Les fondamentaux de la communication, la communication sur le web, les relations-presse… ce sont entre autres modules abordés au cours de cette formation. Une formation assurée par le Dr Cyriaque Paré, spécialiste en communication.

Ladite formation a réuni une quinzaine de participants, tous agents de la direction de la législation, règlementation, sécurisation foncière ; et des services techniques rattachés directement à la direction générale, notamment le suivi-évaluation et le service administratif et financier.

« C’était des cas pratiques, c’était donc très enrichissant (…) Nous sommes plus que satisfaits », déclare Noël Kombasséré, le directeur de la législation, règlementation, sécurisation foncière qui a présidé la cérémonie de clôture de l’atelier.

Satisfaction des participants

Du côté des participants, on semble également très satisfaits de ces échanges de cinq jours. « J’ai appris comment communiquer par rapport à notre outil de travail qui est la loi sur le foncier rural, comment faire passer mieux le message, les outils à utiliser pour atteindre les populations concernées », soutient Saoudatou Sidibé, la responsable du suivi-évaluation à la direction générale du foncier, de la formation et de l’organisation du monde rural.

« Je suis très satisfaite parce que j’ai appris comment réorienter nos activités d’information et sensibilisation pour mieux atteindre notre cible », insiste-t-elle.

La direction générale du foncier mène des activités d’information et de formation et de sensibilisation depuis 2008. Mais, jusque-là, ils sont nombreux à ne pas connaître la loi 034 qui régit le secteur.

La faute, certainement, à l’approche communicationnelle utilisée. Elle consistait à organiser des ateliers avec un certain nombre d’acteurs chargés de répercuter l’information à la base. Ce ne serait pas la meilleure porte d’entrée pour pouvoir atteindre la population rurale.

« Nous oublions les citadins alors que s’il y a un problème, les gens du village s’adressent à leurs parents qui sont dans les grandes villes. C’est dire que c’est avec une composante avec laquelle nous devons travailler et au sortir de cet atelier, nous allons revoir notre cible afin d’impliquer tous ceux qui sont concernés par la loi foncière », soutient Awa Laurentine Ouédraogo/épouse Yougbaré, sociologue, chargée de communication au sein de la direction de la législation, règlementation, sécurisation foncière.

Au sortir de cet atelier, les agents de la DGFOMR devraient donc être plus efficaces pour vulgariser les textes sur le foncier qui risque d’être au centre de grands débats dans les années à venir avec la question foncière qui devient de plus en plus cruciale.

Moussa Diallo

Lefaso.net