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Etats généraux de l’enseignement supérieur : Les étudiants plus préoccupés par leur quotidien

Publié le lundi 10 juin 2013 à 22h20min

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Etats généraux de l’enseignement supérieur :                                    Les étudiants plus préoccupés par leur quotidien

Dans quelques jours, plus précisément le 13 juin 2013 s’ouvriront à Ouagadougou, les états généraux de l’enseignement supérieur du Burkina Faso. Mais le moins que l’on puisse dire c’est que les étudiants eux, ne semblent pas y prêter une grande attention. C’est même un euphémisme, après avoir rencontré quelques-uns d’entre eux.

Demandez aux étudiants de l’Université de Ouagadougou ce qu’ils pensent ou attendent des prochains états généraux de l’enseignement supérieur et le constat se dresse de lui-même :
Pour les personnes accostées, c’est un sujet qui, de toute évidence, semble assez éloigné de leurs préoccupations du moment. Aussi bien dans la forme que dans le fond.

Allocations et examens

A les écouter discuter entre eux, le sujet d’intérêt actuel c’est le paiement des allocations du ‘’FONER’’, consécutivement à la mesure de blanchiment technique récemment décidée par le gouvernement.

D’autres encore discutent de leurs sessions d’examens qu’ils ont à cœur de réussir. C’est sans doute pour une, eux une équation à une inconnue : celle qui consistera, affirment certains d’entre eux, à sortir de ‘’Guantanamo’’, comme ils appellent désormais l’Université de Ouagadougou.

Relancer la communication

Et pourtant le ministère des enseignements secondaire et supérieur, cheville ouvrière de ces états généraux de l’enseignement supérieur, estime que tous ces problèmes ci-dessus évoqués (allocations, conditions d’études, restauration des étudiants) seront débattus. Il précise même que tous les points seront abordés.

Les étudiants eux, attendent sans aucun doute des actes concrets avant de croire. Echaudés qu’ils sont par les promesses non tenues. Et c’est sans doute ce qui pourrait expliquer cette relative indifférence.

Juvénal Somé

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