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Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

Publié le lundi 13 mai 2013 à 23h33min

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Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

L’observatoire burkinabè des médias ‘’OBM’’, structure d’autorégulation récemment mise en place, n’aura pas la tâche facile. C’est le constat que l’on peut faire au vu de ce qui s’est passé le 9 mai 2013 au ‘’CBC’’, en marge d’un atelier organisé par le Conseil supérieur de la communication, le ‘’CSC’’.

C’est un violent clash qui a opposé le patron de la ‘’SEP’’, la société des éditeurs de la presse privée du Burkina au président de l’ Observatoire burkinabè des médias. En effet, alors qu’il est Invité à aborder la question de l’autorégulation dans sa communication, une sorte de perche que lui a habilement tendue le ‘’Csc’’, le président de l’ ’’OBM’’ s’est laissé aller à quelques ‘’confidences’’ sur ses futurs chantiers.

Et c’est que là que tout se gâte. Car comme le dit si bien l’adage, c’est souvent dans les détails que se niche le diable.

‘’Sachez mener le bon combat. Sinon…’’

C’est ainsi que Jean Baptiste Ilboudo fait savoir à l’assistance que l’un de ses chantiers sera de lutter contre la ‘’perdièmite’’ dans le milieu de la presse burkinabè. Car pour lui cela participe à dévaloriser le secteur des médias.

Réplique immédiate d’un journaliste qui lui demande alors ce qu’il en est de l’application de la convention collective, restée sur cale depuis son entrée en vigueur il y a plus de cinq ans. Celle-ci était censée améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes. Mais jusque-là elle est coincée entre les intérêts des différentes parties.

Comme à l’affût, le président de la ‘’Sep’’ remet aussitôt les pendules à l’heure et met en garde fermement l’ ’’Obm’’ contre toute tentation de mener un combat qui ne serait pas le sien. Faute de quoi estime le patron du journal ‘’Bendré’’, la structure s’expose ipso facto à son propre sabordage. Comme on le voit donc, le plus dur ne fait que commencer pour les ‘’autorégulateurs’’.

Juvénal somé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 mai 2013 à 20:39 En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

    reguler quoi meme ? de dire la verite ou quoi ? ils ont quoi contre la verite. etes vous corrumpu a tel point ?

  • Le 13 mai 2013 à 21:16, par Sabari San En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

    J’ai pas bien compris : le patron de la "SEP" est pour la perdiémite ?

  • Le 14 mai 2013 à 06:02 En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

    Appliquez la convention collective mes chers patron de presse. La perdiemité, c’est de la corruption mesdames et messieurs les journalistes

  • Le 14 mai 2013 à 07:45, par paulba En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

    article sans tête ni queue....j’avoue ne rien y comprendre Mr le journaliste

  • Le 14 mai 2013 à 07:49 En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

    juvenal, le titre de l’article parait quelque peu excessif eu égard au contenu et à la reqction de SY Sheriff !
    Merci et bonne continuation !

    Un frère de la fac

  • Le 14 mai 2013 à 11:51, par Cicéron En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

    OB quoi ? un autre machin inventé par les anciens PCVistes pour quemander l’argent du gouvernement et d’autres bailleurs de fonds pour bouffer tranquillement. Ces hypocrites sont pires que le clan de Blaise C. Vous ne me croyez pas ? Allez jetter un coup d’oeil dans les comptes du MBDHP, du RENLAC, de la CGTB et autres AJB ou SYNNATIC. Vous saurez pourquoi certaines de ces structures sont dirigées par des retraités ou des malades croulants, sans assemblées statutaires depuis des années. La mal gouvernance ce n’est pas qu’au niveau de l’Etat. Bien d’ONG ou associations sont de vaches à lait de groupuscules sectaires

    • Le 14 mai 2013 à 13:42, par TChrr En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

      c’est vrai mon frère ces gens là critiquent alors qu’ils sont tous corrompus ces organisations le Ren Lac a Près de 02 milliards pour lutter contre la corruption en 03 ans, et cet argent sert à recruter les femmes les cousines et autres militants membres actifs du reseau, Pour la CGT B son ancien patron à la retraite qui a dirigé le syndicat pendant toutes sa vie ( eux ne connaissent pas l’article 37) participent toujours aux activités du ren lac pour le compte de son syndicat et tout cela pour des perdiems comme si lui seul était intelligent à la CGT B, pas étonnant que certains vont jusqu’à se faire couronner chef de marmite ou de calebasse ;

  • Le 14 mai 2013 à 20:10, par Cheriff Moumina SY En réponse à : Observatoire burkinabè des médias (OBM) : Mise en garde ferme de Cheriff Sy

    Mes respects Juvenal

    Il n’est pas dans mes habitudes de répliquer aux propos d’un confrère sur ma modeste personne surtout lorsque ceux-ci sont extraordinaires. Mais les multiples appels reçus dès la diffusion de votre article, l’engagement et la considération que j’ai pour l’OBM m’ont contraint à réagir en t’envoyant un mail avec copie au responsable de « Lefaso.net » et à mon doyen le président de l’OBM en souhaitant qu’il puisse restituer les faits afin d’éviter toutes interprétations.

    Pour toi l’article ne pose pas de problèmes, juste une question de style que j’appréhende mal. Eh bien venons-en !
    J’ai effectivement participé à un séminaire organisée par le Conseil Supérieur de la Communication le 7 mai 2013 au CBC autour du thème « La régulation et l’autorégulation des médias au Burkina : enjeux et défis ». Je n’ai donc pas assisté à votre réunion qui s’est tenue le 9 mai au CBC à moins que ce soit une simple erreur de datation.

    A ce séminaire, Mr Jean Baptiste Ilboudo, Président de l’OBM, a donné une brillante communication portant sur « L’autorégulation des médias au Burkina Faso : le rôle de l’Observatoire Burkinabè des Médias ». Dans la conclusion de son exposé, Mr Ilboudo à fait cas de l’ambition de l’OBM de se positionner comme une instance de forces de propositions réflexive sur des questions telles que la charte du journaliste au Burkina Faso, le manque de rigueur dans le traitement de l’information, les critères et conditions d’accès à la profession de journalisme, la confusion entre communication et journalisme, la perdiemite ou perdiemisation, la définition consensuelle des images violentes et choquantes, le rapport entre une sanction de l’OBM. 

    Etant inscrit sur la liste d’intervention, lorsque mon tour de prise de parole est arrivé, j’ai opiné d’abord sur la communication du Doyen Edouard Ouédraogo, Directeur de publication de l’Observateur Paalga puis ensuite sur celle de Mr Ilboudo. Sur cette dernière communication, j’ai eu à dire que comme le Président de l’Observatoire lui-même l’a souligné, cette instance est née sur la base d’un large consensus et que l’OBM gagnerait à rester sur les nombreuses missions à lui confiées. S’il ouvre de nouveaux chantiers le consensus de départ pourrait se briser et l’OMB mourir. Que l’OBM termine ses chantiers actuels et on pourra en ouvrir de nouveaux. En réponse, le président de l’OBM à tenu à me rassurer que ce ne sont que des réflexions et qu’il est d’accord avec moi car « qui trop embrasse mal étreint ».

    Alors où est la « mise en garde ferme » ? Où est le « violent clash qui a opposé le patron de la ‘’SEP’’, la société des éditeurs de la presse privée du Burkina au président de l’Observatoire burkinabè des médias » ? D’où vient que le président de la ‘’Sep’’ soit à l’affût, pour dire que le combat contre la « perdiemite » n’est pas le combat de l’OBM, de subodorer que « le plus dur ne fait que commencer pour les ‘’autorégulateurs’ ». ? etc…

    Sutor, ne supra crepidam

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