Rencontre premier ministre/ patrons de presse : Un comité technique pour aborder les questions de fond
Ce jeudi 18 avril 2013, le Premier ministre a rencontré les patrons de presse du Burkina. La rencontre dite de concertation qui s’est tenue à la Primature, a finalement débouché sur la mise en place prochaine d’un comité technique dont la mission sera de se pencher sur le mémorandum déposé par les responsables des médias.
Le 23 mars 2013 en marge de la tenue de l’assemblée générale ordinaire de la SEP à Léo, le ministre de la communication porte-parole du gouvernement annonçait dans les semaines à venir, la tenue d’une importante rencontre entre le chef du gouvernement et les patrons de presse.
Près d’un mois plus tard, les deux parties se sont effectivement retrouvées pour échanger autour des préoccupations soulevées par les organes de presse.
La presse privée burkinabè face aux défis du management
Première étape de cette rencontre, c’est d’abord la prise de contact. Et c’est à Luc Adolphe Tiao que revient le mot d’introduction.
« Comme vous, dit-il, je ne doute pas que de la bonne santé économique de l’entreprise de presse dépend celle du journaliste et partant, celles de la qualité de nos prestations ». Mais ajoute le chef du gouvernement, il s’agit d’une réflexion commune dans laquelle chaque partie doit apporter sa part de contribution.
Une préoccupation à laquelle Cheriff Sy, le président de la Société des éditeurs de la presse privée, la SEP, et porte-parole de la délégation de la presse a répondu en faisant valoir la pertinence et la légitimité des propositions contenues dans le mémorandum soumis à l’appréciation des autorités. Elles sont relatives notamment à la fiscalité et à la publicité, pour ne citer que ces deux aspects.
Après la forme, le fond
Le deuxième volet des échanges s’est quant à lui tenu à huis clos. A la fin de la concertation il ressort que les deux parties conviennent de se retrouver dans le cadre d’un comité technique pour étudier les propositions ainsi que leur faisabilité.
Pour Justin Coulibaly le Secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la communication (SYNATIC), il s’agit d’un premier pas louable.
Il reste désormais selon lui, à se pencher sérieusement sur les points inscrits dans le document de travail.
Parmi ceux-ci, souligne-t-il, il y a l’épineuse question de la convention collective qui tarde toujours à être appliquée, du fait des conditionnalités posées par certains acteurs.
Juvénal SOME
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 19 avril 2013 à 08:11, par Attention En réponse à : RENCONTRE PREMIER MINISTRE/ PATRONS DE PRESSE : Un comité technique pour aborder les questions de fond
Mr le premier ministre ou le premier des ministre il faut bien que vous preniez au sérieux l’avenir et le développement des burkinabé au lieu de se pavaner à longueur de journée à des rencontres pas futiles mais somme tout de même.
fausses promesses
promesses non tenues
décisions hasardeuses
etc
Il n’est pas à la hauteur de nos attentes, tenez par exemple :
Mais enfin il doit démissionner après cette manière de gérer la crise au niveau de la santé.
Aussi d’autres responsables devraient être révoqué avec des poursuites judiciaires après tant de souffrances que leur rapport ou décision ont entraîné.
Le 19 avril 2013 à 12:06, par Le lion En réponse à : RENCONTRE PREMIER MINISTRE/ PATRONS DE PRESSE : Un comité technique pour aborder les questions de fond
Monsieur attention, attention a toi. C’est dans les rencontres que naissent les idées du developpement. Pour ma part je soutiens les actions du PM a l’endroit des medias. Tant que les journalistes vont vivre dans des conditions de pauvreté nous n’aurons jamais une presse libre, equitable et impartiale alors j’encourage le comité a oeuvrer pour la mise en application de la convention collective signé depuis 2009 et qui a de la peine a prendre son en vole
2. Le 19 avril 2013 à 08:29, par Augmenter la subvention des médias En réponse à : RENCONTRE PREMIER MINISTRE/ PATRONS DE PRESSE : Un comité technique pour aborder les questions de fond
Aujourd’hui,force est de reconnaitre que les médias contribuent beaucoup à la résolution des problèmes des populations.On a de plus en plus l’impression que tant que la presse ne dénonce ou critique des situations, le gouvernement ne se dépêche d’y apporter des solutions.Donc, les médias sont très utiles et il faut augmenter la subvention pour consolider leurs activités.Pourquoi des institutions comme la Primature,l’Assemblée nationale ont une caisse noire de 500 millions de FCFA et les médias qui rendent des services utiles aux populations ne peuvent avoir une subvention de 500 milions ?C’est pas logique.
Le 19 avril 2013 à 12:27 En réponse à : RENCONTRE PREMIER MINISTRE/ PATRONS DE PRESSE : Un comité technique pour aborder les questions de fond
qu’on supprime toutes ces caisses noires qui existent. pour la subvention de la presse,faut pas que ça devient comme nos partis politiques où chacun se lève créer sa cabine téléphonique pour manger des subventions. à mon avis il y a des presses qui doivent disparaitre. vais pas citer des noms mais ça me fera mal que mes impots nourrissent des journaleux.
3. Le 19 avril 2013 à 13:25, par réalisme En réponse à : RENCONTRE PREMIER MINISTRE/ PATRONS DE PRESSE : Un comité technique pour aborder les questions de fond
la presse est très importante et tout le monde le sait ; mais je crois k vous avez tapez à la mauvaise porte pour avoir un soutien de la part de l’Etat ; sincèrement, vous-même, croyez-vous ke le PM peut tenir parole encore ? je crois non et absolument non. j’allais vous proposez d’organiser un petit événement qui sera parrainé par le MATS OU le MAECR oubien le MEF, le soutien sera donné dans les semaines qui suivront. réfléchissez à ma proposition. sans rancœur, mais c’est ça le BF ;
4. Le 21 avril 2013 à 18:45, par MISSILE 13 En réponse à : Rencontre premier ministre/ patrons de presse : Un comité technique pour aborder les questions de fond
C’est bien que les jeunes journalistes meurent de faim ! C’est bien fait pour eux s’ils ne s’organisent pas. Ils laissent leur avenir entre les mains d’un patronat égoïste et mauvais payeurs. Le pire ce sont les associations de presse gérées par des gens qui n’exercent plus ou peu productifs. Ils voyagent, prennent des perdiems et interviennent au nom des médias burkinabé. Les jeunes journalistes doivent prendre leur responsabilité et organiser des luttes engagées pour que la convention collective aboutisse. Ceux sur qui vous comptez sont de vrais bourgeois qui bouffent à la soupe du pouvoir et somnolent dans les grosses villas pourtant c’est vous qui vous tapez tout le boulot. Tous les jours c’est vous qui montrez les grèves des autres qui aboutissent. Donc vous n’avez pas de problème quoi ? Pourtant le premier ministre est issu de vos rangs. Dommage, Dommage... Vous allez encore et encore mourir de faim ! Seule la lutte libère et paie !!! Jeunes journaliste de tout le Burkina, unissez vous et surtout réveillez vous !!!