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Recrudescence des conflits agriculteurs/éleveurs : Des « acteurs invisibles » derrière

Publié le dimanche 24 février 2013 à 21h01min

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 Recrudescence des conflits agriculteurs/éleveurs : Des « acteurs invisibles » derrière

Sur la question des mésententes qui empêchent l’élection des conseils municipaux dans certaines communes, le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation n’a pas voulu faire dans la langue de bois. De même que sur la question des conflits entre agriculteurs et éleveurs. « La démocratie et la décentralisation vont mieux fonctionner quand les gens mettront les intérêts généraux au-dessus des intérêts personnels », a lâché Toussaint Abel Coulibaly, lors du traditionnel point de presse du gouvernement, ce jeudi 21 février 2013 à Ouagadougou. Il avait à ses côtés son collègue de la Culture et du Tourisme, Baba Hama.

Pour Toussaint Abel Coulibaly, si des communes peinent à mettre en place leurs exécutifs locaux, c’est la faute à certains conseillers. Elus sous la bannière d’un parti x, ces élus locaux, par « malhonnêteté intellectuelle… trahissent [non seulement] leur conscience mais aussi la confiance des populations », en nouant des alliances contre nature qui bloquent en définitive l’élection des conseils municipaux.

Et le ministre burkinabè en charge de la décentralisation d’inviter tous les acteurs politiques à se ressaisir car, regrette-t-il, des comportements qui menacent la cohésion sociale se développent ainsi au Burkina Faso. « Nous sommes de moins en moins tolérants. Nous commençons de plus en plus à parler d’ethnies, de religion… », a-t-il laissé entendre. M. Coulibaly, sous sa casquette de ministre de l’Aménagement du territoire s’inquiète également au sujet des conflits qui opposent agriculteurs et éleveurs.

Quant au ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, il a fait le point des préparatifs de la 23 édition de Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). A jour j – 2, le budget de la manifestation, qui se chiffre à 978 millions environ, est bouclé, selon le ministre. 6200 accréditions ont été délivrées et les projections se dérouleront dans 7 salles, toutes situées au centre-ville. Pour cette édition, les salles de cinéma périphériques ne seront pas mises à contribution à cause de la vétusté de leurs matériels techniques.

De plus, justifie le ministre, l’expérience a montré que les films qui y sont projetés n’intéressent pas vraimentles populations puisque ces dernières veulent aussi voir des films récents. Ce qui n’est pas le cas dans ces salles. Par ailleurs, des invités de marque sont attendues pendant ce Fespaco qui se tient du 23 février au 2 mars prochain. Il s’agit notamment de la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma et de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba. Baba Hama, tout comme son collègue en charge de l’Aménagement du territoire, a en outre décliné les priorités 2013 de son ministère au cours de ce point de presse.

A noter qu’en l’absence du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Alain Edouard Traoré, des questions d’actualité nationale n’ont pu être abordées.

Guy Yaméogo (Collaborateur)

Fasozine

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