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Vie privée des enfants orphelins à l’ère du numérique : La CIL se préoccupe de leurs données personnelles

Publié le jeudi 20 juin 2013 à 20h05min

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Vie privée des enfants orphelins à l’ère du numérique : La CIL se préoccupe de leurs données personnelles

« La protection des données personnelles et de la vie privée des enfants et d’autres personnes vulnérables à l’ère du numérique », c’est le thème d’un séminaire qu’organise la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) à Bobo-Dioulasso du 20 au 21 juin 2013. L’ouverture des travaux a eu lieu hier en présence du président par intérim Mahamoudou Ouédraogo.

De plus en plus, le système de parrainage se développe au Burkina Faso. Les pensionnaires et/ou centres d’accueils des orphelins et autres personnes vulnérables sont généralement les bénéficiaires de ce système. Pourtant beaucoup de données personnelles sont prises en compte dans les procédures de demande. Et, qui ne doivent être rendues publiques, encore moins être diffusées sur le net. D’où la juste raison pour la Commission de l’informatique et des libertés, dans le cadre de son programme de vulgarisation de la loi n°010-2004/AN portant protection des données à caractère personnel du 20 avril 2004, d’organiser un séminaire national de sensibilisation des acteurs étatiques et non étatiques travaillant avec les orphelins et enfants vulnérables.

Le thème retenu pour ce séminaire : « La protection des données personnelles et de la vie privée des enfants et autres personnes vulnérables à l’ère du numérique », répond aux besoins d’attirer l’attention des acteurs sur les informations à donner sur la vie privée des enfants orphelins et les personnes vulnérables. Entre autres données qui doivent être sauvegardées selon le président par intérim de la CIL, Mahamoudou Ouédraogo, la paternité de l’enfant (dire par exemple que l’enfant n’a pas été reconnu), des données sur la santé… Pour lui, ces données à caractère personnelles doivent formellement être protégées. A l’ère du numérique, les enjeux sont grands sur la problématique de la protection des données. « La divulgation n’est pas seulement du fait des acteurs du système social, elle peut être également le fait de personnes mal intentionnées qui ont eu frauduleusement accès aux données », a-t-il dit. Informations sensibles, le rôle incombe à la structure pionnière de protection de données à caractère personnelles en Afrique subsaharienne d’enseigner les acteurs en vue de préserver rigoureusement la vie privée des orphelins. Ces derniers, à en croire le président par intérim, souhaitent le plus souvent qu’on oublie leur passé. De tels séminaires dans la sous-région ont été le vœu formulé par Mahamoudou Ouédraogo en vue d’harmoniser les règles et les textes. Notons que la mission de la CIL est de faire préserver le capital de vie privée des Burkinabès pour faire respecter leurs droits fondamentaux….

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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