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La Directrice générale de l’UNESCO au Burkina : De multiples et multiformes audiences à plusieurs niveaux

Publié le samedi 23 février 2013 à 21h31min

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La Directrice générale de l’UNESCO au Burkina : De multiples et multiformes audiences à plusieurs niveaux

Arrivée à Ouagadougou pour assister à la cérémonie d’ouverture du FESPACO 2013, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a reçu en une sorte d’audience groupée, les ministres en charge des Enseignements secondaire et supérieur, de l’Education nationale, de la culture, de la Jeunesse, de l’Action sociale, des Aménagements hydrauliques. C’était ce 22 février, au ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale. Au sortir de cette audience, Mme Bokova confie avoir eu des échanges fructueux dans plusieurs domaines.

Cette audience a été en réalité l’occasion d’une revue de presque tous les pans de la coopération de l’UNESCO avec notre pays.

Dans le domaine de la culture, l’UNESCO entend soutenir la protection des patrimoines immatériels de notre pays. Et ce soutien trouve fondement, notamment dans la conviction de Mme Bokova pour qui « la culture est un très fort facteur de cohésion sociale ».

L’UNESCO est heureuse des efforts qui sont faits dans ces différents départements ministériels, efforts qui témoignent de la volonté du gouvernement d’avancer dans ces domaines ; toute chose que l’institution spécialisée de l’ONU pourra, à en croire sa directrice générale, accompagner.

Le soutien de l’UNESCO à l’éducation au Burkina

Le Burkina fait, a relevé la DG de l’UNESCO, « un énorme effort en matière d’Education pour tous (EPT) ». Et c’est un effort qui bénéficiera de plus de soutien de la part de l’institution onusienne.

Déjà, précise Koumba Boly, ministre en charge de l’Education nationale, la nouvelle méthode d’alphabétisation dénommée « oui, je peux » bénéficie d’un appui à la fois technique et financier de la part de l’UNESCO. Cette méthode qui est en expérimentation dans notre pays, permet de diversifier les méthodes d’alphabétisation, au profit des femmes en particulier.

En plus de l’alphabétisation, l’UNESCO soutient les programmes de formation du corps enseignant et aussi des TIC dans le domaine de l’éducation. Tous ces soutiens s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat qui date de plusieurs années, a laissé entendre Mme Boly.

Le projet de création de la réserve de biosphère sur la Pendjari soumis à l’UNESCO

Avec la directrice générale de l’UNESCO, le ministre de l’Eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, Mamounata BELEM, dit avoir échangé sur la gestion des ressources en eau dans notre pays après 2015, mais surtout sur le projet de création de la réserve de biosphère à partir du fleuve Pendjari. L’aboutissement de ce projet devra permettre à notre pays, à en croire la ministre Bélem, de disposer d’une très importante biosphère aux multiples utilités pour les populations riveraines. De plus, cette biosphère pourra, par la suite, avoir une dimension transfrontalière avec le Benin qui dispose déjà sur ledit fleuve d’une telle réserve.

C’est au pas de course que les acteurs cette rencontre se sont quittés. Signalons qu’avant cette séance, la DG de l’UNESCO a eu une audience successivement avec le président du Faso, le Premier ministre et le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale.

Fulbert Paré
Lefaso.net

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