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MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABÉTISATION : Des experts au chevet du système éducatif burkinabè

Publié le mardi 19 mars 2013 à 17h55min

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MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABÉTISATION : Des experts au chevet du système éducatif burkinabè

Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation tient, du 13 au 15 mars 2013 à Loumbila (dans la province de l’Oubritenga), un atelier de réflexion sur l’étude intitulé : « Education au Burkina Faso, entre statu quo et ruptures : nouvelles interpellations et inquiétudes ». Il s’agit pour les participants de s’approprier le contenu de cette étude pour une bonne connaissance des principales recommandations.

Suite à la crise sociale de mars 2011, le Premier ministère, a commandité une étude visant à mettre en lumière les problématiques auxquelles doivent faire face le ministère en charge de l’éducation. C’est pour faire la restitution de celle-ci que les responsables dudit département organisent un atelier du 13 au 15 mars 2013 à Loumbila dans la province de l’Oubritenga sous le thème : « Education au Burkina Faso, entre statu quo et rupture : nouvelles interpellations et inquiétudes ». Selon le secrétaire général du ministère en charge de l’éducation, Winson Emmanuel Goabaga, le système éducatif national a longtemps fait face à de nombreux défis et des actions ont été entreprises pour les relever. Malheureusement, a-t-il souligné, l’aboutissement de ces efforts n’a pas toujours été conséquent par rapport aux attentes de la communauté. « Nous devons donner à l’éducation la place qui est la sienne à savoir, le moteur de développement », a affirmé M. Goabaga. Pour y parvenir, il était nécessaire qu’une étude soit menée dans ce sens. C’est pourquoi, il a estimé que le thème en lui-même est évocateur en ce sens que le statu quo, perçu comme un constat, est révélateur d’un manque de dynamisme ou de réalisme. Par conséquent, « il nous faut analyser les recommandations qui sont issues de l’étude et prendre des positions après réflexion bien murie car les résultats attendus sont les fondamentaux de notre perspective de développement », a-t-il précisé.

L’étude conduite par des spécialistes en éducation vient de présenter ses résultats et selon leur coordonnateur du groupe des experts, Anatole Niaméogo, beaucoup de préoccupations ont été prises en compte en son temps mais le contexte actuel les oblige à s’interroger sur l’éducation. Il a affirmé que malgré la loi d’orientation de l’éducation de 30 juillet 2007 qui stipule que l’éducation est gratuite et obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans et même le préscolaire, les conditions de sa mise en application ne sont toujours pas réunies. Parlant de la gratuité, il a insisté sur le fait que rien n’est gratuit mais qu’il faut plutôt se demander, qui paye quoi ? et pourquoi ? Pour lui, des solutions à toutes ces préoccupations existent mais il suffit d’avoir la volonté politique et d’appliquer les décisions. C’est dire donc que ce conclave va permettre non seulement aux directeurs centraux et aux participants de s’approprier le contenu de l’étude et de connaître les principales recommandations mais aussi de dégager les obstacles relatifs à la rupture et émettre des propositions visant sa réalisation. A en croire M. Goabaga, ces assises permettront aussi de trouver des solutions aux inquiétudes soulevées par l’étude.

D. Wendpouiré NIKIEMA

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