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Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

Publié le dimanche 12 mai 2013 à 16h54min

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La démocratie a un prix qu’il faut nécessairement payer si on veut qu’elle en soit une véritablement. Elle a ses exigences qui coûtent à la fois de l’argent, mais également d’autres sacrifices qu’il faut accepter de consentir.

A un participant à une rencontre qui, effectivement voulait comprendre la nécessité du Sénat et son caractère budgétivore, Bongnessan Arsène répondait que l’Etat d’exception ne comporte pas de Sénat ni d’Assemblée nationale. Il est donc moins budgétivore en terme monétaire. Mais, il a un coup, cet Etat d’exception qui paraît plus cher : rien que les atteintes aux libertés individuelles et collectives avec tout ce que cela peut comporter comme dérives allant jusqu’à la non-paix. Entre donc la démocratie et l’Etat d’exception, il y a un choix qu’il faut faire.

En 1999, dans son rapport, le Collège de sages indiquait ceci : « la création de la Chambre des représentants visait un élargissement de la démocratie en prenant en compte le fait que les partis politiques ne regroupent pas tous les Burkinabè. Seulement, le caractère consultatif que lui assigne la Constitution ne lui permet pas de jouer pleinement son rôle. Aussi, convient-il de relire le texte de la Constitution pour :
-  lui conférer un caractère délibératif au niveau du Parlement bicaméral,
-  revoir en conséquence ses attributions, sa composition et le mode de désignation de ses membres ».
Auparavant, le même Collège de sages recommandait de « procéder à la nécessaire recomposition de la scène politique nationale en vue de favoriser l’expression d’opinions plurielles et une participation plus large et active de toutes les populations dans un véritable esprit de multipartisme ».
A Ouahigouya en 2009, lors de son discours à la Nation, le président du Faso disait ceci : « La construction de la démocratie et de l’Etat de droit est une œuvre de longue haleine qui exige de nous un esprit d’ouverture et le respect de l’autre.

A ce titre, j’invite l’ensemble des citoyens à approfondir les réflexions sur les réformes politiques indispensables à l’enracinement, dans notre société, des valeurs de démocratie et de citoyenneté responsable.

Le perfectionnement continu de notre système politique est aujourd’hui un impératif qui requiert la modernisation des instruments de la gouvernance de l’Etat, en référence aux attentes légitimes des populations ». C’est sur cette base que la chefferie de file de l’opposition politique a été instituée pour effectivement élargir le dialogue entre le pouvoir et l’opposition et permettre ainsi l’encrage de la démocratie. Il dispose d’un budget et peut donc de ce fait paraître aussi budgétivore voire inutile dans la mesure où dans d’autres pays il n’existe pas de chef de file de l’opposition. C’est également sur cette base que le Conseil consultatif sur les réformes politiques et institutionnelles a été mis en place. Malheureusement, il s’est trouvé des partis politiques et quelques organisations de la société civile qui n’ont pas accepté de prendre part à ses travaux. Malgré tout, le CCRP a travaillé, a fait le tour du Burkina et a fait des propositions consensuelles, dont la création à court terme du Senat afin de permettre à d’autres Burkinabé qui ne sont pas représentés dans les partis politiques d’avoir voix au chapitre et participer ainsi à l’animation de la vie politique de leur pays.

Exclure une partie des Burkinabé de la vie de leur pays, sous le prétexte que l’institution à partir de laquelle ils devraient prendre part aux questions de portée nationale pose nécessairement problème. Si le Senat est budgétivore, osons dire que la chefferie de fille de l’opposition ne l’est pas moins non plus dans la mesure où en vérité, les partis politiques de l’opposition n’en ont pas besoin pour s’exprimer sur les grandes questions nationales. Le débat qui mérite d’être posé en ce moment, si ce n’est tard, c’est sans doute la composition du Sénat, le mode de désignation de ses membres, et les émoluments des sénateurs.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 12 mai 2013 à 22:11, par toto En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Je suis sur que même l’opposition ne s’en plaindra pas !!!!

  • Le 12 mai 2013 à 22:18 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    a vous entendre débiter de telles inepties mr le journaliste on se demandesi ca tourne bien dans votre tête ! en quoi est ce que le chef de fil de l’opposition, qui n’a que 75 millions de budget alloué, peut être comparer au sénat qui lui requiert la bagatelle de 6 MILLIARDS" JE DIS BIEN 6 MILLARDS" : de budget par an. Même nos petit frères qui bientot iront à l’examen du CEP ne raisonnent pas ainsi !!!!!!

  • Le 12 mai 2013 à 22:22, par Papa En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Ah !Le rapport du Collège de Sages !!! Ou en est on avec les crimes impunis ? Et le R. S. P dont les Sages ont recommadé le démantèlement et son remplacement par un corps d’élite de la gendarmerie.Ne venez pas nous faire sortir ce rapport ici.Si seulement les Sages avaient été écoutés,nous ne serions pas dans cette merde aujourd’hui ou des gens osent parler meme de modifier l’article 37 de la Constitution.Les Sages avaient recommandé cela aussi ?Continuez seulement.

  • Le 12 mai 2013 à 22:24, par zakoula En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Votre analyse est passée à coté des réalités .On demande des instituttions à meme de jouer pleinement leur role sans pour autant sucer le sang du peuple. En quoi le sena nous fera avancé si l’assemblée joue pleinement son role.

  • Le 12 mai 2013 à 22:26 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Mme Kani, je vous avais longuement défendue dans ma précédente intervention. Je récidive en vous adressant mes nouvelles Félicitations pour cet article. L’opposition burkinabè est en train de décevoir les attentes des démocrates comme nous. Quel dommage. Il faut espérer que Zeph redresse la barque qui est en train de sombrer progressivement. Sans doute les gauchos y sont pour ce naufrage suicidaire par des positions aussi maladroites qu’inopportunes.

  • Le 12 mai 2013 à 22:35, par S. Diallo En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Ayons le sens de la mesure. L’institution chef de file de l’opposition ne coûte que 75 millions par an. Le sénat coûtera 6 milliards par an sans compter les infracstructures notamment les locaux et leur coût d’usage en d’autre terme le sénat coûtera au moins 100 fois le coût de l’institution chef de file de l’opposition. Cette institution représente des acteurs qui ont une légitimité du fait qu’ils ont été élu au suffrage Direct.

  • Le 12 mai 2013 à 22:39 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Cette dame semble confondre journalisme et militantisme. Je préfère le CFOP qui coûte 75 millions au sénat qui va engloutir 6 milliards pour récompenser les cdpistes au garage ou en perte de vitesse.

  • Le 13 mai 2013 à 00:05, par Jamanatigui En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    S’il s’agit de l’application des recommandations du collège des sages je pense que certaines recommandations etaient plus pertinente que la mise en place d’un parlement bicameral.
    A t-on appliqué la recommandation sur la verité-justice-pardon ? Les Burkinabé ne sont pas allé directement au pardon en occultant la verité et la justice.
    Franchement l’état de la démocratie, sa viabilité n’a rien avoir avec le nombre des institutions mais du respect qu’on envers ces institutions. Il y’a moins d’un an nous etions à 111 deputés, ce qui etait déjà trop pour ce petit pays pauvre, aujourdhui nous sommes à 127 deputés pendant qu’on crie à tous les niveaux qu’il n’y pas d’argent.
    Il n’y pas d’argent pour amélliorer le quotidien des Burkina mais il y’en a pour satisfaire les caprices des princes du jour. C4simplement ecoeurant.

  • Le 13 mai 2013 à 00:30, par DZ En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Je me demande pourquoi le gouvernement LAT se laisse facilement tomber dans les pièges de ses "ennemis" ; le cenat est un acquis, il ne reste plus en réalité que sa mise en place pratique (nomination ou designation ou élection des senateurs) alors pourquoi ré-ouvrir cette palabre inutile sous prétexte de mener des concertations avec la classe politique, la société civile...etc sur le sujet ? C’est toute ces concertations à tout va qui fragilise d’avantage l’autorité de l’état. Même cette histoire de revenir sur le mode de désignation des senateurs, il ne faut revenir sur rien. Ceux qui avaient d’aussi bonnes idées n’avaient qu’à participer au CCRP.

    • Le 13 mai 2013 à 10:47, par sérein-sérein En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

      Dz nous raconte de nœuds non profilés. Le CCRP, mon œil ouaih, de quel consensus parles-tu mon cher ?
      Cette moribonderie illégitime ne saurait être une référence.
      Mieux vaut prendre en compte les différentes suggestions que de jouer à se bomber le torse avec une suffisance à la Yoda Alino. On vous suit mais on ne vous croit pas du tout.

  • Le 13 mai 2013 à 00:36, par Nanga En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Kani, le senat va couter aux contribuables au bas maux 6 milliard. cela permet d prendre gratuitement en charge 109091 cesariennes. si on sait que par an on fait environ 2500 cesariennes. fait le compte. par consequent une reduction d la mortalite maternelle. cela montre que l on a d autres priorites que le senat. la duree du mandat etant d 6 ans, fai le rapport av 36 milliard. pauvre de nous.

  • Le 13 mai 2013 à 01:16, par McArthur de Montréal En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Cette journaliste-là, elle est en train de nous montrer pour qui elle roule. Mange bien et défend ce régime pourri. Au moins, les choses sont assez claires maintenant. Moi je n’espère plus un écrit crédible de toi.

  • Le 13 mai 2013 à 02:39 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Osons supprimer l’Assemblee National, car en verite il ne sert a rien.... Que celui qui veut s’opposer me cite une action contraire a celui du gouvernement que notre AN a pu mener depuis 1991.....
    Arreter de succer le sang des Burkinabe, messiers les politiciens.....

  • Le 13 mai 2013 à 06:44, par Nanga En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Le budget annuel du senat permet de prendre gratuitement en charge 109091 cesariennes. sachant q par an au burkina, on fait 2500 cesarienne environ. faisons l rapport. cela permet de diminuer la mortalite maternelle.

  • Le 13 mai 2013 à 06:47 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    beh oui j’avais pas pense et si on supprimait le budget accorde au chef de fil de l’oppositionet les aides aux medias on allait economiser pour injecter cet argent dans ’leconomie.

  • Le 13 mai 2013 à 06:54, par Sylvain En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Monsieur KANI, avec cet écrit on n’a pas besoin de vous connaitre pour vous qualifier. Vous êtes simplement nul . Vous avez été journaliste avec quel niveau ? Putain

  • Le 13 mai 2013 à 06:59, par latif En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    On dépoussiere le rapport du collège des sages quand il ya un extrait qui semble arranger le pouvoir en place. Dans ce rapport plusieurs recommandations plus pertinentes n’ont pas encore connu un début de mise en oeuvre. La 2ème chambre dont parlait d’ailleurs les sages est une chambre apolitique alors le sénat sera politisé a outrance. 90 de ses membres seront désignés par le PF. Les autres seront les mouvaciers et autres courtisants zélés. Bref une chambre pour caser les frustrés du et aigris du cdp et recompenser les alliés. Rien d’autre.

  • Le 13 mai 2013 à 07:12 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    vou voulez bruler le pays pour vo propre interet ? now tt les politicien revien o peuple pour fair le combat pour eux, apres avoir bien voler et manger avec ODP/MT now CDP, Ton Sank aide nous a deloger le pouvoir et l’opposition qui on soutenu le pouvoir dans le temps

  • Le 13 mai 2013 à 07:13 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    UN JOURNALISTE DOIT AVOIR DES ANALYSES PERTINENTES. DANS TOUS VOS ARTICLES VOUS NE FAITES QUE DÉFENDRE LES REFORMES POLITIQUES SURTOUT LE CCRP. C’EST VRAI QUE CETTE STRUCTURE FAIT UN TRAVAIL REMARQUABLE, MAIS CE N’EST PAS POUR AUTANT QU’IL FAUT LA DÉFENDRE A TOUT POINT DE VUE.

  • Le 13 mai 2013 à 07:18, par Un Gondwanais En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    KANI, là tu es vraiment à côté de la plaque ; parce que si les partis d’opposition n’ont pas besoin de la chefferie de file pour s’exprimer sur les grandes questions nationales, encore moins cette partie des burkinabè n’a besoin du sénat, pour prendre part aux questions de portée nationale. Et de grâce évites cette comparaison de budgets incongrue.

  • Le 13 mai 2013 à 07:54, par GO En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Ma chère Dabaoué Audrianne KANI !
    On ne sera jamais d’accord avec ce gouvernement d’utiliser une telle sommes pour un sénat.
    La démocratie, veut bien que nos gouvernants trouve une solution pour améliorer le quotidien des Burkinabé.
    Si ce gouvernement n’a pas eu de solution pour maintenir le prix du gaz, ce n’est pas ce sénat qu’on va accepter.
    Si aujourd’hui, on a vu le prix de plein de produits s’augmenter, c’est dû à l’augmentation du prix du carburent.
    Et cette augmentation d’essence, le premier ministre disait que c’était pour sauver la SONABHY qui avait des difficultés financières. Et voila tous les Burkinabé qui doivent pour la mauvaise gestion de nos gouvernent. A l’époque, beaucoup ont demander un audite. Et rien ne sait passer.
    Même les arachides qu’on attachait à 25f est vite passé à 50f.
    Si l’état n’a pas d’argent pour d’abord résoudre ces problèmes et ont l’argent pour un sénat, ils font bien allumer un feu et ne pourront pas l’éteindre.
    Il y a bien des journalistes quand on voit leur réaction, on sait vite comment ils sont parvenu à ce métier.
    Sinon, personne même étant du pouvoir ne ferra de telles comparaison.
    Ce sont des gens comme ça qui créent des problèmes à nos dirigeants car il veut à manger et dira que c’est ça contribution.

  • Le 13 mai 2013 à 07:54, par Attention ! En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Et si on supprimait aussi la Présidence du Faso ?

  • Le 13 mai 2013 à 08:21, par BISSA ARACHIDE En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Bonjour chers tous

    Dans un processus de développement, l’action a toujours un fondement en termes d’apports concrets pour accélérer le développement (économique, social et politique), la gouvernance en un mot.

    Dites-moi, de façon précise, si le sénat est un facteur de développement pour le Burkina à l’heure actuelle ? Qu’est-ce qu’il apportera concrètement ?

    "C’est vrai qu’on ne peut pas finir avec la misère avant de faire certaines choses, mais celles-ci devront contribuer à réduire la misère. Sinon, elles n’auront pas de légitimité".

    Pour moi,le Sénat, c’est bien mais pour le moment ce n’est pas une priorité. J’oubliais..! Excusez-moi pour mon ignorance ! En politique , c’est une question de rapport de forces et d’intérêts ; le peuple on s’en souviendra dès qu’on aura fini de défendre ses intérêts ; et à quand la fin de la défense de ces intérêts sous les cieux africains ? Bien malin qui saura le dire.

  • Le 13 mai 2013 à 08:26, par patoin En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    SI C’ETAIT UN SUJET DE DISSERTATION TU ETAIS HORS SUJET.

  • Le 13 mai 2013 à 08:28, par l’AFRICAIN En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    "La chefferie de file.. peut paraître budgétivore,voire inutile" Quel raisonnement simpliste !!! Les ministères et l’Assemblée nationale sont budgétivores,doit-on en conclure qu’ils sont de ce fait inutiles ??? Mettez un minimum de travail intellectuel dans vos écrits SVP et arrêtez de vouloir tout nous faire avaler

  • Le 13 mai 2013 à 09:03, par Ximo En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Vraiment navré mais je ne serais pas honorer de vous avoir en collégialité.
    Faire du journalisme, ce n’est se mettre à déverser tout et n’importe quoi, n’importe comment ! Cet article aurait eu du sens si seulement il avait bénéficié de l’expression d’une maturité d’analyse des questions juridiques.
    Comparer un coq et un dindon c’est plutôt léger comme intelligence !
    Vous feriez mieux d’apprendre à analyser plutôt que de persister à nous servir des articles aux allures d’opinions de cabaret !

  • Le 13 mai 2013 à 09:16, par Nada En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Mme la journaliste, apparemment vous êtes pour qu’on jette le bébé avec l’eau du bain parlant du chef de file de l’opposition. Sa légitimité ne souffre d’aucun débat d’autant plus qu’on commence à voir une opposition digne de ce nom au Burkina. Il est utile à plus d’un titre contrairement au Sénat qui n’est qu’un doublon de l’assemblée nationale. A la lumière des expériences d’autres pays africains on peut dire que le Sénat n’est vraiment pas utile pour un pays comme le Burkina. A l’image du Sénégal qui a essayé et qui y a renoncé et qui présente aujourd’hui un visage politique plus démocratique par comparaison à notre pays, le Burkina ne devrait pas franchir le pas. Il ne suffit pas d’avoir un emballage démocratique pour se prévaloir de l’existence d’une démocratie au Faso. Et d’ailleurs la démocratie n’est pas un prêt à porter et ne passe pas nécessairement pas la création d’un Sénat

    • Le 13 mai 2013 à 11:42, par sans parti En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

      le senat est un maillon manquant de la chaine de la démocratie, sa mise en place va permettre de contrebalancer les errements ou l’effet caisse de résonance de l’assemblée nationale ; le sénégal ke tu cites a ses réalités, le burkina également ; ke sais tu de l’avenir de ce pays frère s’il ne va pas revenir en arrière pour remettre en place son senat. je pense qu’il faut positiver sur le senat burkinabé, c’est le prix à payer pour notre démocratie, sinon c’est à la démocratie qu’il faut renoncer tout simplement, et là, vous tracerez un boulevard au capitaine BC pour ce que vous pouvez imaginer.

  • Le 13 mai 2013 à 09:52, par Le moine copiste En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    M.le journaliste votre article est sans interet meme si tu mange avec le regime sache raison gardee 6millard pr le senat 75 millions pour ccfop l ecart est net dans le context actuel marque par une pauperisation generale le peuple just aura comme reflexe le rejet du senat.ke la sagesse guide les bonzes du regime

  • Le 13 mai 2013 à 10:13 En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Comme quoi les femmes n’ont jamais pu ecrire quelque chose de bon.

    • Le 13 mai 2013 à 12:06, par HEHE En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

      Pardon laisse les femmes à côté. je préfère 75 millions de budget à 6 milliards (qui pourraient équiper 6 CHR en scanners pour nos populations). Héhé, on continue le plaidoyer pour nos scanners.

    • Le 13 mai 2013 à 12:48, par Nick En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

      Quelles platitudes ! Ce journaleux s’est carrément planté. Et cela est très dangereux pr ce pays que Thom Sank a mis tout son savoir-faire à réveiller et surtout à le faire marcher. Un journaliste mal formé et surtout mal informé est tel un chauffard de car qui roule droit dans le mur avec ses passagers à bord. Degrace ! Adriane Kani épargne nous ta nullité intellectuelle et ton incapcité de discernement. Tu as faim mais ça c’est pas ton repas. tu devras attendre encore, corrompu . Regarde autour de toi et tu comprendras la douleur de ce peuple. Désolé ! mais j’avais de l’estime pr toi. C’est vrai que ns pouvons avoir des points de vues differents autour de certains sujets mais celui-ci, il faut ètre borné comme toi pour gaspiller de l’encre comme tu l’as fait. Si tu n’as rien à rien dire, chante pr endormir tes enfants.

    • Le 13 mai 2013 à 15:35, par mon avis En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

      SVP !
      Laissez les femmes tranquilles.
      Croyez vous que toutes les femmes analyseraient comme elle ? Le budget du sénat permet de construire des amphis pour nos pauvres frères et sœurs étudiants en souffrance depuis des années. En plus, comme l’a dit mon prédécesseur, ce budget permet de payer tant de scanners pour nos malades qui meurent tous les jours.
      Sachons prioriser les choses SVP, chers gouvernants.

  • Le 13 mai 2013 à 10:55, par wendlamita En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    bjr, vs dites qu’il faut elargir la base du dialogue et permettre les burkinabé qui sont pas dans les partis politiques de s ’exprimer, mais à entendre les gens parlés, et les articles on se rend compte ce sont les meme qui vont s’y retrouvés. Le PF va nommé au moins 3O personnes, et la cheferie et les associations seront representées, et les colectivités territoriales, quelless difference avec l AN actuelle ou ce st presque les memes composantes : tout le monde connait le degré de politisation de notre cheferie traditionelle, et de nos associations ; la seule difference c est peut etre la diaspora mais là oci à lire les articles sur la lutte que se mement nos compatriote pour le leadership à l" etranger on n es pas sorti de l auberge, c est evident que ca cache des ambitions politiques.
    pour moi le senat serai un doublon de l’ assemblée nationale actuelle
    et son caractere budgetivore ne saurait etre comparé à celui du chef de file de l opposition

  • Le 13 mai 2013 à 17:46, par Idriss En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

    Nous avions par le passé eu notre 2ème chambre. Pourquoi a-t-elle été dissoute ? Parlant de la prise en compte l’ensemble des Burkinabè, le CES ne joue-t-il pas ce role ?
    Au stade actuel de notre démocratie ou même la majorité n’est pas libre de ses décisions, que pourra un sénat ? Par contre, le chef de file de l’opposition permet de donner un son de cloche de la minorité au niveau du parlement.
    L’analyse ci-dessus décrédibilise le travail du journaliste. Il n’y a aucun recul et on n’y voit que l’achat de conscience. Ce qui est dommage.

    • Le 14 mai 2013 à 18:45, par BIBEGA En réponse à : Autant le dire… : Et si on supprimait aussi le chef de file de l’opposition ?

      Je Félicite le journaliste pour ce qui concerne la forme de son travail.
      Quand au fond de l’analyse, je partage également ce qui a été avancé.
      Cependant, s’il faut reconnaitre que le chef de file de l’opposition est inutile et sans sens (à part qu’il qu’il permet de financer des opposants pour faire leur travail d’opposition ; ce qui n’est pas nécessaire à mon sens), je pense que le Sénat est tout autant inutile pour l’instant pour notre pays.
      ce qu’il faut à notre pays, c’est une réforme totale de son système Politique. Il faut mettre en place une démocratie qui convienne à nos réalités au lieu de faire du copier coller du modèle occidental.
      Les partis Politiques conquièrent le pouvoir exécutif ;
      La représentation Nationale est assurée par les représentants des conseils régionaux .
      Les conseils régionaux seront constitués à partir des villages, par consensus les villages désignent deux représentants ou plus qui se réunissent à l’échelle départementale pour désigner des représentant départementaux, qui eux à leur tour choisissent pour le compte de la province leurs représentant. ceux-ci à leur tour désignent les représentant provinciaux qui siègeront au conseil régional et au niveau du conseil régional on choisira les représentant qui siègeront à l’assemblée nationale ;
      Cela permettra de réduire le nombre de députés mais en même temps permettra de prendre en compte les vraies préoccupations des populations puisse que les représentants du peuple siège au conseil régional et sont imprégnés des réalités de leurs populations.
      de plus ces représentants ne pourront pas être imposés au sein d’un partis puisqu’ils seront élus par consensus.
      L’action Gouvernementale sera mieux contrôlé car les débats ne seront pas orientés (opposants et partis au pouvoir), mais plutôt orientés vers les attentes des populations.
      En dehors de tous les politiciens sont pareils blanc bonnet bonnet blanc ils ne luttent que pour leurs propres intérêts quelque soit celui qui viendra au pouvoir.

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