En plus d’avoir des films en compétition pour l’Etalon d’Or, le Gabon est le pays invité d’honneur à ce 23e festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. A cet effet, la journée du 25 février lui a été décernée. Installés au marché international de la télévision et du cinéma africain (MICA), les stands de ce pays ont reçu la visite de plusieurs autorités.

Il s’agit de la première dame du Gabon Sylvia BONGO ONDIMBA et sa délégation, du ministre de la Culture et du Tourisme burkinabè Baba HAMA et du délégué général du FESPACO Michel OUEDRAOGO. Des projections cinématographiques ont aussi été organisées en l’honneur des cinéastes gabonais au cours de cette journée à Azalai hôtel.

La première dame du Gabon, Sylvia BONGO ONDIMBA s’est dite particulièrement heureuse que son pays soit l’invité d’honneur à ce FESPACO, qui, toujours selon elle est un carrefour du panafricanisme que son pays a toujours soutenu. « Cette 23e édition du FESPACO est l’occasion pour nos réalisateurs, nos techniciens du cinéma gabonais de montrer leurs talents mais de raconter les histoires qui les portent et qui font notre pays. »

En effet le Gabon présente cinq films dans les cinq catégories de la compétition officielle. Il s’agit de « le collier du Makoko » de Henri Joseph Koumba BIDIDI, « Dialémi » de Nadine OTSOBOGO, « Terre et Fils » de Fernand LEPOKO, « le Maréchalat du roi Dieu » de Yveline Nathalie PONTALIER et « l’œil de la cité » de Samantha BIFFOT.

Parmi ces réalisateurs figurent trois femmes. La réalisatrice de « l’œil de la cité » Samantha BIFFOT, dit traiter divers sujets de société gabonais « graves » comme les crimes rituels, le traitement des veuves, l’insalubrité, la drogue, l’inceste. « C’est une fierté pour moi que mon film soit retenu pour ma toute première participation. » ajoutera-t-elle.

Tout comme elle, le directeur général de l’Institut gabonais de l’Image et du Son (IGIS) Imunga IVANGA croit à la qualité des œuvres gabonaises mais laisse le jury faire son choix.

Y. Alain Didier COMPAORE