Le Fespaco 2013 est déjà à mi-chemin. Sur le site du Mica, les exposants qui ont occupé les lieux depuis le premier jour de l’évènement sont toujours présents. Avec ce qu’ils ont de meilleur en termes de programmes.

Ici ce que l’on recherche surtout, ce sont des achats directs. Ou à défaut des contacts fructueux qui pourront peut-être se matérialiser dans le futur.

Ainsi certaines grandes chaînes de télévisions publiques ou privées ont dépêché sur place à Ouagadougou, leurs responsables des approvisionnements.
C’est donc l’occasion pour les patrons de maisons de production de montrer leurs dernières sorties pour entrer en contact avec leurs partenaires.

Des films d’action aux feuilletons à l’eau de rose en passant par les films documentaires, tout est mis en œuvre pour attester de la créativité du marché.

L’approche pays en action

Le prix moyen du stand au MICA est assez élevé. C’est du moins le point de vue d’une exposante rencontrée sur place. Elle dit avoir déboursé 400000FCFA pour pouvoir s’installer avec son équipe.

En y ajoutant dit-elle, les autres frais, notamment ceux qui sont relatifs au séjour de sa délégation, elle estime rapidement que la note sera assez élevée à supporter.

Aussi pour contourner cette difficulté, certains pays ont-ils trouvé la formule. Celle de la mutualisation.

Ce qui permet à leurs ressortissants d’occuper un espace unique. En termes de rentabilité cela représente un gain, mais cela contribue également à rassembler les produits du pays en un même lieu, plus accessible.

Avec en sus des accessoires comme le drapeau national ou le port des tenues traditionnelles, l’on retrouve rapidement les traits caractéristiques d’une intégration en mode cinéma.

La presse à l’honneur

Profitant de l’opportunité offerte par le MICA, des groupes de presse ont également fait le déplacement. C’est le cas de SIDWAYA, le quotidien d’Etat Burkinabè.

Pour les responsables du stand, la presse a un rôle important à jouer dans la promotion de l’industrie cinématographique et télévisuelle. Ce qui justifie bien leur présence effective sur le site du MICA.

Et pour appuyer la démarche commerciele et marketing, les principaux produits de la maison ont été ressortis et relookés. Depuis le journal jusqu’aux autres publications. Ajouté à cela une baisse de 25% sur l’ensemble des grilles tarifaires.

La musique à l’honneur

Autre lieu, même ferveur. C’est le stand occupé par SeydonI production, dont on connaît l’engagement sur le terrain artistique et culturel.

Seydoni revient donc en force pour occuper sa place dans la promotion de la filière musique au Burkina. Et ce, après plusieurs années de léthargie consécutives à des difficultés internes.

C’est ainsi que l’on annonce le retour imminent sur le devant de la scène musicale de Solo Djah Kabako. Ce sera chose faite dit-on, après le Fespaco 2013.

Artiste au talent confirme, SDK avait commencé par se faire oublier du public burkinabè après avoir pourtant brillé de mille feux.

Avec la dynamique de relance en cours actuellement à Seydoni, l’on espère que c’est un nouveau départ pour sa carrière. Et bien entendu pour l’ensemble du secteur qui manque de structures d’accompagnement.

Juvénal SOME

Lefaso.net