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JCI Ouaga Golden : 48h pour outiller les jeunes en matière d’entrepreneuriat

Publié le lundi 6 mai 2013 à 21h49min

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JCI Ouaga Golden : 48h pour outiller les jeunes en matière d’entrepreneuriat

« Oser entreprendre : Réussite sociale et Développement économique de la nation », c’est autour de ce thème que les membres de la Jeune Chambre Internationale ont tenu à Ouagadougou les 4 et 5 mai 2013, la 2è édition des Journées de l’entrepreneuriat. Placée sous le patronage de Basga Emile Dialla, ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, sous la présidence de Birahima Nacoulma, président du Conseil national du patronat burkinabè et sous le parrainage de Léonce Diarra, directeur de Elite voyage, cette édition a été animée par des communicateurs rompus sur les questions que soulève le thème retenu.

Pour « soutenir les efforts de l’Etat burkinabè à travers ses dispositifs » d’accompagnement des jeunes, la JCI Ouaga Golden, a voulu donner, à travers ces journées de l’entrepreneuriat, les outils nécessaires aux jeunes désireux de créer leurs propres entreprises ou de les consolider pour plus de prospérité.

Il s’est agi au cours de ces 48 h d’informer les participants sur les dispositifs du ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi pour accompagner les jeunes diplômés dans leurs initiatives entrepreneuriales. L’information juste sur les dispositifs de la Maison de l’Entreprise en faveur des jeunes créateurs d’entreprise, a également été donnée.

Des jeunes aptes à créer les conditions de leur réussite sociale

La culture de l’esprit d’entreprise et de talents de jeunes leaders audacieux et persévérants, a été enseignée au cours de ces 48h par des personnes ressources. L’occasion a aussi été celle de la formation des participants aux techniques de création d’entreprise et de rencontres « B2B » en vue notamment d’échanges de contacts professionnels avec des entrepreneurs exemples.

Avec ces outils, le représentant du ministre en charge de la Jeunesse dit penser que « l’initiative va permettre à des jeunes de s’engager résolument l’entrepreneuriat et à créer leurs propres structures privées ».

Après tout, il appartient aux participants, aux dires du président JCI Ouaga Golden, Oumar Ouédraogo, « de créer leur devenir, un lendemain meilleur pour chacun d’eux ». Et de préciser qu’au « terme de ces journées, ils doivent pouvoir créer les conditions de leur réussite sociale et contribuer au développement de toute la nation ».

JCI Ouaga Golden entend pérenniser ces occasions de formations au profit des jeunes. Déjà, annonce Oumar Ouédraogo, « nous sommes en train d’élaborer le projet-document pour la 3è édition ; et nous pensons pouvoir la tenir à cette même période l’année prochaine ». « Rien ne nous arrêtera, parce que ce combat, c’est un juste combat », a-t-il martelé.

En attendant, les participants à cette 2è édition retournent chez eux avec une attestation de participation portant la griffe du président national JCI-Burkina, Gaston Palenfo.

Dans l’économie numérique aussi, il y a de l’import-export

Dans sa communication sur le thème « Les enjeux de l’économie numérique : expérience de Lefaso.net », Dr Cyriaque Paré, promoteur de Lefaso.net, 3è site le plus visité au Burkina après Facebook et Google, s’est beaucoup appesanti sur les opportunités qu’offre l’internet aujourd’hui. Ces opportunités, a-t-il indiqué, sont immenses, accessibles sans nécessairement de gros moyens, et sont sources d’énormes profits.

Il n’y a pas que le commerce traditionnel basé sur l’import-export (fort prisé par nos opérateurs économiques) qui offre des opportunités de réussite professionnelle et financière. L’internet aussi procure de l’argent. Même le seul fait de créer et d’animer un blog avec des sujets intéressants peut aujourd’hui générer des revenus non négligeables pour son promoteur. Pour souligner les opportunités qu’offre l’économie numérique, le communicateur a rappelé que les hommes les plus riches du monde, à savoir le mexicain Carlos Slim et l’américain Bill Gates, ont fait leur fortune dans les TIC, un secteur où l’on exploite non pas les matières premières mais la matière grise, une matière grise que tout homme possède.

C’est donc un enseignement fort riche sur les opportunités qu’offre l’outil informatique, qui a été prodigué aux jeunes visiblement animés d’une attention toute particulière pour en savoir sur l’expérience de leur site préféré d’informations.

Il leur revient de savoir saisir ces opportunités en se donnant les moyens - en termes surtout de persévérance et de créativité- pour résister aux difficultés de départ. Lefaso.net, a rappelé le Dr Paré a été créé en 2003 avec moins de 50 000 FCFA et mais beaucoup de sacrifices personnels des promoteurs qui ont travaillé bénévolement pendant plusieurs années avant d’en faire une entreprise qui emploie aujourd’hui 11 salariés permanents. Un exemple de réussite donc dans le domaine de l’économie numérique qui peut inspirer.

De la Jeune Chambre internationale (JCI)

Fondée en 1915 par Henry Gissenbier, sous la dénomination d’ « Association des Jeunes Hommes pour le Progrès Civique », la Jeune Chambre Internationale a connu de nombreuses mutations au cours de son évolution. Comptant plus de 400 000 membres, elle est de nos jours présente dans près de 120 pays dans le monde. Membre de cette Communauté Mondiale de Jeunes Citoyens Actifs qui a pour mission d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs dans la communauté, la Jeune chambre Internationale Burkina Faso (JCI Burkina Faso) totalise près de 1000 membres, repartis en 30 Organisations Locales Membres (OLM). Parmi ces OLM, figure la JCI Ouaga Golden qui est née le 30 avril 2005.

Fulbert Paré
Lefaso.net

Quelques participants apprécient

Djakaridja Tiendrébéogo, Ingénieur en génie civile :

Je tiens tout d’abord à remercier Ouaga Golden pour son initiative. J’avais assisté à la première édition, et j’avoue que cette seconde édition fut une réussite. J’ai constaté que si je me basais seulement sur les acquis de la première édition, je ne pourrais pas faire grand’chose. Mais aujourd’hui, il y a eu beaucoup de communication sur divers thèmes assez intéressants. Il faut avouer que cela a été une réussite acceptable pour moi.

Je suis ingénieur en génie civile, et franchement je veux entreprendre. Il y a maintenant plus de cinq ans que je suis dans le domaine, et je veux maintenant voler de mes propres ailes. Dans ce sens, j’ai eu assez de contacts aujourd’hui, et je pense bien que ça peut promettre.

Avec ce qu’on a appris, surtout l’idée qui nous a été enseignée et selon laquelle il revient à chacun de se creuser la tête, on peut s’en sortir, si la volonté y est.

Zongo Stéphanie, étudiante en année de Maîtrise en Communication, option Communication pour le développement, à l’Université de Ouagadougou et non membre de la JCI :

Ce qui est apparu le plus important à mes yeux au cours de cette formation, c’est apprendre à faire le plan d’affaire et surtout les méthodes d’accompagnement du Ministère de la jeunesse et de la Maison de l’entreprise.

Tout le monde veut se lancer dans l’entreprenariat, mais ce n’est pas donné à tout le monde. On a appris les b-à-ba pour se lancer dans l’entreprenariat.

Je suis là parce que j’ai un projet, mais je n’ai aucun fonds. Néanmoins, je pense qu’à partir d’aujourd’hui, je pourrai faire un bon plan d’affaire.
Aux organisateurs, je dis merci pour l’initiative, merci d’avoir pensé à accompagner tous ces jeunes qui veulent entreprendre. Maintenant, on espère qu’à partir de là, les plans d’affaire que nous allons élaborer pourront bénéficier d’un accompagnement financier. Ce n’est pas intéressant que les journées de l’entreprenariat s’arrêtent juste aux formations et communications.

Propos recueillis par Fulbert Paré

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