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Assemblée nationale : Le Burkina adhère au groupe des pays sans littoral

Publié le jeudi 28 mars 2013 à 22h06min

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Assemblée nationale : Le Burkina adhère au groupe des pays sans littoral

Après la présentation des travaux en commissions et débats, deux projets de loi portant création d’un groupe de réflexion international sur les pays en développement sans littoral et sur la ratification d’un accord de prêt pour le secteur de la santé, ont été adoptés à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Présidée par le vice-président de l’Institution, Naboho Kanidoua, la séance du jour qui a enregistré la présence du ministre de la Santé Léné Sebgo, aura duré un peu plus de deux heures d’horloge.

La Commission des affaires étrangères et de la défense (CAED) a travaillé les vendredi 15 mars et mardi 19 mars 2013 sur les deux projets de loi. Elle a, en outre, recueilli l’avis de la Commission du développement économique et de l’environnement (CODE), ainsi que celui de la Commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles (CEASC). Etant donné qu’il s’agit de projets de loi, émanant donc du gouvernement, des ministres ont pris part à l’examen desdits documents en commission.

De l’adhésion du Burkina au groupe de réflexion international sur les pays en développement sans littoral

Signé le 24 septembre 2010 à New York, l’Accord multilatéral portant création d’un groupe de réflexion international sur les pays en développement sans littoral a été ouvert à la signature des Etats concernés entre 1er novembre 2010 et le 31 octobre 2011. Il ressort que notre pays n’a pas pu signer le document. Mais l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi portant autorisation d’adhésion lui permet d’être enregistré au rang des Etats parties à cet accord.

La mise en place du groupe de réflexion international « vise à renforcer, à l’échelle des pays en développement sans littoral, les capacités d’analyse et de promotion de l’échange des données d’expériences et de pratiques optimales nécessaires à une optimisation de leur action commune en vue de l’application intégrale et effective du programme d’Almaty et des OMD ». En clair, ce groupe devra mener des réflexions approfondies et proposer des solutions adéquates sur la problématique du transit et des questions annexes et connexes, telles que les tracasseries administratives et autres obstacles à la libre circulation des personnes et des biens rentre les pays en développement sans littoral.

Pour le Burkina, ledit accord constitue une plate-forme d’échanges et de résolutions des problèmes liés au commerce et transit internationaux. C’est pourquoi, en vue d’émettre un avis éclairé, la Commission du développement économique et de l’environnement (CODE) a échangé, le 19 mars 2013, avec l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Il en résulte que notre pays gagnerait à adhérer à cet instrument international.

En dépit de l’adhésion à cet accord, le Burkina peut conclure des accords bilatéraux avec des pays relativement à des questions d’intérêts spécifiques en matière de transit et de libre circulation des personnes et des biens.

A la question de savoir si cette adhésion n’aura pas une lourde incidence financière sur le budget de l’Etat, le gouvernement répond par la négative. « L’adhésion de notre pays à l’accord ne constituera pas une charge financière onéreuse pour le budget de l’Etat », étant donné que la « contribution des Etats parties est volontaire ».

Plus de 5 milliards de nos francs pour le secteur de la santé

Le gouvernement a contracté le 16 octobre 2012 auprès de la Banque islamique de développement (BID) un prêt de 11,20 millions de dollars soit plus de 5 milliards de nos francs pour accroître l’offre de service en matière de santé. Il s’agira concrètement sur le terrain de construire 13 CSPS (Centre de santé et de promotion sociale) et un CMA (Centre médical avec antenne chirurgicale) à Manni. Il s’agira aussi dans le cadre de ce projet de former 10 médecins spécialistes, d’assurer la formation des personnels de CSPS, de pouvoir et équiper les CSPS en matériels médicaux techniques, et donner des informations en matière de gestion à ceux qui seront chargés de gérer ces centres de santé.

Déjà, dans le cadre de l’exécution de ce projet, le ministre de la Santé, Léné Sebgo, confie que l’unité de gestion dudit projet est en place. Et très bientôt, les procédures de construction de ces centres de santé seront engagées.

Ce prêt doit être remboursé sur 25 ans avec un taux d’intérêt de 2,5% après un différé de sept ans. Avec l’adoption du projet de loi y relatif intervenue ce jour, notre pays pourra bénéficier du décaissement des 10 millions de dollars US attendus de la BID ; la contrepartie nationale étant de 1,20 millions de dollars.

Fulbert Paré

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 mars 2013 à 10:31 En réponse à : Assemblée nationale : Le Burkina adhère au groupe des pays sans littoral

    Le sieur de la 1ère photo n’est il pas concernée par la limitation des mandats de dépités ?Même si on dit que le ridicule ne tue pas mais qu’il rend gros gras trapu et c.o.n par dessus certains ont ils vraiment perdu le nord ???Ou bien comme c’est au burkina façon ce qui est valable pour tous n’est valable que pour certains uniquement ? Toujours prompt à rappeler aux uns leurs devoirs et eux c’est toujours leurs droits qu’ils revendiquant...pfffffff pathétiques quel monde de bouffons !!!

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