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Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

Publié le dimanche 21 avril 2013 à 18h36min

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Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

Ainsi, au nom de la paix sociale, du dialogue et de la santé pour tous au Burkina Faso, le gouvernement a plié l’échine devant le Syndicat nationale des travailleurs de la santé humaine et animale (Syntsha).

Alors que le Premier ministre lui-même avait indiqué, devant la représentation nationale, donc le peuple burkinabè entier, qu’il n’était pas question de revenir sur une telle décision. Et on avait dit : l’autorité a parlé. Puis, volte-face. Le gouvernement, face à la pression du Syntha revient sur sa décision. A dire donc que le Syntsha est trop fort.

Désormais, il va falloir lui remettre le ministère de la Santé. Seulement, ce qui choque, si on doit être choqué, c’est cette pauvre dame, avec son bébé dans le ventre, qui a perdu la vie en voulant la donner. Alors que sans doute elle aurait survécu si… Bref, faisons son deuil, les larmes aux yeux. Kaboré Naguebzanga lui, retrouve son boulot, grâce à la solidarité de ses pairs de la santé. A Séguénéga ?
Avis aux autres Syndicats : la lutte paie, elle paie très fort quand on sait où taper et comment le faire. Au gouvernement : il est facile de rengainer. Mais, le plus dure est derrière. Qu’en sera-t-il si un gendarme, un militaire ou un policier dans l’exercice de ses fonctions fauche un citoyen et que celui-ci trouve la mort ? Qu’en sera-t-il si, pour un bidon d’huile, un petit sac de haricot et de riz thaïlandais ou japonais vieux de dix ans, un « enseignant de brousse », reconnu coupable est licencié et que son syndicat demande sa réintégration ?
Comme on peut bien le comprendre, une fois de plus, le gouvernement vient de perdre ses gouilles. Ouvrant ainsi la porte, comme ce fut le cas en 2011, à toutes sortes de revendications, aussi abusives les unes que les autres. Pour ce qui me concerne, la prochaine fois, quand ce sera mon tour, je me débrouillerai pour me retrouver sur le dôme du palais de Kossyam, avec un bidon d’huile et une pierre blanche à la main. De là, j’exigerai que Blaise Compaoré vienne pour qu’on parle. De là, je lui demanderai de me dire, maintenant et ici, s’il va faire réviser l’article 37 de la Constitution afin de se maintenir au pouvoir ou non. S’il dit oui, je m’immolerai. S’il dit non, je m’immolerai également. Parce que, on a tout compris. Y a rien en face, y a maïs, comme disent nos frères de l’autre côté.

Peut-être que le gouvernement veut-il montré à l’opinion qu’il est plus conscient que le Syntsha de la nécessité de préserver la paix sociale, d’asseoir un dialogue social constructif et de garantir la santé, donc la vie à tous les Burkinabè. Ce qui peut paraître exact à travers une telle décision. Seulement, cette décision, si elle n’ouvre pas la porte à l’abus, ne lui (le gouvernement) permettra plus de jouer la carte de la fermeté devant quelque revendication que ce soit. En outre, nous avait-il donc menti quand il soutenait que l’anesthésiste Kaboré a refusé de soigner la dame en question ? L’enquête qu’elle brandissait était-elle fausse alors ? Ridicule, n’est-ce pas ?

Je serai le mari de cette dame morte, je déposerai une plainte en bonne et due forme, contre le gouvernement pour n’avoir pas mis en place un plateau technique suffisant pour sauver mon épouse. Ne serait-ce que pour la forme. Parce que, finalement, c’est de cela qu’il s’agit. Le gouvernement est donc responsable. Suffisamment responsable que tous les arguments dont il servait comme défense sont tombés à l’eau après sa décision. A moins qu’il ne vienne dans les prochains jours nous livrer une autre version.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 21 avril 2013 à 22:00, par Aye abefo En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Bien dit. Moi meme j’ai deja mon bidon d’essence et mon briquet. J’arriverai peut etre pas au dome de kossyam... Je vais exiger la demission de LAT.
    Pauvre Burkina, c’est au nom de cette meme paix sociale que certains pensent qu’ils doivent rester au pouvoir alors qu’ils devraient degager pour.
    Je sens que c’est fini. Bientot je connaitrai un autre president pour mon pays depuis ma naissance. Un president et un gouvernement qui ont de l’autorite.

  • Le 21 avril 2013 à 22:09, par Jahkarimo En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    ce comportement du gouvernement serait sans doute la provocation des trouble a l endroit des autres corps de l etat.s il est normal d encourager des faineant dans leur position maladroite,alors, ke le gouvernement attende les betise sous toute ses forme dans ce pays !

  • Le 21 avril 2013 à 23:17 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Vous pleurer la "pauvre dame et son bebe", paix a leur ames, seulement vous ignorez "CEUX QU ON ALIGNAIENT CHAQUE JOUR DES SALLES DE SOINS VERS LA MORGUE, FAUTE DE SOINS, suite a cette tractation idiote un gouvernement IMMATURE ET INCENSE et le syntsha.
    disont la verite, le Gouvernement est coupable de la mort de la dame et son bebe, MAIS AUSSI DE TOUS CEUX QUI SONT MORTS FAUTE DE SOINS.
    quand on finira avec eux ils comprendront !!!!!

  • Le 21 avril 2013 à 23:35 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Dès le début de cette affaire le gouvernement à pris une décision abusive comme le plus part des cas dans notre pays et ce la s’explique dans l’utilisation abusive de l’autorité et l’amateurisme dans un état de droit . Le gouvernement n’a pas à décider de limoger l’agent de santé sans une décision de justice qui prouve sa culpabilité et c’est le même amateurisme qui a pousser le procureur de koudougou à mentir en 2011 pour protéger un flic qui à battu un ado pour une histoire de fesse

  • Le 22 avril 2013 à 00:06 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Que voulez vous ? Il n y a jamais eu de justice au FAso. Le pays est géré sur les humeurs des gens. Même la hiérarchie militaire a accusé inutilement les soldats. Certains ont été arrêté en 2011 sur la base des rumeurs.
    Tant pis aux militaires des autres corps. Ils se sont laissés matés par le Rsp. C est ça aussi le Faso.

  • Le 22 avril 2013 à 02:26, par madjisteves En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    chaque peuple mérite les dirrigeants qu’ils ont, n’est ce pas ? donc ne sont tous pas responsable d’avoir ses dirrigeants, donc fermons nos ...ou agissons. ceux qui se sont immolés n’ont pas bavardés avant de le faire car ceci me rappel l’anecdote du Mr qui veut se pendre et passe dire aux gens je retourne sous l’arbre pour me pendre. c,est le faso 2013.

  • Le 22 avril 2013 à 04:31 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Mes chers amis du forum : j’ai vraiment peur pour l’avenir de ce pays, de cette nation. Que Blaise prolonge ou non son bail à la tête de ce pays, le futur ne m’apparait que bien sombre. Si, comme on nous le laissait entendre antérieurement, l’anesthésiste a refusé d’intervenir dans le cas de la dame, le gouvernement ne s’honore pas dans cette reculade de même que le Syntsha n’en sort vraiment pas grandi. On a l’impression qu’on s’est entendu pour faire le deuil de la justice au détriment de la logique de la force pure, ouvrant ainsi la boîte de pandore. Et à qui le tour demain ? militaires, commerçant, banquier, élèves, policier...etc. Quand on me dit que c’est pour « préserver la paix sociale », je tords de rire ; il faudrait qu’on arrête un peu d’insulter notre intelligence. La vérité c’est que ce pouvoir espère, en agissant de la sorte, éviter que la contestation ne soit déplacée sur un autre terrain, celui de son incapacité, donc celui du "Pacha" Blaise. Quand on a pas encore tourner le dos à une possible modification de l’article 37, mieux vaut éviter toute tempête, prétexte futur pour insister sur la corde du garant de la paix et stabilité sociale qu’est l’homme Blaise...

  • Le 22 avril 2013 à 06:03, par Bouglass En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Kani, il me tarde de voir se réaliser ta promesse de t’immoler. Il y aurait alors un inintelligent de moins pour peupler ce Burkina Faso !! Vivement que tu t’immoles ou te noies !!Comment peut-on condamner l’acte du SYNSHA et établir des parallèles farfelos ? Vous êtes téléguidé mais sachez que le pays mérite des gens qui réfléchissent avant de vomir du ............

    • Le 22 avril 2013 à 07:23, par consciencieux En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      Mon frère Bouglass, je pense que KANI a donné un point de vue, donc il faudra la convaincre dans votre manière de voir les choses et non te mettre à l’insulter. Dans les cas le seul infirmier licencié n’est pas mieux que les militaires , gendarmes et policiers licenciés en 2011. Sache une chose, vous n’êtes mieux que ces corps suscités.Je te rappelle que ces trois corps disposent des services de santé et soignent aussi bien que vous.En plus ils manipulent avec dexterité les armes. Dans tous les cas si tu penses que vous êtes forts pour continuer dans cette pagaille, je te dis non que la recréation prendra fin tôt ou tard avec la manière forte. Donc faites doucement.......

    • Le 22 avril 2013 à 07:30 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      le syndicat ne défend jamais les fautifs . si tu part voler ton bidon d’huile on te licencie et le syndicat s’en fou. le syndicat défend les personnes honnetes.

    • Le 22 avril 2013 à 08:27 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      Je dirais même plus que ce journaliste fait un parallèlisme béat. Est tu entrain d’inciter à la révolte ?

    • Le 22 avril 2013 à 17:35, par Sandaogo En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      Bien dit Bouglass ! Il semble que notre pays a une justice, pourquoi ne pas amener l’affaire en justice et attendre que la lumière soit faite avant de sévir. Quand il s’agit de sévir on ne voit jamais Tiao, qui trouve que les burkinabé sont jaloux, quand il s’agit de faire des erreurs, il est champion et n’a pas honte (démissionne). Ce journaliste m’étonne, voila quelqu’un qui n’a jamais milité dans un mouvement social même pas à l’université, qui se dit journaliste et profite des bénéfices des luttes menées par ses aînés. Pour sa gouverne, qu’il sache que le mari de la pauvre dame est infirmier et à voulu géré la grossesse seul, il l’a mise en observation 2 jours durant et c’est au bout du 3ème jour, voulant aller aux toilettes que la pauvre a perdu connaissance. Le mari est peut être incompétent, mais le médecin n’a pas à attendre l’anesthésiste 6h durant, il devait évacuer la dame... Merde, je suis en train de faire l’enquête à la place du journaleux ou quoi...

    • Le 22 avril 2013 à 17:53 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      Bouglass, je souscrit entièrement à ta réflexion, génial

  • Le 22 avril 2013 à 07:59, par incressa En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Le cas du licenciement de l’anesthésiste de Seguenega est venu confirmé ce qu’on pense de ce gouvernement : amateurisme, légèreté. Et j’ai peur, un gouvernement qui en conseil de ministres prend une decision sans un respect de la loi, alors je me démande si un tel gouvernement peut amener ce pays au developpement, peut nous defendre au niveau de l’international. En parcourant rien que les dispositions juridiques en cas de faute grave d’un agent public, on se rend compte que le conseil de ministres a violé de manière flagrante la loi 013 ; comment cela peut-il arriver ? Avec les nombreux conseillers juridiques des Ministères, comment ne se sont-ils pas rendu compte qu’ils étaient dans une errance totale ?

  • Le 22 avril 2013 à 08:16 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Vous savez mr le journaliste évitez de jeter l’huile sur le feu. Le syntsha a une demarche logique, légale. Et si le gouvernement n’est pas à mésure d.assumer ses responsabilités pendant les grèves du syntsha qu.il interdise le droit de grève dans le secteur de la santé. Le syntsha organisait lui meme ses services minimum mais le gouvernement ne voulant pas négocier disait haut et fort que les grèves n.étaient pas suivies, maintenant que les agents sont soudés on trouve moyen de les diviser. Sachez qu.il y a des agents qui ont récus des réquisitions qui ont été bien rédiger légales et que le syndicat a incité ses militants d.aller travailler car elles répondent aux normes , et si c.etait le meme cas chez mr kaboré, il serait rendu au service, je ne sais pas pourquoi on s.acharne sur mr kaboré. C.etait à son chef de service de prendre la décision d.évacuer la dame au chr de ouahigouya et tout ce drame serait évité. Non le synstha ne defendra jamais un hors la loi, le synstha ne défendra jamais un agent racketteur, tous les agents indelicats mélés dans les cas d.avortement de vol, avez vous entendu le syntsha demandé leur reintègration ? Je pense que le gouvernement a fait un effort de dialogue cette fois ci, ce genre de dialogue est à encourager afin d.éviter les grèves qui sont préjudiciables pour tous. Que le gouvernement poursuive le dialogue car jusque là la plateforme du synstha demeure et que les lignes n.ont pas véritablement bougées. Cher journaliste évitez de comparer les choses qui ne sont pas comparables.

  • Le 22 avril 2013 à 08:23, par kaspersky2013 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    le pays va mal et très mal. je sens que ça va chauffer. un pays diriger par une majorité d’analphabètes. d’après que certains qui à l’hémicycle ont a peine un bon diplôme. que ceux qui ont leur voisins qui sont dans le gouvernement n’ont qu’à les surveiller de près. Ils savent que ça chauffer. et si le jour arrive, ils vont tous s’embarquer dans un avion et fuir nous laisser on va s’entre tuer. soyons vigilant. que chacun s’approvisionne convenablement en vivre et prions le Bon Dieu.

  • Le 22 avril 2013 à 08:58, par Omed En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Salut à tous,Ahaaaann,c’est á cela que Kosyam ressemble ???Bâtiment imposant et certainement plein de luxe...et nous on est assis derrière nos claviers pour dire à Blaise de partir avec des mots ???Le gars ne se sauve de la-bas que si ca tire(2011)...Mais Kani tu fais de faux parallèles,la grêve du Syntsha est légitime(des medecins nous sauvent nos aux périles de la leure dans des conditions inaceptables pour 1pays "émmergent"...Tous savons actuellement que le Faso n’est pas gouverné et que ce n’est qu’une poudrière qui attend de sauter...A bon entendeur salut.

    • Le 22 avril 2013 à 11:03 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      Écouter , Blaise ne doit pas quitter volontairement avant 2015. Mais il ne pourra pas non plus rester après 2015. Il sera chassé comme un lapin par plusieurs chasseurs. Ce qui facilitera sa capture. Ses proches seront traqués. Sa descendance n échappera pas.
      Déjà il a mis le feu au pays. La paix , ce n est pas ce calme que l on voit. La paix, la vraie c est la paix des cœur et de l esprit.

      Autant libérer et réintégrer les militaires radiés. Certains doivent même être réhabilité car ils ont été sanctionné sur des faux rapports. Et le RSP ?

      Au BF il n y’a ni vie, ni espoir ni rêve.

  • Le 22 avril 2013 à 10:04, par Uncitoyen En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Audrianne, un journaliste ne doit pas raisonner comme vous le faites. Un journaliste analyse les faits et tire une opinion. Pour le cas de l’agent de santé ils y’a beaucoup de non dits que vous n’avez pas fait ressortir dans votre article. Il est ressorti que la maladie dont souffrait cette dame n’était plus en charge par le CMA de séguénega. Parce que le gouvernement n’avait plus doté ce CMA de matériel nécessaire . 1-On peut reprocher à cet agent le fait qu’il ne soit pas venu voir la dame pour la soutenir moralement mais on ne peut pas dire que la dame est morte parce que l’agent de santé a refusé d’intervenir.2-Ce que vous ignorez c’est que le conseil de ministres n’était pas compétent pour licencier ce fonctionnaire. En réalité la décision du conseil était illégale. On a induit le président en erreur avec un faux rapport et lorsqu’il s’est rendu compte de cela alors il est revenu sur sa décision. Quand le président a licencié les militaires et les policiers en 2011 est ce qu’il a fait marche arrière ? Ne voyez pas le mal dans toutes les décisions du président.

    • Le 22 avril 2013 à 18:26, par Ib En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      apparemment le président adore se faire induire en erreur. ce n’est pas la première fois que cela arrive. à un moment il doit dire "merde" et sanctionner ceux qui lui produisent de faux rapport mais il n’a jamais rien fait dans ce sens et il ne le feras jamais. et lui seul sait pourquoi il est si laxiste. une décision en conseil de ministres est prise sur des informations fiables et bien précises. si ce n’est pas le cas au burkina, alors on est foutu.

  • Le 22 avril 2013 à 12:21, par ISBAN En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    il faut noter que le gouvernement a pris la décision sans réfléchir car l’inspection de travail lui a fourni un faut rapport avec des déclarations imaginaires. le gouvernement n’avait pas autre choix que de revenir sur sa décision car c’est après avoir pris la décision qu’il a analysé le dossier. le premier ministre, le ministre de la santé doivent être demis de leurs fonction pour faute grave et impardonnable dans un état soit disant de droit. quant aux inspecteurs de travail, ils doivent être sanctionnés pour avoir conduit le gouvernement en erreur. le régime est en train de vaciller et la fin n’est pas loin incha allah !!!

  • Le 22 avril 2013 à 12:23 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Mr KANI, comme on le dit dans le jargon je ne vous sent pas, en fait de plus en plus vous faites plutot du remplissage sans fond, attention à la dérive et quand on parle de professionalisme vous criez au loup !!
    occupez vous de vos faits divers et autres prostituées de Bobo car l’analyse politique ne vous reussie pas, vous me surprenez ou alors votre canard est la recherche de ses marques
    Evitez ce type d’élucubrations

  • Le 22 avril 2013 à 12:40, par Tuensi En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    J’ai bien lu l’article et je suis assez surpis du manque de profondeur dans l’analyse.
    Même un gouvernement a le droit et même le devoir de reculer lorsqu’il s’est trompé. C’est ce qui c’est passé avec cette histoire de décès d’une femme en couche.
    Il y a comme des gens qui mettent des peaux de bannes sous les pieds du PM et celui-ci en bon politique ne devrait pas l’ignorer. On peut relever 3 curiosités :
    1) Etait-ce au conseil des ministres de prendre des sanctions ? Pourquoi les organes compétents au niveau local, puis ministériel n’ont-ils pas été respectés ?

    2) Si le conseil doit prendre des sanctions, tout doit être minitieusement vérifié. Cela a-t-il été fait ? J’en doute. Ceux qui connaissent la localité savent qu’on ne pouvait pas y prendre en charge son cas. Au lieu d’attendre l’anesthésiste, qui ne venait pas (car en grève et cela était connu) pourquoi n’a-t-on pas procédé à l’évacuation de la dame par embulance. Il n’y en avait pas. Donc ceux qui devait faire en sorte qu’il y ait eu une embulance devraient aussi être sanctionnés lors du même conseil des ministres. La médecine n’a pas obligation de résulats, mais elle a obligation de moyens.

    3) Le gouvernement en prenant les sanctions en conseil des ministres n’a pas respecté ses propres textes. Cela doit cesser.

    Pour finir, même si par extraordinaire le gouvernement ne s’était pas trompé, il est préférable qu’il négocie, car il y va de la vie d’autres personnes encore. Si l’on admet que la perte de la vie de cette dame n’est pas acceptable, pourquoi le gouvernement au nom d’une autorité à assurer devrait permettre que des vies soient additionnelement mises en danger ?

    Merci au PM d’avoir compris son erreur et d’avoir reculé. C’est cela aussi être un homme d’Etat. Bon courage à lui pour plus de vigilance, car il n’y a pas que des collaborateurs à ses côtés. Ceux qui veulent sa place et qu’on n’a pas appelés sont en embuscade, pour lui faire commettre d’autres impaires.

  • Le 22 avril 2013 à 13:09, par synetik En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    "Qu’en sera-t-il si un gendarme, un militaire ou un policier dans l’exercice de ses fonctions fauche un citoyen et que celui-ci trouve la mort ? Qu’en sera-t-il si, pour un bidon d’huile, un petit sac de haricot et de riz thaïlandais ou japonais vieux de dix ans, un « enseignant de brousse », reconnu coupable est licencié et que son syndicat demande sa réintégration ?" Ce sont des exemples qui n’ont rien à voir avec le cas Kaboré Naguebzanga tout simplement parce que celui-ci n’a fait que suivre un mot d’ordre de grève. Si l’enseignant au lieu de suivre un mot d’ordre de grève, se comporte en voleur de sacs de riz, il sera purement et simplement puni !
    "Je serai le mari de cette dame morte, je déposerai une plainte en bonne et due forme,..." Vous devriez conjuguer vos verbes au conditionnel ici.

  • Le 22 avril 2013 à 13:24, par wakat En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    grève stupide et immature. Gouvernement irresponsable. Ne jetons la pierre à personne. Nous sommes tous une bande d’idiot ! J’espère que l’ame de la défunte hantera ce monsieur Kabore. Que les vies qui sont perdus pour rien crient justice. Que personne n’oublie, la responsabilité des uns n’exclut pas celle des autres. Ce n’est pas parce que le gouvernement a tort que cet infirmier spécialisé a raison. Rien n’est légal ni légitime. Mais sachez bien que la justice trouve toujours sa voie pour s’exprimer. Soignons près à assumer les conséquences de nos actes. Si mon pays se meurt ce n’est pas la Faute a Blaise mais c’est la faute a tous ces petits mesquins que nous sommes, cette pourriture qui se retrouve dans le coin de chacune des maisons Burkinabé. Je dis ca je ne dis rien mais souvenez vous que je l’ai déja dit

    • Le 22 avril 2013 à 18:12, par Monsieur X En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

      merde arretez de délirer vous !vous savez peut etre ce que c’est qu’un anesthesiste ?une éclampsie ?faite preuve de curiosité car c’est le debut de l’intelligence et arrter de juger tu pourrais etre ce pauvre anesthésiste là...

  • Le 22 avril 2013 à 13:35 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Ma soeur Adrienne Kani tu feras mieux de bien analyser la situation avant de faire de commentaires qui ne sont autres q’une incitation a la revolte, au trouble social ; car vouloir comparer le cas de kaboré N. à celui d’un enseignant qui aurait vendu les vivres ou le materiel scolaire ou à celui d’un commerçant verreux qui vend des produits prohibés toxiques dangereux pour la santé de la population. Ici il s’agit d’un agent qui etait en grève ce qui est reconnu par l’etat d’ailleurs et qui se retrouve licencié. ne me dite pas que le domaine de la santé est sensible car tous les domaines sont sensibles, quand un enseignant grève y a t-il pas une repercution sur l’avenir de nos enfants ? Et pour preuve quand on a licencié des agents de santé a Bobo à la maternité est ce que le syndicat a exigé leur reintegration ? Donc ne meté pas de l’huile sur le feu et evité d’incité à des troubles surtout si on n’est inspiré on se tait.

  • Le 22 avril 2013 à 14:00 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Je pense qu’il faut encourager l.action du gouvernement. Ne jeter pas l.huile sur le feu. Mr kaboré n’a pas refusé de venir l.assister, si l’administration avait respectée la rédaction de la réquisition, si son chef de service avait évacué la dame au chr de ouahigouya s.aurait été autre., le synstha s.inscrit dans une démarche logique et dans un cadre légale, ce qu’il faut savoir il y a des agents qui ont récu des réquisitions bien rédigées et qui ont travaillé pendant les grèves. Jamais le syntsha ne prendra la défense d.un agent indelicat, des agents mélés dans les cas de vol ou d.avortement, ils ont été sanctionnés avez vous entendue mme la journaliste le synstha prendre leur défense ? Le gouvernement vient d.anticiper une crise qui pourrait être préjudiciable pour tous donc venez pas comparer ce qui n.est pas comparable. encourageons le gouvernement à cet effort de dialogue. Si ce dialogue avait eu lieu dès le debut des grèves, si les engagements pris étaient respectés on ne serait pas dans cette situation. Mme ressortez votre plume et signez le dialogue, signez la paix, car on remarque que votre plume a toujours sorti du chiffon.

  • Le 22 avril 2013 à 14:56, par Gomezemsé En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Je suis deçu du personnel de santé dans tout son ensemble. J’ai un frère qui a du se debrouiller pour atteindre Ouaga pour des soins, d’une constipation s’il vous plait. Il servait au nord comme insituteur.
    Et lors de son examen en clinique, le medecin de garde était un agent de la fonction publique. En grève au public et en service dans le privé. j’aurai aimé que le gouvernement fasse le point de cela. Malheureusement, nous n’en n’avons plus au faso...
    Dommage et honte à eux et à vous !

  • Le 22 avril 2013 à 15:14 En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Je pense qu’il faut encourager l’action du gouvernement. Ne jeter pas l.huile sur le feu. Mr kaboré n’a pas refusé de venir l.assister. Si l.administration avait respectée la rédaction de la réquisition, si son chef de service avait évacué la dame au chr de ouahigouya s.aurait été autre. Le syntsha s’inscrit dans une démarche logique et dans un cadre légal. Ce qu.il faut savoir il y a des agents qui ont reçu des réquisitions bien rédigées et qui ont travaillé pendant les grèves. Jamais le syntsha ne prendra la défense d.un agent indélicat. Des agents mélés dans des cas de vol ou d.avortement ont été sanctionnés, avez vous entendue mme la journaliste le syntsha prendre leur défense ?. Le gouvernement vient d.anticiper une crise qui pouvait être préjudiciable pour tous. Donc ne venez pas comparer, ce qui n.est pas comparable. Encourageons le gouvernement à cet effort de dialogue car la plateforme du syntsha demeure . Si ce dialogue avait prévalu dès le debut des grèves, si les engagements pris étaient respectés on ne serait pas dans cette situation. Mme ressortez votre plume et signez la paix, signez le dialogue, car on remarque que votre plume a toujours du chiffon.

  • Le 22 avril 2013 à 18:02, par le bon citoyen En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    Mme Audrianne,

    Vous n’aviez rien compris. Le gouvernement est victime de la mal gouvernance. Le gouvernement a voulu utilisé une situation dramatique pour saper une grève des agents de la santé en vue.
    C’est facile de dire que ce monsieur a laisser quelqu’un mourrir quand on a jamais sauver une seule personne. Vous connaissez combien de vie ce monsieur a sauver ? C’est pourquoi il est difficile de juger les agents de la santé.

    Le gouvernement est prêt à condamner des pauvres citoyens alors que le rapport de contrôle d’état est plein de gens qui ont volé des milliards qui aurait servi à rendre le plateau technique en question opérationnel mais ces gens sont dehors et le PM les connait mais il n’y a rien.

    Quand les agents ont refuser de prendre l’argent des prestations, le gouvernement a compris qui sont les vrais travailleurs

  • Le 22 avril 2013 à 18:28, par Monsieur X En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    on doit se dire la verité,voyez vous le gouvernement est ingrat ainsi que tous ceux qui font des commentaire contre le syndicat !pire ce meme gouvernement a été injuste et DIEU merci la justice a triomphé !
    Bref,les "GUEULARDS" qui ne savent rien de ce que c’est qu’une éclampsie,un anesthésiste,mieux qui n’ont jamais eu à faire à l’hopital ou tout autre service de santé n’ont qu’a se taire aulieu d’user du dilatoire !
    quand au journaliste qui a écrit cette merde là,il fait juste preuve d’inculte sévère !il répète ce que le gouvernement a commit comme bétise"juger et sanctionner à la hate"il y’a certainement peu de gens visionnaire dans ce gouvernement !

  • Le 27 avril 2013 à 13:08, par Rien que la vérité En réponse à : Autant le dire… : La prochaine fois, moi je serai sur le dôme de Kossyam

    AUTANT LE DIRE..... NOTRE PAYS SOUFFRE DE SON SYSTEME DE SANTE ET LE GOUVERNEMENT TENTE DE FAIRE PORTER LA RESPONSABILITE AUX AGENTS DE SANTE. FAISONS UN TOUR DANS NOTRE FORMATION SANITAIRE DE "REFERENCE" POUR SE RENDRE COMPTE DE LA HONTE DE NOTRE PAYS. UN HOPITAL DONT LA CAPACITE D’ACCUEIL NE SUFFIT PAS A ABSORBER TOUTES LES EVACUATIONS JOURNALIERES VENANT DE TOUT LE TERRITOIRE BURKINABE. LES MALADES SONT DEPOSES DANS DES SALLES EXIGUES, MALODORANTES ET MAL AEREES ET CE A MEME LE SOL MALGRE LES SALETES DIVERSES(SANG, VOMISSEMENTS AUTRES LIQUIDES BIOLOGIQUES). LA PRISE EN CHARGE DE CES MALADES SE RETROUVE RETARDEE DU FAIT DU MANQUE DE PERSONNEL DU MANQUE DE GANTS D’EXAMEN ET INADAPTEE DU FAIT DE L’ABSENCE DE CERTAINS MEDICAMENTS D’URGENCE, DU MANQUE DE MANOMETRES POUR OXYGENATION. JE VOUS INVITE A JETER UN COUP D’OEIL DANS LES SERVICES D’URGENCE ET DISCUTER AVEC LES AGENTS DE SANTE POUR VOUS RENDRE DES DIFFICULTES ENORMES RENCONTREES. UNE NOUVELLE POLITIQUE SANITAIRE NECESSITE D’ETRE MISE EN OEUVRE POUR SOULAGER NOS POPULATIONS ;

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