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Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

Publié le samedi 13 avril 2013 à 08h50min

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Opinion :  Article 37, une autre voie est possible !

Les esprits sont surchauffés en ce moment au Burkina Faso et pour cause, la classe politique, l’opinion voudraient connaître les réelles intentions de Blaise Compaoré sur la modification ou non de l’article 37.

Le débat a repris du poil de la bête après le passage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, sur l’état de la nation, à l’Assemblée nationale. Beaucoup espérait que le chef du gouvernement burkinabè allait soit aborder le sujet, soit avoir une position claire sur la question. Mais que nenni !

A travers le pays, la seule question qui est suspendue sur les lèvres c’est : est-ce que Blaise Compaoré va respecter cette fois-ci la constitution ? Pour répondre à cette question, il faut être un devin ou dans le secret des dieux de Kosyam. Les partisans de la révision de la constitution par voie référendaire se sont mis en ordre de bataille et cela ne laisse pas de marbre les opposants qui rouspètent, pourfendent et menacent la main sur le cœur des pires conséquences pour notre pays si jamais le grand sachem, par des voies détournées tripatouille la constitution pour s’éterniser au pouvoir.
Dans ce débat passionnant qui montre si besoin en est encore de la vitalité de notre démocratie dans le concert des nations, j’apporte ici ma part de réflexion et de contribution car c’est ce qui nous permettra de trouver ensemble une porte de sortie honorable et peut-être une alternance apaisée. Alors que le débat devrait être sain, responsable et entouré de respect mutuel, on trouve souvent un débat, bas, dénudé de tout intérêt, à peine si ça ne vire pas souvent à une guerre des tranchées.

En 2005 alors que Blaise Compaoré s’apprêtait à briguer son troisième mandat, nous avions trouvé que l’esprit et la lettre des réformes de 2000 ne lui en donnait plus la possibilité. Contre vents et marées nous avions crée le Collectif pour la Défense de la Constitution (CODECO) avec des camarades engagés et prêts à dénoncer cette forfaiture et le dissuader de prétendre à un nouveau mandat. Pendant qu’on se faisait tabasser à travers les villes du Burkina Faso et qu’on subissait des pressions et des intimidations de toute part, la grande majorité des burkinabè « se cherchaient » et l’opposition burkinabè au lieu de boycotter et de faire front commun pour refuser cette candidature s’est quand même aligné avec Blaise Compaoré pour la compétition. Alors que les concertations consensuelles, qui avaient amené l’Assemblée nationale à consacrer à nouveau la limitation du mandat présidentiel, étaient claires : aucun burkinabè ne peut briguer plus de deux mandats consécutifs dans notre pays.

Là où tout était clair il s’en est trouvé des burkinabè et pas des moindres pour nous faire des cours de droit constitutionnel, nous parlant de la non rétroactivité de la loi et tout un baratin qu’ils étaient seuls à comprendre. Légitimement et légalement nous avions considéré Blaise Compaoré comme n’étant pas un burkinabè et à juste titre parce que ce n’était qu’après lui qu’allait commencer le règne des burkinabè. En attendant il n’était pas burkinabè parce qu’il pouvait briguer plus de deux mandats consécutifs. Le recours de Maitre Hermann Yameogo auprès du Conseil constitutionnel pour faire annuler la candidature de Blaise Compaoré n’ayant pas abouti, il a été réélu et c’est à juste titre qu’en 2010 il a encore rempilé.

Aujourd’hui le débat revient sous une autre forme sur le tapis, mais cette fois-ci, le militant que j’étais est devenu sceptique et surtout craintif sur plusieurs aspects de notre processus démocratique.

1- La crise et les troubles de 2011, me laisse perplexe sur l’état de la nation et sur la capacité de notre pays à ne pas sombrer après une alternance dans le désordre et le chaos. Plusieurs compagnons d’armes de Blaise Compaoré sont toujours en activité et je me demande si chacun ne verra pas dans son départ une aubaine pour aussi prendre son destin en main quitte à faire un coup d’Etat de palais comme en Mauritanie !

2- Tous les hommes politiques ou presque tous sont des produits dérivés de Blaise Compaoré. En plus, il n’y a pas de frontière entre le pouvoir en place et le monde des affaires ce qui est très dangereux à plus d’un titre. Surtout cela cause un tord énorme à l’opposition qui, si les choses étaient autrement, pouvait compter sur certains opérateurs économiques et hommes d’affaires en terme de soutien pour former leurs cadres et leurs militants afin de se préparer raisonnablement à une vraie alternance.

3- La grande majorité, des partis politiques de l’opposition, n’a pas d’idéologie et surtout de programmes de société auxquels elle s’y tient avec foi. Au cours de ces 20 dernières années, le peuple burkinabè a assisté à de rocambolesques retournements de situation tout aussi extraordinaire qu’exceptionnel comme en 2005 avec l’ADF-RDA. Je ne ferais pas de genèse ici mais nous avons tous en mémoire ces différentes péripéties. Je ne doute pas de la capacité de certains hommes politiques de l’opposition à diriger ce pays, mais j’ai des réserves.

Je pourrais m’étaler plus sur ces facteurs non négligeables, mais je vais en rester là. Je crois profondément que pour un pays comme le nôtre, pousser Blaise Compaoré à la porte sans réellement prendre le temps de réfléchir sur l’avenir et sur ces forces obscurs qui pilules dans les arcanes du pouvoir sera suicidaire et pour la personne qui va le remplacé et pour la stabilité politique, économique et sociale de notre pays.

Le mieux à faire c’est de concert avec l’intéressé réfléchir sur les voies et moyens à mettre en place pour que ce soit un consensus gagnant-gagnant pour tous les burkinabè. La peur du neuf, effraie bon nombre de burkinabè et ça se ressent d’autant plus dans les provinces et campagnes du pays. Elle n’est certes pas typique au Burkina Faso, mais c’est une donne à laquelle il ne faut pas négliger. Nous avons la capacité de pouvoir penser par nous même, de ce qui pourrait arranger notre pays dans son développement sans esprit partisans et sans calcul pour un dessein inavoué.

Pendant plus de 50 ans nous avons singé l’Occident mettant en rase campagne nos valeurs culturelles, notre sens de la repartie, du consensus et du respect de l’autre dans la différence. Que sommes-nous devenu ? Que voulons-nous pour l’avenir de notre pays ?

Que Dieu protège et bénisse le Burkina Faso !

Aristide Ouédraogo
Journaliste, analyste politique
oudera@hotmail.fr
78 89 32 71

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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2013 à 10:47 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    que voulez vous en toute sincerite dire par la ? qu il faut laisser Blaise
    continuer ? que sans Blaise le pays va s assombrir ?et si Blaise mourait
    suite a une maladie ?Ne ditons pas l etat est une continute ?
    voulez vous dire que ca n arrive qu aux autres ?
    NE VENDER PAS MON BEAU PAYS AUX POLITICIENS DE MAUVAISES INTENTIONS. CAR AU TEMPS DE THOMAS SANKARA on ne voyait pas BLAISE. MAIS APRES SANK ,LE PAYS A CONTINUER.

  • Le 13 avril 2013 à 11:17, par le libre penseur En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Mon Cher Aristide, dans ton écrit je ne vois vraiment pas l’autre voie tel qu’énoncée en titre !!! C’est simplement des idées que je dirai vagues et une petite rétrospective. Sois plus explicite, comment pense-tu garder Blaise COMPAORE au pouvoir sans tripatouiller la loi fondamentale qui prévoit un mandat présidentiel de 5 ans, renouvelable une fois ?????????????? Ou bien dis simplement que tu regrette ton appartenance au CODECO et que tu voudrais être FEDAP/BC. Ce serait plus clair pour tous ! Sinon.....

  • Le 13 avril 2013 à 11:38, par faso faso En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    On doit se poser la question est ce que il ya reellement un parti d’opposition et si oui est ce que des gens qui peuvent mieux que Mr B.COMPAORE ?un chose est claire nos hommes disant oppositions sont des opportunistes,des caméléons qui changent de couleur en fonction du milieu.Nous souhaitons un changement mais changement positif (on ne peut pas accepter faire un echange de 1000cfa pour 900 caf).Si nos partis d’oppositions veulent conquérir le pouvoir un jour ils devrons se convertir a un seul pari politique,sinon meme si on ne change pas l’article 37 le CDP sera toujours en control.

  • Le 13 avril 2013 à 12:20, par faux pas forcer !!! En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Bel article, de reculade en reculade on invite Blaise et on le prie meme de devenir maitre de notre maison.... Ah plus de 20 ans de pouvoir c’est suffisant pour lire l’esprit du peuple et lui imposer sa dictature... Bon en attendant nous on lutte pour joindre les deux bouts comme d’habitude... Avec le temps on verra

    • Le 13 avril 2013 à 13:52, par Tassuma Dereke En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Monsieur Aristide,
      Je vous ai suivi avec joie dans ce que je conviendrai d’appeler votre litanie dans la première partie de votre document. Mais ma douche a été froide quant à votre conclusion. Je pense qu’il est aujourd’hui indécent de nous faire croire que changer Blaise c’est faire un saut dans l’inconnu ou disons qu’on tomberait dans le chaos.
      Je suis partisan du changement vaille que vaille pour faire une autre expérience. Si nous osons faire ce changement quoi qu’il advienne, nous aurons le gout continuel de changements nouveaux jusqu’à satisfaction. Nous aurons décidé d’écrire enfin notre histoire, nous aurons décidé de nous choisir ceux qui doivent présider a notre destinée.
      "La peur du neuf" n’effraie que ceux qui auront honte de regarder dans le rétroviseur leur passé, pas ceux qui ont aujourd’hui peur de ne pouvoir assurer leur futur, ceux qui ont peur de voir leurs enfants mourir dans la misère parce qu’ils ne peuvent rien leur assurer aujourd’hui ; justement parce que tes amis d’aujourd’hui ont décidé de tout garder pour eux au détriment de tous.
      Voilà ce dont moi aussi j’ai peur Monsieur Aristide.

    • Le 13 avril 2013 à 17:24 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      point d consensus.révision ou reférendum,on s’en fiche.Blaise partira d gré ou d force.sinon ce se la merde.wait and see

    • Le 13 avril 2013 à 18:14 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Point d consensus.Blaise partira d gré ou d force avec son cortège d braqueurs.s’il compte sur le RSP,ils vont ns sentir

    • Le 15 avril 2013 à 07:59 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      c’est toujours ainsi, vous n’avez même pas encore un bout et vous cherchez a joindre un autre. Il faut dire que blaise a su exploiter ce côté du burkinabè.

  • Le 13 avril 2013 à 12:23, par Zéro En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Voilà au moins quelqu’un qui fait une analyse à tête reposée contrairement à certains enragés intervenant ici. Je suis parfaitement d’accord avec le PF sur le fait qu’il ne se précipite pas pour dire : oui je quitte le pouvoir en 2015 ou non je reste au dela de 2015. Je pense que c’est pour notre securié à tous. Voyez par exemple ce qui est arrivé à ATT et à son Mali-bâ, le chaos à commencé dès lors qu’il a annoncé qu’il quittait definitvement le pouvoir à la fin de son 2eme mandat, et quand un président dit ça :

    1) il ne peut plus revenir se dedire après ; c’est comme s’il avait juré sur les fetiches.

    2) dès cet instant c’est comme s’il n’était plus président et gouverner devient impossible car du coup ses collaborateurs deviennent "rebelles"

    3) une veritable guerre de positionnement est déclenchée dans le pays

    Pour toutes ces raisons BC a raison de garder le silence jusqu’à la dernière minute et puis ça lui permet d’étudier les uns et les autres

    • Le 13 avril 2013 à 13:11 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      attendre pour ensuite mettre le BF à feu et à sang ? qu’il dise ses intentions afin qu’on sache qi est qi et qi veut qoi

    • Le 13 avril 2013 à 13:54, par Tassuma Dereke En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Quand il vous viendra de decider du sort de votre famille, vous pouvez adopter cette posture mais pas avec un pays, c’est plus important et plus fort que vous.

    • Le 13 avril 2013 à 14:10, par TK En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Mr Zero C’est faux ! La chutte de ATT et les problemes du Mali ne sont pas du au fait que ATT a dit qu’il ne se representerait plus. Si ce que vous dite est vraie et peut etre consideree comme une regle, beaucoup de pays seraient dans de salle draps. Le Ghana, Le Benin, le Mali meme au moment de Konare. S’il vous plait, rien ne se passeraau BF si Blaise ne se represente pas et les elections qui s’en suivent sont libres et transparentes. C’est tou ce que nous volons. Les burkinabes ne sont pas fous pour commencer a s’entretuer simplementent par ce que Blaise n’est plus au pouvoir. Il aurait regner pendant 28ans, aurait fait ce qu’il aurait pu, qu’il favorise l’organisation d’elections libres et transparentes et s’en aillent si il est un patriote. Les Burkinabe lui en seront reconnaissant plus pour toutes ses 28 annees de regne.
      Merci !

    • Le 13 avril 2013 à 16:52 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Missé Zéro, donc il faut lui laissé bouffé son Nam !!! Sachez Missé Zéro, kil ya des passages obligé pour la paix d’une nation et son devenir. Soit on les traverse avec tous les risques, prenant notre destin en main, soit la peur de l’inconnue ou le confort du connu nous retient dans le statut quo. "Rinda goudguin yaloin tisgui !" Mieux vaut aller aux choses qui viendront à nous tôt ou tard ; La peur du changement ne bloque pas le changement. Parce que changement, il yaura de toute façon tôt ou tard. Mais serait ce alors un changement prévu donc maîtrisé ? Ou un changement malgré nous avec des conséquences non maîtrisables ?

  • Le 13 avril 2013 à 12:53, par Demo En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Tres bel article,bravo vous êtes vraiment un analyste politique...pour le reste le peuple demande à Blaise de sortir de son mutisme habituel car il y va de l’avoir de notre nation.A bon entendeur salut.

  • Le 13 avril 2013 à 13:28, par Beurk En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Monsieur Aristide Ouédréaogo,sur l’article 37 vous dites qu’une autre voie est possible mais laquelle ?Désolé mais je ne la vois pas apparaître dans votre écrit.En effet vous avez essayé au début de vous camoufler en nous racontant de votre vie mais très vite votre tube digestif a pris le dessus parcequ’en fait vous êtes pour la monarchisation du pouvoir de Blaise Compaoré et donc vous êtes pour la modification de l‘article 37.Au lieu de louvoyer,soyez courageux en disant :"oui,je suis pour sa modification" car le masque est bien tombé lorsque vous écrivez :"La peur du neuf,effraie bon nombre de Burkinabè… ".Cela veut dire quoi ?Vous voulez dire que Blaise Compaoré est immortel pour régner éternellement sur ce pays ?Soyez sérieux ou plus précisément ne vous moquez pas de notre intelligence.Comme vous et moi,votre Blaise Compaoré va mourir un jour mais le Burkina sera toujours le Burkina et en mieux même.En tout cas je ressens un dégoût incommensurable en voyant des pseudo intellectuels entrain de vendre leur âme pour des billets de banque.A côté,les prostitué(e)s sont encore plus dignes que les individus de votre espèce.

  • Le 13 avril 2013 à 13:31, par Stephan En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Bonjour Internautes,
    Je ne comprends pas du tout votre raisonnement ! Pourquoi faut-il que le départ du président soit discuter ou négocier ? Blaise Compaoré gouverne actuellement dans la légalité au prix de la confiance des Burkinabés. Il a fait des bon projets comme Ouaga 2000, achevé Bagré commencé par Sankara, un autre Burkinabé terminera le bitumage du six mètres X qu’ il a commencé à Ziniaré et le tour est joué. Le president ne se fait de souci pour son départ . Bon Weekend.

  • Le 13 avril 2013 à 16:05, par Chalamar En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Je pense que le débat est bien lancé, après cette analyse de qualité.

    Pour ma part,
    1- j’estime que si on continu toujours de se poser les mêmes questions après plus de 20 ans de règne du Blaiso, à savoir par exemple : Que sommes-nous devenu ? Que voulons-nous pour l’avenir de notre pays ?, le temps est venu de se dire bye-bye et d’autres fils du Burkina prendrons la destinée de ce pays, pour tenter de répondre à ces questions et résoudre les problèmes réels des burkinabé. Car, les dirigeants actuels ont failli a leurs devoirs et missions. Plus le temps passe, on se rapproche des pays qui n’ont comme héritage le désordre et le K.O, après de long règne de leur dirigeants.

    2- Si on est encore au stade de discuter si Blaiso va partir ou pas, c’est parce que le système a échoué : pas de démocratie réelle, pas d’indépendance des institutions démocratiques, etc. Donc le pouvoir se résume en la personne du Blaiso. Alors que la démocratie, c’est la force et la liberté des institutions démocratiques. Tous autant que nous sommes doivent se poser la question de l’avenir de ce pays et de l’héritage à laisser aux générations suivantes. Cela commence par l’alternance politique et le changement des dirigeants.

    3- Je termine en disant que la période révolutionnaire au Burkina malgré tous ces défauts, avait au moins un idéal pour ce pays. De la rectification à la démocratisation au Burkina, les dirigeants n’ont eu qu’une vision, celle de leur propre développement personnel. Résultat : frustration, corruption, misère, individualisme, etc.

  • Le 13 avril 2013 à 16:12, par Le fou En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Je suis désolé monsieur le journaliste. Votre analyse ne nous fait pas du tout avancer. Nous n’avons rien découvert de neuf, vous nous avez rebattu les oreilles avec ce que nous savions déjà. Mieux valait nous faire une économie de cette pensée qui n’a rien de progressiste. Après tout c’est votre doit... mais vous nous aurez aidé en vous taisant. Franchement vous ne nous apprenez rien. Merci.

  • Le 13 avril 2013 à 16:15, par ka En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Les images de Saddam, Kadhafi et autres hantent le caméléon de Kosyam, surtout la France ne protège plus les présidents a vie d’Afrique, un petit soulèvement du peuple Burkinabé donnera une bonne occasion à la famille socialiste française de se débarrasser d’un caméléon gênant. le président Compaoré et de son équipe corrompu savent que L’article 37 est une bombe à retardement, et il n’y a aucune issue que de respecter cette fois-ci notre constitution vu que le CDP ne jure que par la démocratie. Jouer avec les nerfs de son peuple est le plat quotidien de notre cher président, mais pour combien de temps ? Nous devons dormir tranquille, en 2015 Kosyam aura un nouveau locataire avec des nouveaux objectifs rénovateurs pour que le Burkina avance. ‘’Article écrit avec intelligence, mais les jeux sont déjà faits, car le président Compaoré respectera l’article 37. Ka

    • Le 13 avril 2013 à 17:13 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Mes respectes à vous aussi Ka.

    • Le 13 avril 2013 à 18:14, par Barka En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Bien dit M.Ka. Nous voulons maintenant le changement coute que coute. Je ne comprends pas ce que M. le journaliste est en train de nous raconter ici. Le Blaiso n’est pas le seul home au Burkina,avant lui il eut des gens qui ont dirige le pays et après lui il y aura des gens bien qualifies que lui pour diriger notre chere nation le Burkina-Faso.M. le journaliste si vous n’avez rien a nous informer mieux vaut de vous taire...

  • Le 14 avril 2013 à 08:45 En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    Voilà des gens qui pensent qu’il faut négocier avec Blaise COMPAORE, son propore départ. Qui ira à Kossyam pour négocier ? Toi ?

    Personnellement je n’ai pas envis de me trouver en face des gens qui ont pris en otage ma jeunesse depuis 28 ans.

    Blaise n’a qu’à savoir que ce pays ne lui appartient pas plus qu’aux Burkinabè anonyme, qui demeurent dans le silence.

    Il le comprendra lorsqu’il quittera le pouvoir.

  • Le 14 avril 2013 à 11:27, par PAR SI En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    BJ POUR CE KI EST DE SON DEPART , TOUT LE PAYS PENSE KIL A ASSEZ FAIT ET KIL DOIT CEDER SON FAUTEUIL , S’IL NE VEUT PAS FOUIR COMME BOZIZI, LAISSANT FEMME ET ENFANTS.

  • Le 14 avril 2013 à 11:59, par koxyam En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    bonjour mr Aristide.je pense que ceux qui crois comme toi a une telle alternatives sont des ennemies du BF au même titre que les tripatouilleur de notre constitution.Que pense tu de toi même et de tous ces Burkinabe si tu crois que Blaise est irremplaçable..
    si tu crois pas a l’avenir nous oui.merci

    • Le 14 avril 2013 à 21:58, par Thierry En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

      Si le ridicule tuait vous en serez victime monsieur le journaliste. Ainsi, votre "autre voie" est de négocier avec le président actuel pour trouver la solution de son départ. A t-on négocié avec lui pour qu’il accède au pouvoir en 87 ? On lui a accordé l’amnistie afin qu’il n’ait pas peur de l’après pouvoir. Si cela ne lui suffit pas, je crains qu’il quitte le pouvoir par la petite porte comme ses homologues Tandja, Bozizé, etc.

  • Le 14 avril 2013 à 12:52, par Le Sage. En réponse à : Opinion : Article 37, une autre voie est possible !

    En fait, Monsieur Aristide OUEDRAOGO, vous n’êtes pas à la hauteur non seulement des enjeux constitutionnels, mais aussi du respect impératif de nos institutions. Ce qui fait de votre article un écrit désuet et incompétent à cerner le respect de la constitution. On n’a pas à négocier le respect des échéances constitutionnelles avec celui qui n’en est que simple exécutant. Le Président Blaise COMPAORE ou tout autre président doit respecter cette forme républicaine de limitation de mandat. Il faut exiger cela après 2015 : qu’il soit inscrit dans la constitution de manière indélibilie la limitation du mandat présidentiel à 2. Chacun sait que les longs règnes conduisent à des chaos que vous êtes en train de redouter actuellement.

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