Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
Que du bonheur pour les Burkinabè pendant la fantastique chevauchée des étalons à la CAN sud-africaine. Parmi les héros burkinabè, Bobo-Dioulasso, le bastion de notre football national comptait plusieurs de ses fils. Ils sont aussi nombreux ces jeunes bobolais à voir leur rêve de footballeurs professionnels se briser. Et, le dernier refuge, c’est malheureusement les « grins » de thé.
Derrière le rayonnement de la portion de joueurs natifs ou ayant séjourné à Sya, croupissent une majorité de jeunes à la carrière écourtée. Sans qualification ou ayant abandonné les bancs pour se consacrer entièrement au football, ils paient aujourd’hui leur choix. A l’image de Pascal Sou, ils sont nombreux à être sur le banc des accusés à Bobo-Dioulasso. Traités de fainéants, de voleurs, d’inconscients… ces jeunes ayant consacré le clair de leur temps au football sont devenus des casse- tête chinois pour leur famille et pour la société.
Pascal Sou et son frère Blaise sont des cas palpables des « résidus » du football qui grossissent le rang des chômeurs à Bobo-Dioulasso. Après avoir fait ses preuves dans les tournois de quartier, ce gardien de but est allé se perfectionner au centre de formation de l’USFRAN en 2003. De l’USFRAN il va décrocher un contrat à l’équipe de Boromo qui venait de monter en première division du championnat national de football burkinabè.
Rapidement il se fait remarquer par le coach du BPS sport qui lui promet un bel avenir. Courant 2010 Pascal rejoint donc Koudougou avec tous les rêves possibles. Malheureusement, un début d’hernie va mettre fin à son enthousiasme. Sous injonction de son coach et devant le refus de son président à prendre en charge les frais médicaux liés à sa maladie, Pascal a rejoint sa ville natale avec trois autres bobolais, tous blessés.
Grâce au docteur Bonkoungou, bien connu pour son aide aux footballeurs de Sya ils ont pu effectuer des visites médicales. Mais hélas, les ordonnances n’ont pas trouvé de payeur. Depuis lors Pascal trimbale sa maladie et partage ses journées avec ses camarades malchanceux.
Pour causes de fractures, de blessures ou de toute autre maladie, ils sont nombreux à Accart-ville, Diarradougou, Sarfalao, Colma… à être des victimes de l’inorganisation, de la pauvreté, de l’ingratitude…des dirigeants de nos clubs. Une fois leur rêve de professionnalisme brisé, ces footballeurs abandonnés à leur triste sort n’ont plus que les « grins » de thé pour s’occuper.
Ousséni BANCE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 27 février 2013 à 20:39, par l homme integre fache En réponse à : Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
Mr Bance si ces jeunes la finissent dans des grins de the ,c est qu au lieu d etre des Champions,ils etaient a la base des loosers .
Ces blessures dont vous parlez ne peu empecher quelqu un de determine de continuer sa carriere ou de se reconvertir ,l excuse est trop facile .
Que direz vous de Pistoruis qui est medaille alors qu il est ampute des 2 Jambes ?
Le 27 février 2013 à 21:16 En réponse à : Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
Mon frere aide le a se guerir de sa hernie et si jamais il decide de continuer sa carriere au grin en ce moment tu peux l’accuser de looser.
Ton pisorius dont tu parles, demandes lui combien ses jambes lui coutent !
Arrete de faire des accusations faciles comme ci tu a considerer ts les parametres.
Le 27 février 2013 à 21:44, par Gaston En réponse à : Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
Ton exemple de Pistoruis est mal pris. Que sais-tu des moyens dont celui-ci a bénéficié. Connais-tu les moyens de sa famille ? Connais-tu les moyens dont l’Afrique du Sud, son pays, a mis à sa disposition depuis qu’il était tout petit ? La critique est trop facile.
2. Le 28 février 2013 à 08:13, par MAT En réponse à : Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
Le football n’est pas le seul métier au Burkina. Il faut qu’ils cherchent à faire autres choses ; il n’est jamais tard pour bien faire.
3. Le 28 février 2013 à 09:28, par mD En réponse à : Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
ENCORE, ENCORE et ENCORE le DOCTEUR BONKOUNGOU....... Ce Grand Homme, aucun sportif Bobolais ne saurait comment le remercier...
Très sincèrement... Il fait tellement pour les Bobolais.
Mais à lui seul, il ne peut pas TOUS nous sauver... Je dis Nous parce qu’aujourd’hui moi je suis parvenu à marcher grâce à ce Grand Homme... et j’en connais aussi d’autres cas. Même au sein des ÉTALONS partis à la CAN 2013.
MERCI DOCTEUR PUISSE LE SEIGNEUR VOUS RÉCOMPENSER......
Le 28 février 2013 à 19:29, par Amosis Le Fils de Cham En réponse à : Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
Que Dieu bénisse ce médecin et que plus de bonnes volontés donnent un peu de leur superflu pour ces jeunes !
4. Le 28 février 2013 à 19:37, par LE CHAT !!!!! En réponse à : Chômage à Bobo-Dioulasso : Les « rescapés » du football grossissent les rangs
Que dire des entraineurs qui n’ont jamais reçu les honneurs qui leurs étaient dû comme Hien San Eugène de l’usfran.