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Fait de chez nous : Elle se sert du « kiki » de son chéri pour lui réclamer de l’argent

Publié le jeudi 16 mai 2013 à 19h50min

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Moctar a disparu dans les « 6 mètres » sans que personne ne sache qui la foule venait de libérer. Agnès, quant à elle, sans honte, maudissait le jeune qui a permis à Moctar de s’échapper. Elle n’a même pas eu froid à l’œil pour conter à la foule la raison qui a valu cette scène entre elle et Moctar.

. Comme d’habitude, le couple Moctar/Agnès venait de passer une belle soirée ensemble. A 3 heures du matin, Moctar décide d’accompagner sa chérie à l’autre côté du goudron. Chemin faisant, Agnès repose sa doléance de mèche à Moctar pour se faire une belle tête le jour de la fête. Comme toujours, Moctar a trouvé un alibi pour ne pas satisfaire Agnès. Fatiguée d’entendre les mêmes mots, Agnès décida de résoudre son problème par la violence. D’abord, elle a voulu profiter d’une inattention de son copain pour dérober son argent. Cette solution n’est pas la bonne. Elle l’abandonne. Ensuite, elle a décidé de prendre la mèche à crédit pour mettre la vendeuse sur les trousses de Moctar.

Là aussi, Agnès n’a pas voulu passer par cette solution. Moctar quant à lui, ne présentait pas une mine de répondre à sa sollicitation. Lasse d’attendre sans rien avoir, elle a pris son mal en patience. Comme quoi, « Il faut être patient avec l’assassin de ton père, quitte à ce qu’il soit à portée de main. Frappe-le fort en ce moment sans pitié ». Visiblement adepte de cette pensée, Agnès a attendu ce jour pour se venger de Moctar. Ce jour, chemin faisant pour accompagner Agnès, Moctar décide de se soulager. Du coup, une sale idée traverse la tête de la jeune fille. Sans mûrir son idée, elle passa à l’action. Quand Moctar a fini de se soulager, Agnès s’est approchée de lui. Elle feint de caresser le « kiki » de monsieur qui ne s’est pas opposé. Au contraire, il a laissé Agnès s’en saisir facilement. La force par laquelle elle a serré le « kiki » de Moctar dans sa main, a tout de suite suffi pour que monsieur comprenne que l’heure n’était pas à l’amusement. Agnès resserre sa prise, la tire et dit ceci. « Aujourd’hui, c’est moi qui décide. Ou bien tu me donnes mon argent, ou bien j’arrache ton « kiki » ». Moctar commence à négocier. Agnès ne veut rien comprendre. Son argent sinon… Les deux sont ainsi restés jusqu’à l’appel du muezzin. De fidèles musulmans se rendaient à la mosquée pour la prière. Des musulmans ont entendu les cris de Moctar et ont voulu comprendre.

Les premiers qui sont arrivés sur les lieux, ne comprenaient rien de la scène. Il a fallu des explications de Moctar pour que les gens comprennent. Toutes les négociations engagées sont restées infructueuses. Agnès continuait de tirer et de serrer sa prise. Pendant ce temps, les cris de Moctar se multipliaient. Un jeune charretier qui passait sur les lieux, n’a pas pu supporter la scène. Pendant que les gens négociaient, il a visé la face d’Agnès et lui a donné un coup de poing très fort. Et elle a immédiatement lâché sa prise et commença à pleurer et à maudire celui qui venait de la séparer de Moctar. Inutile de vous dire que depuis ce jour, les deux se sont quittés pour de bon.

Souro DAO/daosouro@yahoo.fr

L’Express du Faso

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