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Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

Publié le jeudi 28 février 2013 à 21h52min

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Lawal a quitté le projet sur la pointe des pieds. Pendant que ses collègues mettaient ensemble des documents pour un éventuel renouvellement de leur contrat, Lawal n’a trouvé mieux que de s’enrichir de façon malhonnête.

Pris la main dans le sac, il s’entêtait à nier les faits. Alors le coordonateur du projet qui n’a pas pu « arracher » la vérité chez Lawal, confie l’affaire à la sécurité. Se fondant sur des preuves fournies par le coordonnateur, la sécurité est passée à un bref interrogatoire avec Lawal.

Comme il continuait de distraire les agents de la sécurité, ces derniers sont passés à l’action. Ils ont d’abord mis Lawal à poils. Un gros anneau ceinturait son sexe. Les jeunes agents qui s’occupaient de lui, l’ont obligé à l’enlever, sans avoir demandé son utilité. Lawal au départ ne voulait pas coopérer. Mais quand quelques coups de matraques lui ont été donnés, il a tout avoué, y compris l’argent qu’il a détourné au niveau du projet. Selon notre source, témoin oculaire des faits, l’anneau autour du sexe était le pouvoir de Lawal. Grâce à cet anneau, il pouvait tout faire sans être inquiété. C’est cet anneau qui lui aurait donné le culot de falsifier des pièces comptables du projet pour empocher une forte somme.

Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévues par lui. Et c’est devant les forces de sécurité que le projet l’a trimbalé pour avoir gain de cause. Lawal qui se moquait de ses collègues de service qu’il avait quitté grâce à une disponibilité obtenue avec son ministère de tutelle, ne leur tenait pas un seul langage. Si ce n’est lui-même qui a demandé à partir du projet, c’est une affectation abusive qu’il a refusé pour mettre fin à son contrat avec le projet. Le monde est petit, dit un adage populaire. Alors que dire du Burkina, un petit pays où Lawal a vécu sa mésaventure ? Alors pendant qu’il continue de justifier son départ de façon différente, ses collègues qu’il a longtemps traités de moins que rien, se plaisent à se raconter ce qu’il a vécu. Une histoire qui nous invite tous à être humble dans nos entreprises. Tant qu’on vit, on doit toujours avoir de la considération pour son prochain si petit soit-il.

Souro Dao/daosouro@yahoo.fr

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 1er mars 2013 à 08:39, par célestin En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    entre nous ce monsieur Dao n’a rien d’un journaliste. qu’il aille chercher son pain ailleurs. trop limité pour espérer changer un jour. qu’il ne le prenne pas mal c’est un conseil d’ami. il perd son temps dans ce métier ça le dépasse.

  • Le 1er mars 2013 à 10:11, par Ben En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    Ces vigiles et les autres collègues doivent aller en prison.
    On est où là ?Ils se permettent de se rendre justice en mettant Lawal à nu !
    Que l’intéressé aille se plaindre en justice.

  • Le 1er mars 2013 à 10:20, par korossi En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    Je pense que ses avoeux ont été extorqués sous l’intensité de la torture et cela est en dephasage avec les Droit de l’homme. Chers force de sécurité ne chercher plus l’impossible. Faites juste le minimum. Immagonons que Lawal soit mort apres l’interrogatoire, ses collegues qui aujourd’hui sont content seraient les premiers à vous en vouloir à mort.

  • Le 1er mars 2013 à 10:59, par Regard critique En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    Lamentable article celui-là ! Dans un français comme celui que vous parlez, j’allais vous demander "Vous êtes comment comme ça ?". (donné le "kilo" de falsifier). Faites l’effort d’employer les expressions que vous connaissez, c’est la règle minimale pour ceux qui écrivent ce qu’ils entendent les gens dire.
    Vous méritez juste un tchrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!

  • Le 1er mars 2013 à 11:24, par Donmozoun En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    C’est cet anneau qui lui aurait donné le kilo de falsifier des pièces comptables du projet pour empocher une forte somme.

    Revoyez cette phrase. Faites la difference entre Kilo et culot et tout le monde s’en porterait mieux

  • Le 1er mars 2013 à 11:35 En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    "culot" et non kilo.
    Merci

  • Le 1er mars 2013 à 13:18, par SIDI En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    Histoire décousue et digne d’aucun intérêt. On ne comprend pas le message que le "journaliste" veut faire passer

  • Le 1er mars 2013 à 14:49 En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

    Beaucoup d’imagination Dao...Keep it up. On aime bien les histoires sans queue ni tete, sans date, sans precision...tirees par les cheveux...

    • Le 3 mars 2013 à 16:27 En réponse à : Fait de chez nous : La correction corporelle d’un cadre voleur

      Moi, si des gastards m’ enlevent et me menacent seulement avant meme de me frapper, je dis c’est moi qui a vole le TGV que le Burkina a fabrique il y a 20 ans de cela. Arretyez d ;etre sauvages, chers burkinabe. Le soit disant cadre ne connait meme pas ses droits. Il s’ est contente de se taire ? On dirait que les burkinabe sont amnesiques. David Ouedraogo, vous avez oublie ou il a ete amee ? NZ ne doit pas mourir en vain.

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