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FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

Publié le mercredi 27 mars 2013 à 21h20min

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                    FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA :      Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

Le 23 mars 2013, à l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire de la Sociéte des éditeurs de la presse privée (SEP) tenue à Léo, Amadou Yaro, le Directeur Général de l’Enaref a fait une série de propositions allant dans le sens d’un allègement fiscal au profit des entreprises de presse du Burkina. Un domaine qu’il connaît bien pour avoir été membre du Conseil supérieur de la communication (CSC). Dans les lignes qui suivent, nous vous donnons à lire les grandes idées proposées.

Il s’agit selon l’expert de deux axes de réflexion qui « s’excluent » mutuellement. Ce qui veut dire qu’elles ne peuvent être appliquées ensemble. Le premier axe concerne l’instauration d’un régime de droit commun qui se décline sous forme de réduction, d’abattement d’impôts de taxes afin d’offrir des facilités aux entreprises de presse.

En les exonérant notamment :
- Des droits de porte pour l’acquisition de biens d’équipement, des matériaux de construction et des matières premières non produites au Burkina pour une durée de deux ans
- L’exonération des droits de douane pour l’acquisition de matériels audiovisuel
- La suppression de la retenue à la source pour les PME de presse privée
- L’exonération de l’impôt minimum forfaitaire pour une durée de 5ans
- L’exonération de l’acompte provisionnel pendant trois ans
- La suppression de la taxe patronale d’apprentissage pour chaque nouvel employé pendant 5ans
- L’abattement de 30% pour la transformation de chaque employé pendant une durée de 5ans
- La réduction de 50% l’impôt sur le bénéfice
- L’exonération de la contribution de la patente pour les trois premières années d’exploitation
- Le différemment du paiement des droits d’enregistrement sur les marchés publics à l’encaissement partiel du montant par les entreprises de presse privées.

Pour ce qui est de l’impôt spécifique applicable aux entreprises de presse privée

Il s’agit d’un impôt qui, s’il était retenu permettrait de regrouper un ensemble d’impôts et de taxes parmi lesquelles l’impôt sur les bénéfices commerciaux, la taxe patronale d’apprentissage, l’impôt minimum forfaitaire, la retenue à la source…

Cependant la TVA et les IUTS continueront d’être payés.

JUVENAL SOME

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Vos commentaires

  • Le 27 mars 2013 à 22:15, par Moussa En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

    L’article reste sommaire. Par exemple, quels sont les avantages de chaque proposition ? Para ailleurs attention à la mise en forme et au traitement journalistiques

  • Le 27 mars 2013 à 23:43, par ARGUS En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

    Bien beau tout ça. Mais c’est du chinois pour qui n’est pas fiscaliste et DIEU c’est combien de millions nous sommes dans ce cas. Ces propositions techniques auraient été mieux comprises si elles avaient été commentées à travers une interview de M. Yaro, ou mieux, dans un article qui présente la galère des entreprises de presse et quel pourrait être l’impact "positif" pour elles si ces propositions étaient adoptées. Vous auriez pu finir par une perspective sur la non application de la convention collective. Hélas, vous êtes passé à côté du sujet. De l’intelligibilité, c’est que l’on vous demande. Courage !

  • Le 28 mars 2013 à 10:13 En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

    merci docteur, qu’attend la SEp pour sauter sur ces propositions, grouillez pour que que ces mesures soient prises en compte dans la prochaine loi de finance

  • Le 28 mars 2013 à 11:58 En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

    Pourquoi un Dr comme Yaro peut faire des propositions hors de sens ainsi ? Pourquoi les entreprises pensent toujours que la fiscalité est un frein à l’épanouissement de leurs activités ? et qu’il faut créer une fiscalité propre à chaque secteur d’activité ?
    Analysons maintenant les propositions du Dr puisque je suis fiscaliste :
    1)Les propositions du Dr trouvent des solutions si les entreprises de presse souscrivent au code d’investissement et qu’elles remplissent les conditions posées dans le dit code.
    2)l’acompte provisionnel et l’impôt minimum forfaitaire sont des impôts semblables et c’est le régime juridique de l’entreprise qui fait qu’on est assujetti à l’un et pas l’autre.
    3)l’abattement de 30% pour la transformation d’un employé,ça veut dire quoi. Comment peut on transformer un employé et en quoi ? en machine ?
    4) Pourquoi accorder une réduction permanente de 50% à une entreprise pour un impôt sur le revenu ? En quoi l’imposition du bénéfice constitue un frein au développement des entreprises de presse ?
    Évitons de penser que la solution est de scier la branche sur laquelle on s’assoie. Le développement de la presse pourrait passer par la professionnalisation dans le secteur et des garanties au niveau des libertés d’exercice et de recherche de l’information.

    • Le 28 mars 2013 à 17:37 En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

      disons nous la vérité,dans ce pays,il y a trop d’organes de presse. pour cela chacun veut des avantages pour manger. c’est comme les partis politiques. c’est ridicule. en plus la presse papier n’a plus d’avenir ni ailleurs et encore pire chez nous où 80% de la population est analphabète alors que le reste,comme ils travaillent dans cette fonction publique laxiste,chacun part au bureau se connecter pour s’informer sur lefaso.net surtout qu’avec ces journaleux qui n’ont aucun niveau et en plus des griots,on n’a pas envie de gaspiller son argent pour acheter un journal comme l’opinion,l’hebdo etc etc. les norbert zongo qui donnaient envie d’acheter un journal,c’est fini.

  • Le 28 mars 2013 à 15:58, par lesyndicat En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

    au Burkina nous avons adopter l’imposition cédulaire c’est qu’à chaque catégorie de revenu correspond un impôt spécifique. ce qui fait que nous avons plusieurs impôt s’il faut encore faire des impôts pour chaque catégorie de contribuable alors là ça devient très grave, l’entreprise de presse n’est pas différentes des autres car son but final est la réalisation d’un bénéfice. Ailleurs, ces entreprises n’ont pas de régime fiscal spécifique

  • Le 29 mars 2013 à 11:49 En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

    A quoi servent ces propositions dans un secteur qui n’est pas assaini ? N’importe qui devient patron de presse dans ce pays et recrute n’importe quel chômeur désespéré. La conséquence, tout écrit deviens article de presse et est publiable ! Je crois que le CSC rendrait d’énormes service en refusant de donner des fréquences à des plaisantins et en empêchant la naissance de ces journaux bidons qu’on voit sur le marché. Des gens qui ne vivent que de la subvention de l’État. Et le respect de la convention collective dans tout ça ? Il ya des entreprises( familiale !) qui peuvent le respecter mais elles ne le font pas. Et elles réclament des mesures d’accompagnement !

  • Le 29 mars 2013 à 22:32, par SOMA En réponse à : FISCALITE DES ENTREPRISES DE PRESSE AU BURKINA : Les propositions du Docteur Amadou Yaro, Directeur Général de l’ENAREF

    je respecte bien les propositions du Dr mais je pense qu’il se dégage trop de sentimentalisme et une apparence de courtise dans ses propositions.Comment des gens qui ne cessent de se sucrés des impôts payés par les autres à travers des subventions de l’Etat vont mériter tous ses avantages qui du reste n*’auront aucun effet sur leur volonté de payer l’impôt ? Dr repensons un peu vos propositions !!!!!!!!

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