Tout comme à la 1ère et 2e édition, les Etats-Unis sont très présents à la 21e édition du Festival Jazz à Ouaga. En plus d’appuyer techniquement les organisateurs de ce festival, l’ambassade a encouragé la participation d’un groupe venu du Pays de l’oncle Sam, J-Metro. Originaire de Houston (Texas), J-Metro est composé de cinq jeunes musiciens très connus et appréciés par les amoureux du Jazz.

Souvent considéré comme une musique élitiste, le Jazz est pourtant, de l’avis de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Thomas Dougherty, très populaire. « Aucune musique n’est plus universelle que le Jazz. Ainsi, malgré ses racines américaines, personne ne peut aujourd’hui, à mon avis, prétendre que le Jazz, une des musiques influentes les plus populaires, ouvertes, démocratiques et innovantes du monde entier, lui appartient », a indiqué le diplomate.

Au cours d’une soirée bien arrosée, les membres de J-Metro ont démontré aux convives ce qu’ils savaient faire.

Présent à Ouagadougou dans le cadre du Festival Jazz à Ouaga, le groupe animera des concerts et aussi une série d’ateliers avec des musiciens locaux à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.

Créé en 1992, le Festival Jazz à Ouaga a évolué avec le temps. Et selon Tom Genton, directeur du centre culturel américain au début du festival, « c’est devenu le plus grand festival de musique d’Afrique ». Pour cette édition, ce sont une quinzaine d’artistes d’Afrique, d’Amérique et d’Europe qui se produisent.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net