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Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

Publié le jeudi 28 mars 2013 à 22h05min

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 Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

Le lundi 18 Mars 2013, a connu la visite de l’Université de Ouagadougou par le Premier Ministre Luc Adolphe TIAO, qui voulait réaliser "un vœu longtemps exprimé, mais dont la concrétisation a été soumise à de nombreuses vicissitudes qui l’ont toujours retardée, au point que certains doutaient de sa sincérité". Le Premier Ministre aurait voulu que ce fussent une rencontre, une rencontre entre l’autorité et l’ensemble de la communauté universitaire, un moment d’échange avec ces hommes et ces femmes qui font du savoir, de son acquisition, de sa transmission et de sa mise en pratique, la trame de leur vie.

Une occasion d’hommage, de reconnaissance au dévouement de ceux à qui l’avenir des jeunes qui est aussi celui de la nation a été confié. Il s’agissait aussi de s’adresser aux milliers d’étudiants du campus universitaire de Ouagadougou qu’il a brièvement fréquenté dans sa jeunesse.

Pour une première visite, les jeux en valaient donc la chandelle. Malheureusement, l’optimisme affiché a vite viré au désenchantement. La suite est connue, et de nombreux écrits et commentaires en ont été faits. La visite ne s’est pas terminée comme prévue. Le Premier Ministre a dû interrompre son discours suite à des coupures de courant récurrents et des jets de pierres, et a dû animer un point de presse dans la soirée à la primature pour livrer les éléments essentiels de son message.

Un premier Ministre lapidé et hué par des étudiants dans un temple de savoir où devrait prévaloir la force de l’argument au détriment de l’argument de la force, faut-il en rire ou en pleurer ? Certes il n’a pas connu le sort de Diacounda TRAORE du Mali, mais avouons tout de même que c’est déplorable et regrettable. Il nous semble que le Premier Ministre ou du moins ses services de renseignements aient fait une erreur monumentale d’évaluation et d’appréciation de la situation et l’état d’esprit qui prévalent réellement à l’université de Ouagadougou. Tout semble avoir été fait sur le "yéllé kay" et le "ya foé" légendaires dont nous nous prévalons en toute circonstance.

Le Premier Ministre l’a si bien dit " l’Université d’aujourd’hui n’est plus celle que nous avons connue. Les conditions d’étude et de vie semblent plus difficiles, les effectifs croissent plus vite que les infrastructures et les services offerts. Les moyens de l’Etat et des ménages n’arrivent plus à couvrir les besoins, les attentes ou les prétentions". Il devrait donc aussi savoir que les étudiants d’aujourd’hui ne sont plus ceux qu’ils ont été dans les années 80. Si dans les années 80 le succès au Bac constituait de facto le rêve de l’accès à un mieux être, à une vie meilleure, aujourd’hui, le succès au bac constitue pour beaucoup d’étudiants, le commencement d’une vie de misère, de galère et de renoncement au minimum vital. L’étudiant d’aujourd’hui souffre tellement à mourir qu’il oublie de vivre. Il se contente de survivre.

Aujourd’hui, être étudiant à Ouagadougou, c’est être très impatient de son présent tellement c’est misérable, c’est être ennemie de son passé tellement ce fut misérable, c’est se sentir privé d’avenir tellement tout semble trouble et bouché à l’horizon. Monsieur le Premier Ministre tel semble être l’état d’esprit de la majorité des étudiants que vous avez rendu visite ce 18 mars 2013. Ils se sentent condamnés à croupir dans la misère et dans le désespoir. Or ce qui distingue l’homme de la bête, il semble que ce n’est point l’intelligence, c’est la faculté d’espérer. Perdre sa raison de vivre est plus triste que de perdre sa vie, perdre sons espérance est plus triste que de perdre ses biens.

Certes comme le disait Jean Paul SARTRE, "il est impossible d’apprécier correctement la lumière sans connaitre les ténèbres" mais à force de végéter dans les ténèbres on finit par perdre même la vue et la vie. Le climat qui prévaut à l’université de Ouagadougou n’est rien d’autre qu’un cumul de déception et de désespoir face aux engagements non tenus des pouvoirs publics ce qui effrite sans cesse le peu de confiance entre l’administration et les administrés.

A chaque crise universitaire, un bon diagnostic semble toujours avoir été fait, on fait juste un traitement symptomatique, beaucoup de promesses et le mal reste en état ou du moins va de mal en pis. Après l’année invalidée en 1999-2000, on est passé de faculté en Unité de Formation et de Recherche (UFR) ; ensuite on est passé au virage mal négocié du système LMD qui est sur le point de nous conduire tout droit au "blanchiment technique" qui semble être la nouvelle trouvaille et le traitement de choc. Une fois de plus, on prend juste la température, on administre un antipyrétique, on casse ensuite le thermomètre et on observe le patient agonisant condamné à une mort certaine. Il nous semble que les autorités n’ont aucun respect ni aucune considération pour les étudiants et sur leur aptitude à analyser leur avenir.

Quand le Premier Ministre dit que "Nous n’avons jamais dit qu’il y aura une année blanche" et " le blanchiment technique n’est pas synonyme d’année blanche et n’a pas de conséquence sur la carrière des étudiants", de qui se moque t-il ? Appelons un chat, un chat. Quand une autorité prend une décision courageuse et consensuelle, elle l’assume jusqu’au bout mais ne tourne pas autour des maux et des mots. N’ya t-il aucune conséquence de carrière pour un étudiant inscrit depuis 2010-2011 et qui en 2012-2013 se trouve toujours en première année à cause d’un système LMD mal appliqué ?

Même si le gouvernement ne se dit pas coupable, il devrait au moins assumer sa responsabilité dans toute cette cacophonie universitaire. Gouverner, c’est prévoir. Le fait que selon le Premier Ministre "Le nombre d’étudiants pour ne prendre que l’exemple des deux dernières années, est passé de 60 998 en 2010/2011 à 68 796 (dont 22 434 filles) en 2011/2012, soit une croissance de 13%" ne saurait être une excuse. Le taux de natalité et la croissance démographique du Burkina Faso n’est un secret pour personne. Le problème est que, pour des raisons inavouées, les autorités semblent privilégier une alphabétisation de masse au détriment d’un enseignement de qualité. Le blanchiment technique ne saurait être une panachée. Blanchir techniquement 2010-2011 et 2011-2012, c’est noircir techniquement 2012-2013. Trois promotions se cumuleront (2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013) et fusionneront. Dans quelle salle suivront-ils les cours ? Quels enseignants avec une moyenne d’âge de 55 ans pour dispenser tous ces cours ? Quelles mesures d’accompagnement ?

Le blanchiment technique ne semble être que le commencement des problèmes. Plaise au ciel que des mesures efficaces et efficientes soient prises et mises en œuvre pour que l’université de ouagadougou retrouve sa noblesse d’antan. Que la jeunesse soit placée au centre des préoccupations de nos chers gouvernant car une société qui néglige sa jeunesse est une société condamnée au conservatisme et à l’anéantissement.

Dr Issaka SONDE
Tel : 70 26 61 12
Email : issaksonde@hotmail.com

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Vos commentaires

  • Le 28 mars 2013 à 20:23, par Au nom de la démocratie En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    Très bien Dr, espérons qu ils y tiennent compte.

  • Le 28 mars 2013 à 20:29, par le cancre En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    J’ai du mal a comprendre ce que ce monsieur veut dire !
    Nous savons tous que le blanchiment technique n’est pas la solution. Lui il écrit tout ça sans faire la moindre suggestion.
    Grave quand même !

    • Le 28 mars 2013 à 21:21, par joindre En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

      Fallait commencer par lire le titre, il n’apporte pas de solution mais essai de répondre à la question qu’il s’est posé et qu’on se pose tous.

    • Le 28 mars 2013 à 21:53, par gandao En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

      tu es vraiment cancre comme ton nom l’indique si tes mentors ne sont plus à mesure de trouver des solutions appropriées aux problèmes des burkinabè qu’ils démissionnent c’est tout !!!!

      • Le 29 mars 2013 à 13:36, par le cancre En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

        Je ne m’abaisserai pas à ton niveau pour insulter.
        Mes mentors comme tu le dis ,( sans doute que tu ignores ce que cela veut dire) ont trouvé le "blanchiment technique", mais ils n’interdisent pas de faire des propositions. Pense tu que ceux qui vont les remplacer (comme tu le souhaites) peuvent avoir des solutions miracles sans écouter les uns et les autres ?.
        Ce n’est pas parce que tu n’es pas au pouvoir que tu vas laisser le pays s’effondrer.!
        Des gens comme toi, laisserons tout s’enflammer en oubliant qu’eux même seront parmi les victimes.
        Ce que je demande moi, c’est un débat constructif qui peut nous aider tous !

  • Le 28 mars 2013 à 21:59, par sopra En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    bien sur que tout sa est bien de remarques pertinentes,mais quoi comme amendement, je crois que si nous devons nous contentés de faire savoir aux coupables malgré eux sans pour autant dire comment est ce que sa devrait se passé, nous arriverons à rien car dire non et ne rien dire après n’a pas de sens, il faut que quand nous disons non, que nous trouvons quelques chose à proposer’, tenant compte de la gravité de la situation au sein du campus, nous devons illico presto trouver une solution pour la bonne marche c’est à dire continuer dans l’ancienne système si possible pour ternir cette tension

    • Le 29 mars 2013 à 07:16, par LVS En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

      Bien dit ! Je trouve l’analyse du Dr. très pertinente, cependant, je pense aussi que les choses iraient mieux si les uns et les autres, étudiants et enseignants, font également des propositions de sortie de crise au lieu de rejeter systématiquement les propositions faites sans contre partie !
      Vivement que l’Université sorte de cette crise qui la ronge

      • Le 29 mars 2013 à 08:46 En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

        tu veux que le docteur passe son temps a répéter ce que même un élève du cm1 sait comme solution pour sortir nos universités de ce coma ? y a pas plusieurs propositions mais 1 seule : c’est des cantines de guiros qu’il faut pour construire des amphi,des locaux,acheter des matériels didactiques,recruter des prof. pas besoin de bricoleurs en blanchiment technique qui ne règle rien. au lieu de voler nos ressources pour se faire des guiros,qu’ils les déterrent,point barre.

        • Le 29 mars 2013 à 13:39, par le cancre En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

          Vous parlez souvent sans reflechir, ces prof ils sont où pour qu’en recrute ?

          • Le 29 mars 2013 à 17:32 En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

            qu’on recrute des prof aussi cancres comme toi et c’est déjà pas mal pour encadrer nos enfants. s’il y a pas de prof à recruter,c’est la faute à qui ? tchurrrrrr

            • Le 29 mars 2013 à 21:04, par le cancre En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

              Mon ami, les injures sont l’apanage des faibles d’esprit
              un debat se construit et on défend ses idées.
              Si on pouvait recruter n’importe qui, c’est encore vous qui allez sortir crier au scandale. De plus pour la reconnaissance de nos diplomes, on a interet à ne pas recruter n’importe qui.(Je suis désolé pour toi si tu voulais faire partie du lot)
              Ici, il n’est pas question de savoir à qui la faute, il s’agit de proposer des solutions :
              D’abord si tu veux pourquoi, il y a un manque d’enseignant : plusieurs raisons peuvent être données :
              - on peut déja accuser les gouvernants en disant qu’ils n’ont pas eu une vision de long terme
              - on peut aussi accuser les enseignants eux même ( du moins certains) qui souvent trainent des pieds pour former la rélève. (demander aux anciens de L’IMP)
              - il ya aussi la loi de l’offre et de la demande, si tu veux recruter un enseignant du superueur qualifié, il faut que tu lui assure un minimum, de telle sorte qu’ils ne soit pas tenté d’aller vendre ses services ailleurs.
              Donc monsieur le grossier, il y a beaucoup de chose à faire. Renseigne toi sur le salaire de nos enseignants.

              • Le 2 avril 2013 à 09:53, par MS En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

                le cancre, tu es vraiment la vomissure de ce régime. qui gouverne depuis plus d’un quart de siècle ? qui a pourrit le système éducatif ? si tu arrive à répondre à ces deux questions simplement, je te ferai une proposition idoine pour résoudre à les différentes crises dans nos universités. Ouaga n’est pas la seule, il y a également l’UPB qui s’est aligné derrière l’UO pour être championne en matière des problèmes.

    • Le 29 mars 2013 à 10:35, par l’autre En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

      Si Blaise et ses "patins" de Sinistres n’ont pas la solution de nos universités, qu’ils dégagent alors. Proposer proposer pour quoi ? qui gouverne ? A eux de trouver les meilleurs solutions et acceptables pour des problèmes qu’eux même ont créé avec la durée du régime (30 presque !) sans un véritable développement Social pour les populations. Regardez à côté de vous : ADO n’a pas attendu 5 ans pour résoudre le problème de l’Etudiant ivoirien. comme quoi, on n’a pas besoin d’assez de temps pour résoudre certains problèmes quand il y a la volonté. Aussi, en 4 ans de CNR, le camarade Capitaine Thomas SANKARA (paix à son âme) avait permis à chaque citoyen de manger à sa faim, d’avoir un logement descend, ... actu, après trois décennies de gestion sans partage du trône, les gens ne mangent pas à leurs fins. Tous des idiots drogués, affairistes, corrompus qui ne voient pas loin que leurs sexes... " les belles voitures c’est nous, les belles femmes c’est nous,..."

  • Le 29 mars 2013 à 06:11 En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    Voilà quelqu’un qui a mangé au RU et connaît les réalités du campus de zogona ; bravo Docteur ! attention, ils vont vous prendre pour leur ennemi, eux qui n’aiment pas qu’on leur dise la vérité

  • Le 29 mars 2013 à 06:43, par Pouk-Nin En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    Il faut un véritable plan de relance de l’éducation avec à l’appui la mise en oeuvre de moyens importants (financières et humaines). En ce qui concerne les moyens financiers, on pourrait demander aux sociétés minières de contribuer à hauteur de 5% de leur chiffre d’affaires pour le financement (subventions déductibles d’impôts). Si l’Etat dit qu’il n’a pas les moyens qu’il impose une taxe sur les immeubles (1 à 3%) et qu’il suspende les exonérations d’impôts pour la construction des immeubles et les sociétés minières. On pourrait ainsi engranger d’ici à 2015 environ 150 milliards, soit 50 milliards par an, qu’on utiliserait pour remettre à niveau notre système éducatif .

  • Le 29 mars 2013 à 07:54, par lejeune En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    Bonjour !
    Très bel article Dr.
    Certains internautes trouve qu’il ne sert à rien de dénoncer si on n’a pas de proposition, mais je pense que c’est pas tout à fait vrai. Acceptons tout de même humblement que tout ce qui a été dénoncé est juste. En sachant où se trouve le mal avec un bon diagnostique, on peux ensemble réfléchir pour trouver une bonne solution.
    Et aussi, rien ne prouve qu’en faisant toute cette analyse, qu’il n’a pas de proposition ! Et d’ailleurs, le fait de demander aux autorités de prendre l’avenir de la jeunesse au sérieux en respectant les engagements pris pour l’université et de corroborer les infrastructures aux effectifs, sont des propositions de solutions.
    J’espère que les uns et les autres aurons compris qu’après le diagnostique, le malade doit être soigné, sinon...

    • Le 29 mars 2013 à 09:20, par APE En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

      On nous dit que 10000 étudiants sont concernés par cette mesure de blanchiment technique. Ces étudiants vont s’ajouter aux bacheliers de 2012 (sûrement quelques milliers encore) qui devaient régulièrement s’inscrire en première année 2012-2013. Une estimation conservative des besoins les plus apparents nous indique qu’il faut au moins 20 amphis de 500 à1000 places et 5 fois plus de professeurs. Je suggère que :
      1) Pour faire fasse à l’insuffisance du personnel enseignant que l’état réquisitionne toutes les personnes qualifiées (ingénieurs,Docteurs etc..) aptes à enseigner de toutes les disciplines pour dispenser les cours à l’université
      2) Pour les amphi, que l’on réquisitionne toutes les salles de cinémas. Si ça ne suffit pas que l’on dresse des tentes géantes.
      3) Pour les charges supplémentaires qu’une taxe, dénommée taxe de construction des universités soit prélevée sur les mines d’or qui poussent comme des champignons dans le pays. Ainsi quand notre or sera épuisé, nous aurons au moins les temples du savoir qui découvriront et aideront à mettre en valeur d’autres potentialités

  • Le 29 mars 2013 à 08:32, par ouvreloeil En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    une analyse objective et pertinente. Merci beaucoup Dr. pour ce travail abattu et j’espere que le pouvoir de la 4eme Republique vous lira.

  • Le 29 mars 2013 à 08:45, par ryan En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    Le grand retard au niveau de l’UO n’est dû ni plus , ni moins qu’au système LMD. C’est surtouit dans les UFR où ce systèmeest e,ntré en vigueur que l’on constate le chevauchement de trois promotion.

    Ce qui m’enerve dans tout ça c’est que les etudiants à travers leurs structures syndicales avaient attirer à plusieurs reprise l’attention des autorités sur les conditions dans lesquelles le LMD etaient en train d’etre appliqué. Mais comme d’habitude on refuse de les ecouter.

    Voila le resultat audjordhui. On importe un système qui necessite des conditions minimum. On se demande parfois si nos premiers responsables aiment vraiment leur pays. Ce retard là c’etait previsible et on savait ce qui causait ce retard. malgré tout, on s’entete à appliquer le LMD malgré les denonciations des association d’etudiant. Et 3 ans après, c’est le premier responsable du gouvernement qui se pointe au campus pour dire voilà, la mise en oeuvre du LMD a des problèmes. ... Comment voulez vous qu’il ne soit pas lapider.

  • Le 29 mars 2013 à 09:02 En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    Vous parlez de proposition de la part du Dr SONDE, mais l’a fait.
    Pourquoi le blanchiment technique à l’UO ? parce que le système LMD a été mal appliqué ? Pourquoi il a été mal appliqué ? parce que manque de concertation avec las acteurs et manque d’infrastructures d’accueil ? Pourquoi d’une part manque d’infrastructures ? parce que les étudiants sont trop nombreux. Pourquoi les étudiants sont trop nombreux ? parce que nos dirigeants ont décidé d’orienter notre système éducatif vers un rendement de masse plutôt que de qualité afin d’avoir des chiffres.
    Oui gouverner, c’est prévoir ; la population du Burkina augmente très rapidement,il faut mener des politiques pour diminuer le taux de croissance démographique de la population ;
    Repenser notre politique éducatif en orientant notre système vers la production d’élèves, d’étudiants de qualité et en quantité moyenne pouvant être absorber par notre économie ;
    Pour le court terme, blanchir les années académiques 2010-2011, 2011-2012, 2012- 2013, accélérer la fin des travaux de bâtiment dans les deux universités de ouagadougou, revoir la mise en œuvre du système LMD et accompagner les enseignants, l’administration universitaire et les étudiants par des motivations financières et matérielles.

  • Le 29 mars 2013 à 10:07, par BAKER En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    bjr ;le burkina est reellement souvrant a toutes les parties de son corps, particulierement les aspects sociaux sont les plus touchés(education ;santee ;eau,etc) je demande a nos de se pencher sur ces aspects en leur consacrant une grande partie de notre budget. PENSONS DONC A NOTRE SOCIETE

  • Le 29 mars 2013 à 10:44, par Rapowindé En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    De manière objective que veut dire un blanchiment technique ? Concrètement sur le terrain quelles sont les avantages et les inconvénients d’une telle mesure ?
    Je veux comprendre si de telles mesures ont été introduites dans certaines universités Européennes Canadiennes ou Américaines.
    Quant au premier ministre, j’ai l’impression qu’il pense qu ’il est sur le terrain de la presse. Il raconte ce qu’il veut .C’est un théoricien ,son masque d’homme intègre qu ’il s’était attribué est entrain de tomber .Sinon comment comprendre qu’il fait nommer des repris de justice comme gouverneur. On prendra le cas decelui des Haut Bassin qui s’est illustré négativement dans l’histoire des vivres au Sahel ,tout simplement parce que c est son parent. LAT faite attention car le peuple vous suit.

  • Le 29 mars 2013 à 11:11, par jane En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    bonjour
    moi je ne pense pas que le blanchiment technique soit une solution car c’est pas la racine du mal !
    les autorités doivent d’abord résoudre le problème avec les professeurs même si ce n’est pas a 100% ?ensuite voir le problème d’infrastructure car ayant été étudiante moi même a l’université de Ouagadougou je vous assure que c’est pas du tout facile et enfin les autorités pourront penser à faire un blanchiment technique pour rattraper une année !
    un blanchiment technique sans résolution au préalable de ces 2 premiers problèmes implique un blanchiment technique a nouveau dans les prochaine année !
    comment pouvons nous émerger avec ces situation ?
    une ancienne étudiante.

  • Le 29 mars 2013 à 16:18, par Ibrahimo En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    Pourquoi résoudre le problème des enfants du bas peuple alors que leurs enfants sont aux études à l’étranger et reviendrons prendre leur place. Le Burkina n’est pas sur la même longueur d’onde que le Faso. Les moyens de l’Etat n’appartiennent pas à tous.

    • Le 29 mars 2013 à 21:16, par le cancre En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

      La réponse a votre question est que nos enfants sont plus nombreux que les leurs.
      Je veux dire par là que s’ils s’amusent avec le peuple, ceux qui sont à l’étranger y resteront, pendant qu’on terminera avec les parents chez nous !
      Ils ont donc interet à trouver une solution.
      Car seul le peuple détient le pouvoir à long terme !

  • Le 30 mars 2013 à 14:23, par grosse tete En réponse à : Université de Ouagadougou : Le blanchiment technique est-il la solution ?

    trè bonne analyse

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