harmonisation des textes

Publié le jeudi 27 juin 2013 à 21h33min

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Régulation de la communication : vers une harmonisation des textes

Réunis à Ouagadougou les 25 et 26 juin 2013, les membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) ont marqué leur souhait, dans une recommandation adressée aux dirigeants dont les pays sont membres du réseau, d’harmoniser les législations sur le secteur de la régulation. Ils l’ont fait savoir, dans la soirée du mercredi 26 juin 2013, au cours de la clôture de leurs travaux.

L’exemple du Burkina aura inspiré les participants à l’atelier du RIARC. Ils ont aussi recommandé la constitutionnalisation des instances de régulation qui, disent-ils, sont des outils indispensables à l’ancrage de la démocratie et le renforcement de leur indépendance fonctionnelle. Le Burkina Faso a déjà adopté la loi sur la Constitutionnalisation du Conseil supérieur de la communication (CSC).

La plupart des pays font l’expérience de la Télévision numérique terrestre (TNT). Et pour les participants, il faudra établir une approche concertée sur la conduite du processus de la TNT avec les organisations sous régionales. Le processus, selon les participants connait un retard. « En ce qui concerne l’avènement de la TNT, force est de constater que si les processus sont entamés dans tous les pays membres du réseau, ceux-ci accusent largement un retard par rapport à l’échéance de juin 2015 », a fait remarquer Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Les travaux du RIARC ont été sanctionnés à la hauteur des attentes des participants et des défis de régulation à venir. Pour Béatrice Damiba, ces conclusions seront certainement étudiées à la 7e conférence des présidents qui aura lieu en novembre 2013. Mais en attendant, ce sont des pistes de régulation de la communication audiovisuelle à l’heure de la convergence numérique qui ont été ébauchées par les participants.

Jacques Théodore Balima

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Vos commentaires

  • Le 27 juin 2013 à 20:25, par lemarcheur En réponse à : Magistrats burkinabè : La démission du ministre de la justice est-elle la solution ?

    Dans cette affaire j’ai deux recommandations. Primo, le sinistre de la justice doit démissionner. Secundo, il doit être rayer de l’ordre des magistrats. Rule N°one, ne jamais contester publiquement les décisions ou même les avis de ses collègues dans une profession comme celle-ci.

  • Le 27 juin 2013 à 20:56, par ninkièmbiiga En réponse à : Magistrats burkinabè : La démission du ministre de la justice est-elle la solution ?

    J’ai été scandalisé de lire la déclaration des trois syndicats de magistrats dans la presse ce matin. un seul point me choque le reste j’adhère entièrement. les magistrats se trompent en demandant le depart du ministre. toute suite ça laisse penser que c’est parce qu’il dit vouloir sévire et le SBM s’est trompé d’analyse en s’adjoingnant aux syndicats corrompu dans cette affaire où il leur rend entièrement service. Laisser le ministre aller au bout en l’invitant sans délai à radier régulièrement les fautifs, n’est ce pas là même le combat du SBM ? Tout le monde sait que beaucoup de juges sont corrompu, ils me paraissent les plus nombreux les juges corrompus. conséquence le ministre n’a pas menti même si lui aussi doit pas se caché derrière la corrompu des ses colègues pour réfuser d’exécuter les décisions condamnant l’Etat. Mieux lui même me parait mal indiquer pour donner des léçons parce qu’on connait le parcours de chacun ici et on sait le rôle qu’il a joué dans le sabotage du dossier Norbert ZONGO
    Donc il faut sanctionner vite les dealaires là !!!

  • Le 27 juin 2013 à 21:11, par NIRSIZA En réponse à : Magistrats burkinabè : La démission du ministre de la justice est-elle la solution ?

    SOME, il faut que le ministre de la Justice démissionne ; parce que ce qu’il a fait est très grave. C’est même une infraction passible de peine d’emprisonnement : Le discrédit sur une décision de justice ; et venant de la part d’un magistrat, c’est inadmissible. Son acolyte des mines doit demissionner aussi. Peu importe le nombre de fois qu’on aura changer de ministre de la Justice. Même mille fois on doit le faire jusqu’à trouver le meilleur. La Justice, c’est le plier de l’Etat de droit. Ce que tu demandes est très bien mais très gros, donc, il faut qu’on commence par ce qui est facilement gérable : la démission d’un ministre ou son remplacement..

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