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Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

Publié le dimanche 17 février 2013 à 23h46min

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Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

Les tueries intervenues à Zabré en fin décembre 2012 viennent rallonger la liste déjà trop longue des conflits intercommunautaires macabres au Burkina. Et, c’est très souvent, la même communauté qui est visée, les Peulhs. Pour marquer son indignation et attirer l’attention de l’opinion nationale sur la question, l’association Tabital Pulaaku a organisé une conférence de presse le 16 février 2013 à Ouagadougou. Elle demande à l’Etat de prendre ses responsabilités car ces évènements n’honorent pas notre pays.

Zabré (7 morts), Gaoua (6 morts), Kantchari (1 mort), Sari (plus de 100 morts), Tiankoura (12 morts), Perkoua (14 morts), Gogo (3 morts), Saré Peulhs (4 blessés), Passakongo, Saré, Karcoudougaye, Gnoslat, Ourgou Manéga, Gandin, Bagnouman, Pô… Dans toutes ces localités, on compte également des milliers d’animaux tués ou disparus, des habitations incendiées, des milliers de déplacés… Bref la liste de dommages est longue. Les conflits intercommunautaires sont légions ces dernières années au Burkina. Et c’est la communauté Peulhe qui est particulièrement visée. « Les Peulhs subissent de multiples exactions et de menaces de mort, (parfois en présence des autorités) par certaines populations qui veulent les chasser de leurs terres qu’ils occupent depuis des décennies sous le prétexte qu’ils n’en sont pas les propriétaires », constate Hassan Barry, président de l’association Tabital Pulaaku Burkina.

Suites aux graves évènements intercommunautaires intervenus dans la zone de Zabré, Tabital Pulaaku Burkina a dépêché une mission à Tenkodogo pour apporter un appui moral et matériel aux déplacés de Zabré le 07 janvier 2013. Après plusieurs rencontres avec les déplacés et les autorités locales et nationales, elle a publié une lettre ouverte au premier ministre avec copie aux ministères de l’administration territoriale et de la sécurité, des droits humains et de la justice, au président de l’Assemblée nationale et à l’ambassade des USA au Burkina.

Démasquer et punir les incitateurs à la haine ethnique

Les faits sont suffisamment graves. C’est pourquoi Tabital Pulaaku Burkina, association œuvrant pour la promotion de la culture Fulbé et pour une cohabitation harmonieuse et pacifique des populations, lance un appel pressant aux autorités burkinabè pour que toute la lumière soit faite sur ces différents massacres, en particulier celles de Zabré. Les auteurs, les instigateurs et autres incitateurs à la haine ethnique doivent être démasqués et justice doit être rendue. Par la voix de son président national, Tabital Pulaaku invite les acteurs politiques et toutes les parties prenantes à tout mettre en œuvre afin que soit bannie à jamais toute forme de manipulation ethnique ou identitaire au Burkina. Car « ces évènements n’honorent pas notre pays » où cohabitent une soixantaine de groupes ethniques.

Tabital voudrait par cette sortie attirer l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion nationale sur les évènements de Zabré qui sont sans précédent dans les conflits inter-ethniques de ces dernières années. « Ce sont des actions préméditées avec une barbarie jamais égalée », se convainc le président de l’association, Hassan Barry.

« Suite à ces massacres, la communauté Peulhe de la zone de Zabré a été pourchassée, violentée et maltraitée ; une chasse aux Peulhs a été organisée en ciblant tous les villages Peulhs dans un rayon de 30 km autour de Zabré », soutient-il. Ce qui a occasionné environ 1400 déplacés, des violences physiques et morales, des pertes de biens (maisons, animaux, mobylettes, vélos, etc.).

Une allure ethnique des récents conflits

Pourtant, notre pays avait su jusque-là gérer tant bien que mal de manière pacifique sa diversité culturelle. Malheureusement, « à la différence des conflits « traditionnels » entre agriculteurs et éleveurs, les conflits récents sont en train de prendre une allure de conflit ethnique dont la cible est particulièrement la communauté peulhe », regrette Hassan Barry.

Depuis sa création en 2006, l’association a mené diverses actions de sensibilisation, de concertations dans plusieurs provinces du Burkina. Des actions qui lui ont valu une décoration par le ministère des droits humains et de la promotion civique en décembre 2012. Elle exhorte fortement les partis politiques, les autorités coutumières et religieuses et les organisations de la société civile à mener des actions de sensibilisations à l’endroit des populations à la base afin que la tolérance et la paix, valeurs ancestrales de notre société soient davantage préservées et consolidées.

« Une partie des burkinabè est en train de s’égarer. Mobilisons-nous pour arrêter ça », lance Hassan Barry, dépité. En tous les cas, Tabital jouera sa partition. Elle a déjà effectué des actions de sensibilisations, traduit la loi sur le pastoralisme en Fulfuldé, rédigé un mémorandum sur les conflits agriculteurs-éleveurs. Et, « Tabital ne va pas relâcher. Nous allons continuer et demander aux autorités de prendre leur responsabilité ».

Mieux, Hassan Barry et ses camarades estiment qu’il est temps que le président du Faso sorte de son silence pour arrêter cette « chasse aux Peulhs ». Après tout, cette communauté fait partie des citoyens burkinabè et a le droit d’y vivre et de se sentir en sécurité.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2013 à 23:03, par Zéro En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Voyez, un problème mal posé engendre inéluctablement une mauvaise solution. En effet, contrairement à ce que votre déclaration insinue, il n’ya point un sentiment anti-peulh ou "poulaphobe" au BF.La preuve c’est que la plupart des ethnies se marient aux peulhs et vice vers ça. La mésentente avec les peulhs résulte du fait des animaux (boeufs notamment) qui les accompagnent lors de leur nomadisme. Un peulh sans troupeau peut vivre autant de temps qu’il veut dans une localité sans avoir de problème avec les populations autochtones. Justement l’état doit prendre son courage à deux mains et dire la vérité ;

    1 -Amener les éleveurs-peulhs à pratiquer un élevage sédentaire et éviter la transhumance

    2- Au cas où cela ne serait pas possible , alors dès qu’il y a des dégats causés par les animaux dans les champs de culture alors que les éleveurs soient prets à dédommager l’agriculteur sans autre forme de procès

    • Le 18 février 2013 à 09:06 En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

      1. Le probleme c’est meme cette notion d’autochtone et d’étranger. Tout Burkinabé a le droit de s’établir partout ou il veut au Burkina et aussi longtemps qu’il veut.
      2. Le probleme de la transhumance des animaux ne justifie aucunements les meurtres. De plus les Peuls ne sont pas les seuls éleveurs ou ne sont pas forcément propriétaires des animaux.
      3. Politique de l’autruche que de dire qu’il n’y a pas de sentiments anti-peul dans les événements cités dans cet article. Le président du Faso devrait sortir de sa reserve.

      • Le 18 février 2013 à 17:04, par similraogo En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

        Mon frère là tu as trop raté l’analyse de la situation.Et surtout ne confond pas droit et devoir ,ausi bien que le droit de s’établir partout ou on veut au Burkina et aussi longtemps que possible est chose connue,autant il faut pas oublier ton devoir de respecter le droit d’autrui
        Il n’ y a ni chasse aux peulhs ,ni poulophobe ,il y a seulement ;et c’est ce l’artiste Alpha Blondy disait << SEULS LES IMBECILES NE CHANGENT PAS>>.En effet de nos jours les cultivateurs ont passé de la culture extensive à la culture intensive, de la daba aux paires de boeufs voire aux tracteurs ,pourquoi les peulhs s’entêtent au nomadisme pastoral avec pour corolaire la divagation des animaux
        ils peuvent eux aussi passer à l’étape des parcs animaliers de types semi-modernes pour se sédentatariser et éviter les confrontations avec les cultivateurs !!!!!!!

        • Le 19 février 2013 à 03:11, par Yazid En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

          Mon cher tu te trompes et du le modernisme tu n’en sais rien désolé.des personnes de notre époque qui même si ont laissés la daba pour la charue et le tracteur continues d’épouser les secondes femmes de leurs pères à la mort de celui ci,qui pour se débarrasser de leurs parents vieux les acuses de sorcellerie,qui laisses leurs mamans poitrines au vent dans les champs,ils sont tout sauf modernes mon cher. Rien n’est plus deshumanisant que cela et tu ne verras jamais ça chez les peuls.ici nous sommes confrontés à une divagation des porcs.les peuls n’enlèvent pas de porcs mais personne n’a chassé personne encore moins tué...le petit de l’âne à hériter des oreilles.proverbe peuls.

      • Le 18 février 2013 à 17:22, par Sambo En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

        Les premieres personnes a encourager ce sentiement anti peul ce sont les mossis.

        Regardez leur reaction devant un peul dans nos services, au macrché, a l ecole. N en parlons meme pas en campagne.

        Vous serez tous surpris lorsque nous les peuls nous allons prendre nos esponsabilité face a la demission collective des burkinabé

        • Le 18 février 2013 à 21:10, par Passakongo En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

          Bien dit Sambo. En effet il n’y a pas d’ethnie peul en mossi. On dit silen-miiga ou silmiga ce qui signifie truant en mossi. Il est vraiment tant que vous les peuls fassiez quelque chose pour qu’on ne vous traites plus de truants

        • Le 24 février 2013 à 21:05, par M’BAYIIRI En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

          @Sambo ! Je ne suis pas peulh, plutôt mossi de chez moaga bon teint de famille féodale, mais je ne suis pas du tout d’accord du comportement des bissas : beaucoup au Burkina que les peulhs constituent le groupe le plus nombreux après les mossis ! Nous devons faire beaucoup attention à ce point pour ne pas favoriser des comportements qui nous amènera à une confrontation généralisée violente où nous auront tous à perdre ! Les mossis sont intrinsèquement liés à la famille peulh jusqu’à la cour du Mogho Naaba : c’est par eux que l’islam modéré y a été introduite !

    • Le 18 février 2013 à 17:15, par Filou En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

      Le probleme est bien posé.

      Cest un sentiement anti peul et de mépris.

      A Gaoua, les peuls n`avaient rien a voir avec la crise mais les gens se sont mobilisés pour aller les chasser de leurs terres et en faire des victimes.

    • Le 18 février 2013 à 19:13, par Momo En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

      Le problème est bien posé. Méditez sur la devise du pays « Unité-Progrès-Justice ». Force doit rester à la loi en toute circonstance et justice doit être rendue rapidement. Il est curieux que devant tant méfaits avec morts d’hommes (et la litanie peut s’allonger avec les batailles de chefferie), le gouvernement n’ait pas lancé une campagne de civisme. On serait mal fondé de pester contre les agissements de nos ressortissants dans d’autres pays dès lors que nous ne protégeons pas partout sur le territoire les minorités.

  • Le 18 février 2013 à 01:08, par BENJ En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Je suis burkianbè et je trouve vraiment dommage que les autorités ne font pas d’effort pour prévenir ces conflits qui ternissent l’image du pays.Quelque soit les responsables de ces conflits,l’État doit agir pour qu’on n’assiste plus à des scènes de désolation. Un grand de ce monde a su bien le dire,je cite : "CE QUI PERMET AU MAL DE TRIOMPHER,C’EST L’INACTION DES HOMMES DE BIEN. "

    • Le 18 février 2013 à 09:31, par Le solitaire En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

      Contrairement à ce que dit Zero, le problème est bien posé et il est tres clair. La tuerie de Zabre n’a absolument rien à voir avec les vaches. Si vous avez suivi les évennements, il n’y avait pas de probleme de paturage ou de terre. Il y a eu au depart un conflit entre individus, conflit dans lequel Sambo n’est même pas impliqué. Par ailleurs, en supposant qu’il y ait un probleme de vaches ou de terre de quel droit des individus décdent-ils de se faire justice ? De quel droit peut on poursuivre des gens qui ne sont pas impliqués dans le conflit, les massacrer sur la seule base de leur appartenance ethnique ? S’il ya un problème de gestion de terre ou de paturage il en revient a l’Etat de prendre ses responsabilités et agir. Tout comme les cultivateurs, les pêcheurs ou chasseurs, les peuls on le droit de pratiquer leur élevage en toute sécurité. il en revient a l’Etat d’organiser et de fixer les conditions et règles applicable à tous. Comme l’a si bien dit Tabital Pulaaku la grande majorité de ces tueries vise les peuls et il faut arrêter celà pendant qu’il est encore temps.

    • Le 18 février 2013 à 18:58, par gouba En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

      Slt mes frere le problem de zabre na rien avoir avec elever et agricutair
      ,c,est le nome sambo et le propretair des aminimaux,parceque sambo vole et ont peu rien le fair,quant ont le main en prison a la demain ils sor doc dans ce ca il faut le elemine,parceque il manger avec le procure de dekourougo,je veux que on arrete de parler elever agrucutair,je suis de zabre je sais ce que je dis il ya tres lonten que nous vivont avec les phels on a na jaimai eu prblem.

  • Le 18 février 2013 à 10:41, par tuenmavé En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Je suis d’avis avec Zéro pour dire que le problème me semble mal posé. Autant l’association Tabital Pulaaku lutte contre ces conflits, autant il y a eu des gens dans les localités concernés qui ont lutté, peut-être sans succès, mais cela ne devrait rien enlever à leur acte. Les conflits n’impliquent pas toujours seulement que les Peuhls, mais parfois aussi d’autres ethnies entre elles. Ca aussi il faut le dire.
    A vouloir toujours poser le problème par la victimisation des peuhls, on fini par mal le poser. Bien sûr les événements vécus ne sont pas acceptables et il va falloir que la justice passe apr là. Sur ce point, tout le monde est d’accord. Mais il faut aussi examiner pourquoi ces événements ont lieu. Il y a des provocations de part et d’autres. Je ne peux croire à une thèse selon laquelle les peuhls seraient "assis" tranquillement et d’autres communautés viendraient les attaquer jusqu’à en tuer. Il faut sortir de cet angélisme les concernant. Il faut se poser la question de fond, pourquoi il y a de plus en plus de conflits ? Pourquoi il y en avait moins avant ? Pourquoi les Peuhls semblent-ils (je n’ai pas fait de statistiques) plus souvent impliqués que d’autres ?

    Pour ma part la réponse est simple. L’espace d’un pays est un espace fini. La population augmentant graduellement, l’espace devient un enjeux majeur, car de plus en plus réduit. Et là je suis d’accord avec Tabital Pulaaku pour dire que c’est le rôle de l’Etat d’anticiper ce genre de situations et de se préparer à les gérer.

    La situation foncière au Burkina Faso semble régit par deux pouvoirs, celui coutumier et celui administratif. Les deux semblent ne pas vraiment se compléter, ou à tout le moins mal gérés sur le terrain, notamment par certains acteurs (fonctionnaires et coutumiers). Finalement, il faut se souvenir que c’est l’Homme qui exécute la règlementation quelle qu’elle soit. La meilleure des règlementations est tributaire de cette vérité. Et ce sont les mauvais agissements de ces fonctionnaires et autres acteurs véreux qui plongent tout un peuple dans la douleur et l’incompréhension.

    Osons dénnoncer et bannir la corruption (corrupteurs et corrompus) et nous verrons que nous trouverons les ressources pour vivre ensemble. L’Homme en a la capacité et l’intelligence, si la cupudité du gain ne passe pas par là.

  • Le 18 février 2013 à 10:52 En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Ce qui arrive aux autres pays peut aussi arriver au Burkina si nous n’y prenons garde. L’impunité au sommet engendre forcément l’impunité à la base ; en fait le problème du Burkina est très profond et on continue de se feinter. En réalité il n’y a pas eu une vraie réconciliation qui nous permette de partir sur une base solide ; tant qu’on ne va pas repartir à ces fondements qui régissent toute société nous tournerons en rond. Si après tant de tueries on pense que la solution c’est au détours d’une petite conférence de presse ou d’une mission gouvernementale c’est vraiment loupé. Vous pensez réellement que ces populations pourront encore vivre ensemble ? Ne nous flattons pas, tôt ou tard ça va péter et les déflagrations peuvent conduire loin même jusqu’à ceux qui pensent qu’ils sont à l’abri avec des gardes prétoriennes. N’oubliez jamais une chose ceux qui vous ont précédés dans ce pays ont eu l’intelligence de travailler à asseoir un minimum de condition pour le vivre ensemble ; et, c’était plus basé sur l’humain que sur l’argent. Quand on pense que l’on peut tout acheter, même le silence, on finit par ne pas reconnaître son propre peuple. C’est quelle intelligence que nous, nous avons et que les ivoiriens, les rwandais, les congolais, les libyens... n’ont pas ? Il faut savoir gérer ces crises à temps sinon vous léguer un pays ingouvernable à la génération future si même génération future il y a puisque vous pensez être dans le présent et dans le futur. Attention à ne pas vouloir tromper DIEU après avoir fini de tromper les hommes.

    • Le 18 février 2013 à 16:20, par Manglé En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

      Cet article est le bienvenu. Cette association a dit très haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas. Je suis content qu’elle ait interpellé le premier responsable de ce pays qui passe tout son temps à parcourir des distances pour aller éteindre des feux dans les pays de la sous région. Qu’il arrête ces courses qui ont d’ailleurs commencé à ternir l’image du Burkina Faso et en particulier la sienne. Nous avons beaucoup de problèmes au niveau national en l’occurrence les conflits inter-communautaires qui ne font que se répéter chaque année et trimestriellement.
      Monsieur le Président du Faso, répondez à l’appel de l’association TABITAL et le plus serait le mieux pour sauver notre chère patrie de la "rwandisation" et que sais-je encore.

  • Le 18 février 2013 à 11:29, par LoiseauDeMinerve (MinervaBird) En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Ne nous trompons pas de combat. Le mal dans ce pays c’est la justice. Si t’es une autorité, t’es feuillu alors tu décides à l’avance du verdict à donner et surtout s’il y a lieu de poursuivre : T’es un procureur toi-même. Ce qui choque dans la boucherie de ZABRE, et je soutiens les images choques de l’événement, c’est le manque de discernement. Le responsable ou brigand supposé est connu de tous puisqu’on parle d’antécédents mais à chaque fois il s’en sort avec la complicité des administrateurs de la justice au Faso. Ce qui est intolérable, disais-je, c’est se venger sans discerner. Fallait-il élargir la boucherie au père, à la mère et cette petite écolière ? He DIEU ! Et pourtant si la justice faisait bien son travail, sans égard aussi bien pour l’homme politique que pour le riche alors les autres peuls ne se sentiraient pas brimés et nous simples citoyens nous sentirions plus en sécurité. mais hélas c’est le Faso qui est devenu une jungle pour les uns et une vache à lait pour les autres.

  • Le 18 février 2013 à 12:57, par jelgel En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Pour la gouverne de Zero:la transhumance est un des meilleurs mode d’elevage qui sied au pays Sahel et beaucoup de pastoraliste l’ont démontré ! et pour le moment les sedentaires representent moins de 30% du cheptel total du Burkina et l’elevage est la 3è richesse du Burkina dans le PIB !le Burkina a les meilleurs textes de la CEDEAO en matière de Transhumances mais aucun n’est appliqués. les ZONES pastorales possédants un arrêté ministériel sont tous devenus des champs !Pourquoi ?dèque vous voulez delimiter un zone pour les animaux on concluent imédiatement que vs voulez retirer les terres pour attribuer aux Peuls(meme là ou les mossis ont plus de bétail:cas de Centre Nord et du Nord).vous dites que les animaux sont la cause des conflits (une des causes)mais et les peulhs qu’on a sortis des vehicules pour assassiner( Gaoua et Gogo)c’étaient des simples voyageurs qui se sont trouvés au mauvais moment au mauvais endroits .Il ne faut pas se voiler la face ,affrontons le problement et combattons le ! nous a Tabital on le dit haut fort : un conflit entre un agr-et eleveur ne doit pas depasser les 2 protagonistes voir leur famille pour s’en prendre a une ethnie !Dans certains pays on brule les voleurs mais on s’en prend jamais à son pere encore moins ethnie d’origine:voila le problème.Tenez à Gombousgou un bissa a dis que :pas normal q’un peul produise plus qu’eux les propriétaires terriens ! les femmes et les enfant de mois de 10 ans tués st -ils eleveurs ou responsable des actes d’un berger. Mr ZERO et tuenmavé soyez plus serieux !C’est un drame pour ns.Avez vs voyager avec un peul dans un Car sans qu’on l’appelle par son ethnie : Silmiiga ou Fla. Et meme notre Chere TNB a insinuer que les 10% de Arba D. corresponde au taux de la population Peul du Burkina,mais l’as -t-il dit à Paré E. et les % des autres........!

  • Le 18 février 2013 à 16:22, par KAZZ En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Bonjour

    L’arbre ne doit pas cacher la forêt.

    Cette communauté Peulh est affectée par ces évenements recurrents qui affaiblisse la cohésion nationale. Il est de la responsabilité de l’ETAT de s’en préoccuper plus sérieusement.

  • Le 18 février 2013 à 17:16, par Le peul En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    Donnez nous l adresse de l association afin que lon puisse vous contacter.

    Merci

  • Le 19 février 2013 à 12:28 En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

    ATTENTION AU REPLIS IDENTITAIRE !!!!
    MOI JE VOUDRAIS PLUTOT ATTIRER L’ATTENTION DES AUTORITES SUR DES ACTIONS URGENTES A PRENDRE AFIN DE FAIRE MENTIR CEUX KI VEULENT SE SERVIR DES CONFLITS AGRI-ELEVEURS PR LEGITIMER LEURS FINS INAVOUES.
    NOTRE JEUNE NATION EN CONSTRUCTION TRAVERSE DES DIFFICULTES DONT LE SEMPITERNEL CONFLIT AGRIC-ELEVEUR KI DOIT ETRE RESOLU PR SA SURVIE, MAIS SI ON N’Y PREND GARDE A CERTAINS OISEAUX DE MAUVAISE AUGURE KI NE POSENT PAS LES VRAIS PROBLEMES NS RISKONS D’ALLER DROIT DS LE MUR. KE DIEU SAUVE NOTRE BEAU PAYS

    • Le 20 février 2013 à 19:23, par princess peul du Burkina En réponse à : Conflits intercommunautaires : L’Association Tabital Pulaaku appelle l’Etat à prendre ses responsabilités

      les oiseaux de mauvaise augure c’est vous meme car vous ne voulez pas entendre la verite. nous on ne cherche rien d’autre qu’a vivre tranquilement dans notre pays Burkina Faso. c’est la raison pour laquelle on appele les autorites et le president du faso a prendre leur responsabilite. au contraire c’est vous autres qui cherchez a enterer vos pensees immoraux et inavoues.

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