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la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification salue la pratique du « zaï »

Publié le lundi 13 mai 2013 à 18h35min

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la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification salue la pratique du « zaï »

Le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), M. Luc GNACADJA, accompagné par le ministre burkinabè de l’Environnement et du Développement durable, a été reçu en audience le 13 Mai 2013 par le Président du Faso, Monsieur Blaise COMPAORE.

Selon Monsieur Luc GNACADJA, cet échange avec le Président du Faso lui a permis de saluer l’expertise des paysans burkinabè en matière de préservation et de restauration des terres, à travers la technique du Zaï. Aujourd’hui, a affirmé Monsieur GNACADJA, « ce savoir est cité et reconnu par les experts comme un exemple à suivre à l’échelle africaine.

Le Secrétaire exécutif de la CNULCD a assuré le Burkina de la disposition de son institution à « l’accompagner dans la vulgarisation du zaï sur le continent de par son rôle normatif, de partage des connaissances et de suivi-évaluation ».

Luc GNACADJA a profité de l’occasion pour informer la presse du souhait de son institution de voir le Burkina Faso, par le biais du chef de l’Etat, organiser en fin août 2013, une réunion préparatoire africaine de la session des parties à la convention sur la lutte contre la désertification qui aura lieu en septembre prochain en Namibie ».

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 14 mai 2013 à 10:30, par Ousmane SAWADOGO En réponse à : la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification salue la pratique du « zaï »

    Belle trouvaille paysanne le Zaï. J’aurais aimé que dans ce court article, on rendit aussi un vibrant hommage à Yacouba SAWADOGO, ce brave paysan du nord du Burkina qui a eu l’idée de cette innovation technologique vitale pour le Sahel africain et qui en est d’ailleurs un très bon promoteur dans le monde.

    Une idée toute simple de conservation/récupération des eaux et des sols (mais les meilleures idées sont celles qui sont simples) qu’il convient de rappeler pour les lecteurs de lefaso.net :

    Dans les petits trous (les "zaï") creusés dans le sol latéritique stérile un peu avant les premières pluies, les agriculteurs mettent de la matière organique (compost) qui attire les termites. Celles-ci creusent de petites galeries dans le sol et améliorent la structure du sol, de sorte que l’eau peut s’y infiltrer et être conservée. En digérant la matière organique, les termites rendent les nutriments plus facilement disponibles aux racines des plantes.

    Ces "Zaï" peuvent être renforcés par des murets de cailloux qui ralentissent le ruissellement gardant ainsi plus d’eau dans la terre.

    Le "Zaï" amélioré de Yacouba SAWADOGO fait des merveilles partout où il est pratiqué. Il mérite d’être soutenu et développé en terme d’ingénierie matérielle notamment. Tout le monde peut y contribuer, d’une manière ou d’une autre. Libérons nos génies !

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