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LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

Publié le vendredi 22 mars 2013 à 14h58min

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LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

« La guerre n’est pas bon ! La guerre n’est pas bon ! », chantais Zao, l’artiste-musicien camerounais. Elle est dévastatrice et touche tous les règnes (humain, animal et végétal).

Les enfants et les femmes paient le plus lourd tribut. Le visage de cette petite fille du camp de refugiés maliens de Sagniognogo, dans la commune de Pabré en dit long. Sous le regard de détresse de sa mère et de ses sœurs, elle se confie à Allah : « Puisse Dieu ramener la paix et la stabilité dans notre pays : le Mali et dans le monde. AMEN ! ». L’image est évocatrice et vivement que la paix revienne pour le peuple malien et surtout pour les enfants innocents.


Etablissement d’actes d’état civil : un minimum de précaution !

Il y a des documents dont on ne saurait se passer parce que nécessaires pour entreprendre certaines activités, mettre en œuvre des projets et prouver une situation d’existence. Sont de ceux-là, les actes d’état civil. Les efforts déployés par l’Etat burkinabè pour permettre à tous les citoyens de se procurer lesdits documents, sont à saluer. On a souvenance, dans ce sens, des opérations spéciales d’établissement d’actes de naissance ou de jugements supplétifs d’actes de naissance, organisées par le Ministère en charge des droits humains. Dans la même dynamique, plus récemment, en décembre 2012, le Ministère de la promotion de la femme a organisé un téléthon pour collecter des fonds afin d’offrir ces documents précieux aux femmes.

Pour encourager et surtout rendre plus "souple" l’établissement des « papiers » d’état civil, il est nécessaire de revoir leurs délais d’établissement qui s’étalent sur une semaine au minimum.
Dans les certaines mairies, le dépôt des volets originaux d’acte de naissance pour l’établissement des copies d’extraits, ne donne droit à aucun document attestant du dépôt. Ce qui est dangereux quand on sait l’importance du volet original. En cas de perte, le demandeur du service n’a aucune possibilité pour prouver le dépôt dudit document, même pas par une signature dans un registre. Il convient de revoir cette lacune qui peut causer des préjudices aux citoyens. Il faut travailler à rendre efficaces les prestations de service afin d’accompagner l’Etat dans sa volonté de permettre à tous de posséder les actes d’état civil.


Accidents de la circulation : Où est passée la solidarité ?

Un accident de la circulation, et toute suite un attroupement autour des accidentés. Ce reflexe des Ouagavillois n’est pas une nouveauté. Par contre, ce qui est nouveau, c’est que de plus en plus, on a du mal à trouver des gens prêts à assister les accidentés, en attendant les secours. Pire, les badauds ne pensent toujours à appeler les secours. Chacun venant juste satisfaire sa curiosité « mal placée », crier « ho Allah » afin de pouvoir animer, par la suite, les causeries dans les « grins » au sujet de l’accident. Cette façon de faire est déplorable, car autant que nous sommes, personne n’est à l’abri d’un quelconque accident sur la voie. Il est donc important que la première idée qui vienne à la tête de chacun de nous, soit d’appeler les secours et de créer les conditions pour que l’accidenté puisse bien respirer. Cela implique, qu’on évite les regroupements inutiles de nature à étouffer les victimes. La solidarité est une des vertus que les Africains avaient su garder jalousement, malgré les chocs de civilisations de l’esclavage et de la colonisation. Il est donc temps que l’on puisse revenir à ces valeurs qui aidaient à régler de nombreux problèmes.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 mars 2013 à 23:49, par LE CHAT !!!!! En réponse à : LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

    Le problème c’est pas les attroupements , mais quand on pense qu’une fois à l’hôpital l’accidenté va mourir faute de soins car dans nos hôpitaux il n’y a rien, si tu n’as pas un parent pour payer les ordonnance même d’urgence. Ce qui est déplorable on a tjrs les moyens pour des fêtes ou monuments inutiles.

    • Le 23 mars 2013 à 14:36, par Wendpenga En réponse à : LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

      Merci beaucoup le chat pour ta réflexion. En effet il y a des gens qui meurent à l’hôpital par faute de soins. Je vous en prie responsable et personnel de nos hôpitaux. Soyez humain respectez le serment d’Hippocrate que vous avez jurés de respecter.

      • Le 23 mars 2013 à 19:17 En réponse à : LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

        Wendpanga, tu pense que l serment prete veux dire q l personnel doit payer les produits d sa poche ? du serieux mon ami. il fo q la population exige la disponibilite d produits d premiere necessite. l etat est responsable, le personnel n a q ses dix doigts.

  • Le 23 mars 2013 à 10:43, par sac En réponse à : LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

    Ouagalais ça ne sonne pas mieux que Ouagavillois ?! ou bien on va carrement à Ouagadougouvillois si on veut rester dans la chose.

  • Le 24 mars 2013 à 08:00, par Mawuéna En réponse à : LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

    Zao est congolais pas camerounais.
    Primum non noncere ! Quant on n’est pas formé en secourisme manipuler les accidentés peut être délétère. Il sied donc d’inviter ceux qui ont des notions de secourisme à aider les blessés, tout le monde à alerter les secours et surtout informer le public que les portes de la croix rouge restent ouvertes à tous.

  • Le 24 mars 2013 à 19:05, par MWINESOBANFO En réponse à : LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

    Quand un hopital n assure pas de soins d urgence,cela signifie que l Etat lui meme ne fait pas de l assistance à personne en danger.Il va donc falloir déposer plainte contre l état au lieu de jouer aux ames sensibles.C est de bonne guerre.

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