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Enseignement secondaire : Les F-SYNTER-SNESS lèvent le mot d’ordre de boycott des examens

Publié le mardi 21 mai 2013 à 23h19min

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Enseignement secondaire : Les F-SYNTER-SNESS lèvent le mot d’ordre de boycott des examens

La Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) ont fait à la presse, le 20 mai 2013, à Ouagadougou, le point de leurs négociations avec le gouvernement. A l’occasion, ils ont annoncé la levée de leur mot d’ordre de boycott des examens.

Les examens de fin d’année scolaire ne sont plus menacés. C’est l’essentiel de l’information portée aux journalistes, le 20 mai 2013, lors du point de presse animé par le secrétaire général du la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), Mamadou Barro et celui du Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS), Samuel Dembélé. Ils ont annoncé que « le gouvernement a révisé son attitude de mépris, et ce changement de comportement est un motif de satisfaction… ».

A écouter les deux responsables, les membres de leurs syndicats respectifs ne sont pas encore totalement satisfaits mais espèrent l’être, du fait de la poursuite du dialogue avec le gouvernement. Dans ce sens, M. Mamadou Barro a souligné qu’une rencontre de travail entre les délégations des organisations syndicales et le gouvernement s’est tenue les 14, 15, 17, 18 et 19 mai derniers. Ladite rencontre, a-t-il indiqué, a porté sur l’évaluation de la mise en œuvre du protocole du 26 mai 2011 et les solutions pour l’exécution des engagements pris par le gouvernement dans ce protocole. Selon lui, la délégation gouvernementale a reconnu que le protocole n’a pas été pleinement mis en œuvre du fait d’un certain nombre de difficultés rencontrées. Elle a, de ce fait, exprimé le souhait du gouvernement de poursuivre le dialogue, en vue de préserver à la fois, les intérêts des travailleurs de l’éducation, ceux des élèves et la paix sociale. Il a précisé que les syndicats de l’éducation ont salué cette démarche et les deux parties ont convenu des mesures pour l’exécution des engagements en souffrance. D’où la mise en place d’un comité bipartite de suivi de l’exécution. Ainsi, pour la plupart des revendications, les échéances seraient fixées au 30 juin et en fin juillet pour les indemnités de logements.

Néanmoins, ils ont déploré les affrontements récents entre les forces de l’ordre et les élèves qui ont déserté les classes pour soutenir la cause de leurs enseignants.

A la question de savoir si les syndicats ne manipulaient pas les élèves, M. Barro a donné son point de vue en ces termes : « Des élèves qui sont capables d’affronter les forces de l’ordre pendant 5 heures de temps ne sont pas des enfants manipulables… Il y’en a qui ont 22 et 23 ans et auraient pu être des pères de familles s’ils étaient au village ! ».

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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