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Djibrill BASSOLE depuis Bruxelles : « Ma présence ici est la preuve vivante que tout va bien »

Publié le jeudi 16 mai 2013 à 22h01min

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Djibrill BASSOLE depuis Bruxelles : « Ma présence ici est la preuve vivante que tout va bien »

Le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibrill Bassolé, a été victime d’un malaise, lors d’une conférence de presse, le 9 mai 2013 en Turquie. Le 14 mai, c’est lui qui a accueilli le président du Faso à l’aéroport privé Abelag de Bruxelles, venu participer, dans la capitale belge, à la conférence des donateurs sur le développement du Mali.

En bas de la passerelle à l’atterrissage de l’avion présidentiel burkinabè à l’aéroport privé ABELAG de Bruxelles, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé. C’est lui qui a accueilli le président du Faso, Blaise Compaoré. Les deux hommes ont échangé des amabilités avec, force sourire. L’incident du 9 mai 2013 a sans doute, été évoqué, ne serait-ce que brièvement.

Ce jour, en effet, alors qu’il coanimait une conférence de presse à Ankara avec son homologue turc, Djibrill Bassolé a été pris de malaise, puis est tombé. Il se relèvera immédiatement, aidé par des personnes présentes à la conférence de presse. « C’est un coup de barre », avait confié le chef de la diplomatie burkinabè, joint au téléphone quelques heures plus tard, pour justifier le malheureux incident qui lui est arrivé.

Après avoir conduit le président du Faso dans sa suite du Royal Windsor Hôtel de Bruxelles, M. Bassolé ne s’est pas dérobé aux journalistes, qui l’attendaient pour s’enquérir de son état de santé. « Ma présence ici, est la preuve vivante que tout va bien. Malheureusement, ce sont des choses qui arrivent, une situation particulière, dans la fatigue générale, un coup de barre et puis, on passe un moment un peu difficile. La grande leçon que l’on tire est que la machine humaine a ses limites. Il faut savoir la ménager. Je ferai désormais attention », a expliqué le ministre Bassolé. Pour lui, malgré ce qui est arrivé, il doit toujours pouvoir assumer les missions à lui confiées pour le bien du Burkina Faso et de l’Afrique.

« Il faut aussi prier le Tout-Puissant pour qu’il nous donne la force et la santé nécessaires pour conduire les missions au mieux de nos possibilités physiques et intellectuelles », a ajouté le ministre d’Etat. Au sujet du Mali, Djibrill Bassolé a indiqué que la médiation attend de la conférence de Bruxelles, la relance économique du pays.

Parallèlement, il a souhaité que le dialogue puisse être renoué avec les groupes armés non terroristes, désireux d’abandonner l’usage des armes et de reconnaître l’intégrité du territoire malien. Concernant Kidal, devenu le point de refuge de ces groupes, il a confié que le président du Faso, médiateur de la CEDEAO, a été approché et très prochainement, des initiatives seront prises pour régler la question, afin que les élections annoncées puissent se tenir dans un climat apaisé, sur tout le territoire malien.

Gabriel SAMA
(à Bruxelles)

Sidwaya

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