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Examens du secondaire : le ministre Ouattara donne le top départ

Publié le mercredi 12 juin 2013 à 06h04min

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Examens du secondaire : le ministre Ouattara donne le top départ

Le ministre des Eenseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara a lancé mardi, le début des épreuves de l’Office central des examens et concours du secondaire (OCECOS), a-t-on constaté sur place.

Au lycée privé le technicien (LPT) et au Complexe privé Bénaja, deux établissements au sud de Ouagadougou, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara a successivement lancé les épreuves de dessin batiment (BEP technologique) et de dictée (BEPC).

Le ministre Ouattara a recommandé aux surveillants, "la vigilance et le sérieux" durant tout le long du processus.

"Soyez alertes. Ne travaillez pas comme dans la routine et surtout privilégier la mission qui vous été confiée durant l’examen plutôt que les retrouvailles qui sont effectivement heureuses", leur a-t-il dit.

M.Ouattara a vivement encouragement les candidats et leur a demandé de se départir de ’’toutes les facilités tel que le téléphone portable".

la tournée du ministre devrait se poursuivre jusqu’à Kombissiri et à Pô, deux villes au sud du pays situées respectivement à 45 et à 150 km de la capitale.

L’Office central des examens et concours du secondaire est chargé de l’organisation du BEPC, du BEP et du CAP.

Pour cette session 2013, environ 157.000 candidats prennent part à ces examens. Le lancement des épreuves du baccalauréat est prévu le 27 juin prochain.

ALS-TAA

Ouagadougou, 11 juin 2013(AIB)

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2013 à 10:58, par Madame Ouédraogo En réponse à : Examens du secondaire : le ministre Ouattara donne le top départ

    J’ai un souci que je voudrais partager avec les bonnes âmes, espérant trouver une solution. J’héberge chez moi une jeune fille de 17 ans pour les travaux domestiques. Elle fait partie des filles qu’on appelle communément "bonnes de maison". J’avais remarqué dès le départ qu’elle parle très bien le français, est propre, soignée et respectueuse. J’ai donc voulu lui donner une chance dans la vie en l’inscrivant aux cours de soir en classe de 3ème. Elle venait de quitter la 4ème mais les parents n’avaient pas les moyens pour la suite de ses études. La famille a été victime des inondations et a dû quitter sa maison pour aller très loin de la ville. Elle s’est mise au sérieux et à bien préparé l’examen. Tout allait bien jusqu’à hier quand elle a été exclue de la salle d’examen pour défaut de pièce d’identité. Elle a fait le sport et les premières épreuves avec sa carte scolaire. On lui dit à mi chemin que cette carte n’est pas valable. Je suis en mission hors du pays ainsi que mon mari. Quel est le recours ? Je trouve cela très injuste. Les élèves en cours du soir sont pour la plupart des enfants de familles nécessiteuses. Il suffit de vérifier leur inscription dans les écoles concernées. Est-ce à dire que les pauvres n’ont plus leur place au Burkina ? Le plus étonnant est que d’autres élèves dans la même situation qu’elle continuent de composer tranquillement. Je suis un peu perdue. Aidez cette fille qui le mérite s’il vous plaît.

  • Le 12 juin 2013 à 11:23 En réponse à : Examens du secondaire : le ministre Ouattara donne le top départ

    En matière d’organisation des examens en général, le Burkina doit se doter de textes qui viendront mettre fin à ces multiples et diverses frustrations annuelles.
    En effet, en ce qui concerne le secrétariat des examens, les Conseillers et Attachés d’ Administration Scolaire et Universitaire sont le type de personnels devant logiquement être retenus pour le secrétariat de tous les examens scolaires. Cependant, il est à déplorer que des responsables prétextant de leur pouvoir discrétionnaire, hypothèquent la qualité et le professionnalisme que requiert le travail de secrétariat lors des examens. Ces proviseurs qui normalement ne devraient pas être nommés à cette fonction, retiennent leur femmes et copines ,souvent même ménagères pour le secrétariat empêchant de fait les administrateurs scolaires d’ exercer une tâche qui st la leur.
    J’en appelle à la conscience et au professionnalisme des ministres en charge de l’éducation pour que des mésures rigoureuses soient pprises pour garantir des examens impartiaux aux résultats fiables.

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