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Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

Publié le lundi 17 juin 2013 à 09h00min

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Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

Les Etats généraux de l’Enseignement supérieur au Burkina ont clos leurs travaux le samedi 15 juin 2013. Pendant trois jours, les participants ont recherché des solutions aux problèmes que connaissent actuellement les Universités burkinabè. Au sortir des assises, le Ministre des Enseignements secondaire et supérieur, le Pr Moussa Ouattara, ainsi que les représentants des différentes couches socioprofessionnelles se sont dits satisfaits des propositions même si certains points continuent de diviser les uns et les autres.

Grand-messe de l’Enseignement supérieur burkinabè. Près de 450 personnes, venues du monde universitaire, ont pris part aux Etats généraux de l’Enseignement supérieur au Burkina.

Pendant Trois jours, ils ont réfléchi, sur la base d’un document qui avait été élaboré par un Comité ad’hoc et qui faisait le point des problèmes de l’enseignement supérieur, à des solutions pour sortir les Universités burkinabè du bourbier dans lequel elles se trouvent actuellement.

Effectifs pléthoriques des étudiants, insuffisance d’infrastructures, insuffisance d’enseignants, insuffisance de moyens financiers, déficit dans l’accompagnement des étudiants par les œuvres universitaires, des problèmes de sécurité sur le campus, les grèves à répétition, la liste des maux des Universités publiques burkinabè est très longue.

Des solutions acceptées par les participants

Répartis en 6 commissions, les participants se sont penchés sur « la gouvernance universitaire, l’éthique et la sécurité », « l’offre de formation, LMD et TIC », « les ressources humaines, infrastructures et équipement », « les recherches scientifiques, coopération et partenariat », « les financements et Œuvres universitaires » et « l’enseignement supérieur privé ».

Les commissions à enjeux étaient celles sur « la gouvernance universitaire, l’éthique et la sécurité », « l’offre de formation, LMD et TIC », « les ressources humaines, infrastructures et équipement ».

Election des présidents des universités

Au sortir des travaux, les participants ont proposé pour ce qui concerne la première commission, que les premiers responsables des universités soient désormais élus par les enseignants.

« Si nous devons élire les présidents des universités, nous le ferons sur la base des programmes de chacun des candidats. Et si le candidat élu ne suit pas son programme ou que s’il y a un déficit de rendement, nous pourrons le sanctionner selon des règles qui seront élaborées », a indiqué le Pr Magloire Somé, secrétaire général du SYNADEC.

Les étudiants veilleront au choix de la société de gardiennage

Sur le volet sécurité, les 450 participants ont marqué leur accord pour le recrutement d’une « société de gardiennage compétente et professionnelle ». Ce point, bien qu’ayant reçu l’adhésion des étudiants, l’Union générale des élèves et étudiants du Burkina (UGEEB) indique qu’elle suivra de près le choix de la société.

« Il y a déjà des vigiles sur le campus mais ils estiment que ces vigiles ne sont pas fiables et qu’ils veulent changer de société. Nous attendons de connaitre l’identité de la société qui sera choisie et en temps opportun nous dirons ce que nous pensons », a indiqué Mahamadou Fayama, président de l’UGEEB.

Pour la commission, « les ressources humaines, infrastructures et équipement », proposition a été faite de recruter 100 enseignants par an pendant 5 ans et des efforts devront également être faits pour construire suffisamment d’infrastructures au profit des étudiants.

Des points de désaccord

Outre ces points choisis car les résolutions sont nombreuses, il est ressorti dans les documents la proposition d’augmenter les frais d’inscription dans les Universités à 50 mille francs CFA et les repas au restaurant universitaire devront, si l’on met en application cette proposition des Etats généraux, connaitre également une hausse et passeront de 100 francs CFA le ticket à 250 FCFA.

Une proposition à laquelle s’est opposée l’UGEEB. « Ils ont fait passer cette proposition malgré notre gré. Mais nous disons d’ores et déjà que nous ne sommes pas d’accord », a ajouté Mahamadou Fayama, président de l’UGEEB.

Pour la mise en œuvre du système Licence-Master-Doctorat (LMD), l’UGEEB a de nouveau réaffirmé son opposition. Car estime son président « nous ne sommes pas encore prêts pour aller au LMD ».

Non au moratoire sur la grève

Il a également été question d’un moratoire dans lequel les différentes composantes de la vie universitaire prendront l’engagement de ne pas aller en grève pendant 5 ans afin de permettre au gouvernement de résoudre les problèmes des Universités publiques.

Mais l’UGEEB s’est affichée tout de suite contre cette idée. « Nous disons que le moratoire s’imposera si le gouvernement honore ses engagements de résoudre nos problèmes.

Nous n’avons pas besoin de signer des documents pour ne pas aller en grève. Mais si le gouvernement tient parole, le moratoire s’imposera de lui-même parce que nous n’irons plus en grève », a ajouté M. Fayama.

Outre l’UGEEB d’autres organisations syndicales d’étudiants ont pris part aux travaux. Tous ont pu donner leurs propositions dont certaines n’ont pas été prises en compte. Qu’à cela ne tienne, la plupart des participants repartent « satisfaits dans l’ensemble des conclusions des Etats généraux ». Les recommandations seront remises dans les jours à venir au Premier ministre et seront probablement rendues publiques.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 juin 2013 à 18:39, par Le diplomate En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    C’est déjà parti pour les divisions,,et les frustrations,,,,je vous assurent que ces propositions resteront lettre-morte,,,,,

  • Le 16 juin 2013 à 19:54, par Paul KERE, Avocat et enseignant de Droit à Nancy. En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    Combien a coûté cette énième grand’messe ? Suffisamment pour créer "a minima" un nouvel amphithéâtre à l’’université de Ouagadougou, certainement. La réflexion devait être faite par les enseignants eux-mêmes depuis une décennie. Quoi qu’il en soit, il n’est pas trop tard et il conviendrait de favoriser l’intervention des professionnels (avocat, magistrats, ingénieurs, DRH, professeurs étrangers des autres universités africaines, européennes, canadiennes et américaines avec bien sûr une rémunération raisonnable et une prise en charge digne) dans les universités burkinabè. Enfin, il faut surtout créer une adéquation entre le monde du travail et le monde universitaire de sorte que nos étudiants, quel que soit le domaine de compétence (santé, droit, cinéma, ingénieurs, géologie, lettres modernes, histoire-géo etc etc) puissent effectuer des stages et mise en situation. Ces stages pourraient être rémunérés si le travail de l’étudiant procure des revenus à la structure d’accueil. Parce que le monde est devenu un et indivisible, chacun dans son domaine de compétence pourrait y contribuer utilement. Il n’y a pas de raison que des belges aient pu venir dispenser des cours à l’Ecole de droit alors que ceux qui ont été formés par ces éminents professeurs ne puissent pas revenir pour dispenser des cours, Il suffit de bloquer des plages horaires de 2 à 3 semaines comme le faisaient les professeurs belges à l’Ecole de Droit. Une évaluation bi-annuelle devrait être mise en place pour assurer le suivi de ces réformes. Ainsi, vous verrez que nos jeunes étudiants se mettront au travail et abandonneront les grèves. A l’époque de nos études, nombreux sont les étudiants qui se déplaçaient en mobylette. A l’heure actuelle, certains étudiants marchent à pied ou roulent en vélo, alors qu’il devrait y avoir un progrès. Cette démographie galopante devait aussi être prise en compte par les services de la statistique et de la démographie avec une prévision dans la construction des infrastructures. Telle est ma modeste contribution patriotique au débat dans l’intérêt exclusif de nos jeunes étudiants à défaut d’y être invité à ces assises.

  • Le 16 juin 2013 à 20:21, par vinceremos En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    un grand rendez vous mais helas, 3 fois helas. J aurais voulu 1. le bapteme de d l UO en Univ Joseph Ki Zerbo pr marquer le nouveau depart 2. la bourse a tous les etudiants les 4 premieres annees 3. la requisition des lycees pendant les vacances pour assurer le rattrapage des annees quitte a faire venir des enseignants missionnaires 4. la rehabilitation generale des universites (routes, espaces verts, bureaux des enseignants, amphis, terrains de sport, restaurants, etc ces temples du savoir doit briller de mille feux et etre un endroit joli, propre et fonctionnel, c est une occasion un peu rate. prenez l exemple de la RCI. mais brefon est u burkina nespa ?

  • Le 17 juin 2013 à 10:04, par anta En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    La montagne a accouché d’une souris ridicule !

  • Le 17 juin 2013 à 10:18, par osko En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    Un forum vraiment pour rien. Plutôt qu’un forum national, il fallait plutôt parler d’un forum sur l’UO. Je me demande comment les sommités de l’enseignement supérieur ont pu voir ainsi petit. Les problèmes de l’enseignement supérieur au BF se résument -ils au domaine du public. On aurait pu vraiment économiser et investir ailleurs que dans cette foire qui n’a permis une fois de plus aux participants que de rentrer à la maison avec des perdîmes. Pauvre Burkina.

  • Le 17 juin 2013 à 11:19, par lepaysavance En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    je ne suis pas totalement d’accord avec les camarades de l’UGB sur la mise en place du LMD.
    1. Je peux comprendre que l’UGEB dise d’aller de facon progressive ; cela veut dire que l’on est un plan de mise en oeuvre avec- timing, fact,departements, etc..

    2. Que les infrastructures aussi soient planifier de la sorte. c’est a dire une refonte complete de la structure fonctionnelle des universites, et qu’un plan de dodation puisse etre etabli,suivant le plan scientific-academic-technique (1)

    3.Que des etudes approdies [et dans certains cas on connait deja bon nombre des problemes] soit menees pour mieux diagnostiquer la configuration des acteurs universitaires, leurs roles,leurs faiblesses actuelles, et proposer des solutions a l’amelioration de leur situation respective pour leur participation effective dans la mise en oeuvre du LMD et de l’amelioration de l’enseignement tout court. tant que cela reste peripherique, et qu’on se tables sur des infrastructures on ne va pas aller loin. les infrastructures ont pertinentes dans un cadre conceptuel qui definit leurs fonctions... pas dans le sens contraire.

    4.Le LMD en tant que dynamique general doit etre ainsi mise en oeuvre, mais defacon reflechie,planifiee, dans un esprit ouvert-pas de conflit.

    5. Notre probleme au Burkina Faso, est que ceux qui ont une experience plus ouverte ne sont pas prets a etre ambitieux dans leurs propositions- alors qu’ailleurs comme le SENAT ils n’hesitent pas a le faire. et ceux qui sont honnetes et concernes directement par les problemes n’ont pas souvent une experience du monde autres que le burkina faso. c’est l’exemple-sans rancune- des responsables de nos syndicats nationaux estudiantins,meme de nos syndicats d’enseignants-parfois tu te demandes si ces enseignants ont fait leurs etudes a l’exterieur tellement qu’ils raisonnent platement-

  • Le 17 juin 2013 à 11:20, par lepaysavance En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    je ne suis pas totalement d’accord avec les camarades de l’UGB sur la mise en place du LMD.
    1. Je peux comprendre que l’UGEB dise d’aller de facon progressive ; cela veut dire que l’on est un plan de mise en oeuvre avec- timing, fact,departements, etc..

    2. Que les infrastructures aussi soient planifier de la sorte. c’est a dire une refonte complete de la structure fonctionnelle des universites, et qu’un plan de dodation puisse etre etabli,suivant le plan scientific-academic-technique (1)

    3.Que des etudes approdies [et dans certains cas on connait deja bon nombre des problemes] soit menees pour mieux diagnostiquer la configuration des acteurs universitaires, leurs roles,leurs faiblesses actuelles, et proposer des solutions a l’amelioration de leur situation respective pour leur participation effective dans la mise en oeuvre du LMD et de l’amelioration de l’enseignement tout court. tant que cela reste peripherique, et qu’on se tables sur des infrastructures on ne va pas aller loin. les infrastructures ont pertinentes dans un cadre conceptuel qui definit leurs fonctions... pas dans le sens contraire.

    4.Le LMD en tant que dynamique general doit etre ainsi mise en oeuvre, mais defacon reflechie,planifiee, dans un esprit ouvert-pas de conflit.

    5. Notre probleme au Burkina Faso, est que ceux qui ont une experience plus ouverte ne sont pas prets a etre ambitieux dans leurs propositions- alors qu’ailleurs comme le SENAT ils n’hesitent pas a le faire. et ceux qui sont honnetes et concernes directement par les problemes n’ont pas souvent une experience du monde autres que le burkina faso. c’est l’exemple-sans rancune- des responsables de nos syndicats nationaux estudiantins,meme de nos syndicats d’enseignants-parfois tu te demandes si ces enseignants ont fait leurs etudes a l’exterieur tellement qu’ils raisonnent platement-

  • Le 17 juin 2013 à 11:28, par man En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    Un plat à 100F CFA on comprend pourquoi certains sont toujours labas !!!!!!!!!

  • Le 17 juin 2013 à 12:19, par la galére En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    l’UGEB FAIT chié avec ses histoires qui du reste doit lutter pour la cause estudiantine

  • Le 17 juin 2013 à 12:21, par la galére En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    l’UGEB FAIT chié avec ses histoires qui du reste doit lutter pour la cause estudiantine

  • Le 17 juin 2013 à 13:03 En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    En lisant cet article, je suis sidéré du si peu de résultats en 3 jours. La montagne a accouchée d’une souris que l’on ne voit pas ! C’est incroyable toute ces dépenses financières pour de telles grandes messes inutiles et dont l’argent aurait déjà servi à faire au moins les fondations d’un grand amphi pour l’université (déjà un début de solution). Comment comprendre que l’on puisse servir un repas correct à 100 F CFA à moins que ce soit le plat des garibou dans leur boite de tomate...
    Société de gardiennage compétente et professionnelle : cela signifie quoi ? y a t’il une au Faso qui respecte les textes en vigueur comme déclarer son personnel à la caisse ou payer ses IUTS ?

    • Le 18 juin 2013 à 17:46, par l’apolitique En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

      Je demeure persuader qu’à tout moment de la vie peuvent naitre les possibilités d’ un nouveau départ. il n’est de l’intéret d’aucun burkinabé de voir notre système educatif en péril. acceptons quelques fois faire des conccessions car les états généraux me semblent un examen de la conscience de tous acteurs de notre enseignement supérieur. faisons confiance aux propositions qui en sont issues.

  • Le 17 juin 2013 à 14:15, par Foutaise En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    Pfff, n’importe quoi. 100 enseignants à recruter par an ? De la poudre aux yeux. Ou vont ils les avoir ? Pensez-vous meme qu’il y a 100 doctorants par an à l’université ? Foutaise...Avec un CIOSPB qui est incapable de donner des bourses à tout étudiant aspirant à faire une thèse...N’importe quoi. Pfff, foutaise

  • Le 17 juin 2013 à 17:01, par Le Pionnier En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    Moi je me demande pourquoi la diaspora n’a pas été associe lors de ces états généraux. Il aurait fallu mettre a leur disposition une sorte de plateforme pour faire des propositions. Aujourd’hui avec les les Nouvelles techniques d’information qui sont disponibles, cela ne relève pas de l’impossible. N’étant pas aux pays, les solutions proposées ne seront pas forcement toutes applicables, cependant, certaines auraient une grande valeur pour notre système éducatif. il ne faut pas non plus oublier que certains, comme moi d’ailleurs, ont poursuivi une partie de leur cursus académique a l’UO avant de se retrouver a l’étranger. Ces personnes peuvent etre des personnes ressources en proposant de nouvelles approches. On pourrait faire des propositions dans plusieurs aspects mais je ne choisis que l’effectif de l’UO pur cette fois-ci. Moi je vis aux Etats-Unis depuis un bon bout de temps. J’y poursuis un Masters 2. J’en suis a ma troisième université aux Etats Unis. Une chose qui m’a frappée dans les Universités américaines ou j’ai été, c’est que l’effectif est aussi grand sinon plus grand que celui e l’UO mais il n’y a pas de problème de place dans les salles. La ou je poursuis mon Masters, il y a plus de 20 000 étudiants. Je pense que jusque la je n’ai été que dans une seule classe (une classe de statistique pour être plus précis) ou il y avait peut être une centaine d’étudiants et la encore je dois pousser vraiment le nombre. En moyenne dans mes autres classes, nous ne sommes pas plus de 25 étudiants par classe. Pour une université qui a plus de 20 000 étudiants, il faut reconnaitre que c’est une performance incroyable que de réussir a contenir 25 a 30 étudiants en moyenne dans des salles pour une école qui en compte 20 000. Et le tout c’est que dans mon école actuelle, il n’y a pas d’amphithéâtre pouvant contenir 600 ou 1000 étudiants. Il y a bien des amphithéâtres, mais pas de l’envergure de l’UO par exemple. Il faut reconnaitre quand même que cela relève d’un grand sens de planification de la part des Universités américaines en général. Comment reussisent-elles a faire cela. Je me trompe peut-etre mais j’ai constate que certains cours étaient offerts a différents horaires souvent par le même professeur et souvent par un ou deux autres professeurs en fonction de l’intérêt que le cours génère. Cela permet donc aux étudiants de choisir les horaires en fonction de leur disponibilité (disponibilité des étudiants) et aussi en fonction du professeur qu’ils aimeraient avoir. On permet a tous les étudiants de s’inscrire au même moment et les premiers arrives choisissent les horaires disponibles jusqu’a ce que les horaires soient fermes. Donc le même cours peut être dispense le même jour a 8h, 11h, 13h, 18h etc, ou a des jours différents permettant ainsi de régler le problème de place. Bien sur cela nécessite l’embauche de plusieurs professeurs mais cela n’est pas rédhibitoire en soit. mais c’est un moyen efficace pour permettre non seulement aux étudiants de suivre les cours dans de meilleurs conditions mais aussi aux professeurs de pouvoir connaitre leurs étudiants et mieux les suivre. Il y a plein de domaines ou nous pouvons nous inspirer de ce qui se fait ailleurs par le biais de la diaspora, mais on ne prend jamais en compte cet avantage qui pourrait noua permettre d’avancer plus vite plutôt que d’utiliser la méthode par taton.

    • Le 18 juin 2013 à 08:53 En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

      Le pionnier, je suis au Burkina Faso, et ce que tu dis est faisable mais il faut un nombre élevé de professeurs et des infrastructures. C’est dire que pour une première année de 1 000 élèves, on peut permettre aux étudiants de s’inscrire dans l’une des matières qui doit avoir en première année si c’est matières ne sont pas complémentaires exemple statistique 1 et statistique 2. Toutes les matières non complémentaires pourront être ouvertes dès la rentrée. Vois tu pionnier cela nécessite aussi que les profs se consacrent aux enseignements. Un prof qui va en mission et laisse ces cours devra être automatiquement remplacé par un autre pour ne pas faire des reports de cours. Les étudiants devront aussi ne pas aller en grève et tout arrêté (plus de cours). Pour la programmation des salles de cours, il faudra un logiciel pour la programmation et la gestion des salles et pour les profs un système d’alerte pour relancer les profs et avoir leur disponibilité. La surcharge des années posent le problème de correction dans un deadline court. C’est bien possible c’est bien faisable, il faut juste les moyens et surtout l’informatisation de l’administration de nos universités pour la programmation, la gestion, et le suivi de la logistique et des ressources humaines pour l’enseignement.

      • Le 18 juin 2013 à 11:22, par xoxo En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

        en effet, il faut un nombre très conséquent de prof. surtout, il faudrait bien les remunérer. c’est difficile de se taper une thèse pendant au moins 4 ans dans une galère pas possible d’où au moins un BAC+9 et se retrouver à toucher 200.000 par mois. C’est la même la galère au burkina pour les médecins aussi. Il est temps qu’on arrête de mettre l’argent au mauvais endroit(sénat) et qu’on revise ls salaires des domaines prioritaires (enseignement, soins, police, armée, ...). En effet, sinon, contrairement à ce que l’on pense, bientôt, nul ne voudra être fonctionnaire. C’est trop mal payé. tout le monde ira dans le privé en créant son entreprise par exemple. notre service public laisse déjà à desirer alors imaginons si qu’on soit en penurie de fonctionnaires. au-delà, il est important d’associer la diaspora au développement de notre pays. les ambassades ne font uère leur job. au lieu d’être de bon relais, ca passe son temps à envoyer des courier pour informer d’activités sans grd interêt. la diaspora veut rentrer mais elle a peur. ce qui va de soi quand on est pas venu en europe avec une bourse de l’Etat et qu’on a eu à faire de petits jobs pour survivre. il est temps que l’on associe tout le monde au développement du pays. je connais plein de doctorants à l’extérieur qui ont peur de rentrer parce qu’ils ne savent pas ce qui les attend ! à juste raison d’ailleurs.

      • Le 18 juin 2013 à 19:46, par Le Pionnier En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

        A xoxo et celui qui a répondu a mon poste sans pseudo (ce qui est un peu dommage). Je suis d’accord avec vous qu’il faut non seulement engager bcp de profs et aussi les payer suffisamment bien pour qu’ils se consacrent surtout aux cours qu’ils vont dispenser, en revanche, avoir un logiciel pour la programmation des cours n’est pas d’une nécessite absolue. Voyez-vous, on n’a pas besoin de tout avoir en même temps pour arriver a accomplir ce qu’on veut. Des fois, il faut avancer étape par étape. Le logiciel peut être un objectif a long terme. Sinon pour la programmation, il suffit d’être organise. ET d’ailleurs, il y a des écoles la ou je suis qui ont été établies depuis les années 1870. Et croyez moi, a cette époque la, elles n’avaient guère de logiciel. Bien sur qu’avec leur développement actuel, le taux d’inscription qu’elles ont en ce moment et les infrastructures qu’elles ont, un logiciel est certainement disponible pour cela. Mais ça n’a pas commence avec un logiciel. Une bonne organisation et c’est tout. Ensuite par rapport a l’infrastructure, je suis d’accord avec vous. Le non-dit dans mon intervention c’est qu’au lieu d’investir dans des amphi gigantesques comme on l’a fait a un certain moment, il aurait fallu investir dans des buildings adaptes. Seulement nous nous ne planifions pas bien et on ne sait pas ou on va. Sinon, a L’UO, les salles qui étaient utilisées pour les travaux diriges (notamment pour la filière de droit a l’UO par le passe) sont comparables aux salles ou je prends mes cours ici aux Etats-Unis. C’est donc dire qu’on pourrait investir dans des bâtiments plus efficients et surtout avoir une ligne directrice (je parle la en fait d’organisation) qui puissent permettre a l’Université de s’adapter a la croissance du nombre d’étudiants. Les vrais problèmes chez nous nous n’avons ni la volonté politique ni l’organisation et la discipline nécessaire pour accomplir des projets sur le long terme. En termes de moyens financiers, l’Etat peut le faire s’il le veut. Si on peut voter des milliards (Sidwaya avait publie le 28 Mai 2013 que l’Etat a décide de doter le ministère de justice de 59 véhicules pour un cout total de 1 milliard 18 millions de FCFA) pour des véhicules, c’est qu’on peut dote l’UO d’infrastructures conséquentes pour les étudiants professeurs et tout le personnel y attenant. C’est juste une question de priorité politique (ou plutôt de volonté) chez nous. En plus chez nous, dans tous les domaines pratiquement on navigue a vue. Donc d’accord avec vous qu’il faut engager des professeurs, mieux les rémunérer et doter l’UO en infrastructures adéquats, mais surtout avoir la vrai volonté d’améliorer les choses et de s’en donner la possibilité. Mais mon inquiétude c’est qu’en fait ces Etats généraux n’aient été encore qu’un moyen pour le gouvernement de jeter la poussière aux yeux des étudiants et de la population et de tempérer leurs ardeurs. Sinon si on veut on peut ! Les limites, ce sont nous même qui nous les imposons !

  • Le 17 juin 2013 à 20:23 En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    Encore rien de nouveau. Des redites. Pourquoi toujours se réunir pour parler des problèmes et des solutions que tout le monde connait. Bref, arrêtez de nous pomper l’air.

  • Le 17 juin 2013 à 20:29, par ghazza la revolution En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    penser que s’est l’augmentation des frais de scolarité et du restaurant qui vont resoudre nos problème c’est du n’imqoi ;ceux là ne savent ne ce qui se passe à l’université .ce sont des énnemis des étudiants.calui qui pense que l’UGEB fait chié qu’il sache que cette structure n’était pas au campus peut être qu’il ne serais pas étudiant et qu’il évite de dire des bétise sur le net.

  • Le 18 juin 2013 à 20:42, par sorel En réponse à : Fin des Etats généraux de l’Enseignement supérieur : Vers l’élection des Présidents des universités

    nos remerciements à tous les participants. Les propositions couvrent bien en partie les aspirations de monde universitaires. Nos souhaits sont que ces mesures soient vraiment appliquées et que l’UO retrouve son lustre d’antan.

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