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Retard académique dans les universités : « L’UPB ne connaîtra pas une année blanche »

Publié le mardi 12 février 2013 à 23h51min

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Retard académique dans les universités : « L’UPB ne connaîtra pas une année blanche »

Un an après sa prise de fonction, le président de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, le Pr Georges Anicet Ouédraogo a organisé, le jeudi 7 février 2013, une conférence de presse pour faire le bilan des activités menées. A propos de la menace d’année blanche qui plane sur l’Université de Ouagadougou, il estime que sa structure ne connaîtra pas le même sort.

Pour le président de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, les probables mesures « douloureuses » qu’a évoquées le Premier ministre ne concerneront pas sa structure. En effet, a-t-il dit, « nous allons travailler à ce que tout aille pour le mieux, malgré les passifs en termes de retard dont nous avons hérités ». Pour le Pr Georges Anicet Ouédraogo, beaucoup a déjà été fait dans ce sens conformément à sa lettre de mission qui consiste à conduire l’UPB vers un bel avenir. Fruit des efforts conjugués de ses proches collaborateurs mais aussi ceux des enseignants, du personnel ATOS et de l’ensemble des étudiants, le bilan de cette première année semble satisfaire les responsables de l’UPB.

Déjà, a-t-il expliqué, l’UPB a engagé un nouveau dispositif de formation pour cette année universitaire avec des établissements comme l’Institut du développement rural (IDR), l’Institut universitaire de technologie (IUT), l’Ecole supérieur de l’information (ESI) et l’Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA). A ceux-là s’ajoutent, les Unités de formation et de recherche en sciences et techniques (UFR/ST), en sciences juridiques politiques économiques de gestion (SJPEG), et trois écoles doctorales en sciences naturelles et agronomie, sciences de la santé et sciences et techniques. Pour l’année 2012 que ses responsables considèrent comme une bonne année de résultats, l’UPB a enregistré 95% de ses enseignements et a créé un Comité d’orientation stratégique (COS) composé des acteurs, des bénéficiaires de l’enseignement et de la société civile. 2012 a également connu, l’élaboration d’un plan de développement décennal 2012-2021 de près de 82 milliards de F CFA, la relecture consensuelle du texte relatif au système LMD et enfin la création des UFR/ST et SJPEG pour accroître et diversifier l’offre de formation.

Pour corroborer cette « mutation profonde , l’UPB entend à court terme, organiser une table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement du plan décennal et créer les UFR/Sciences de la santé, Lettres et sciences humaines et l’Institut national polytechnique de Bobo-Dioulasso. Elle devra également accroître ses capacités d’accueil par la finition des chantiers de deux pavillons de 2 500 places chacun, de deux amphithéâtres de 500 places chacun et de la deuxième tranche de l’INSSA avec un effectif de 5 353 étudiants pour une dizaine de nationalités cette année contre 3118 étudiants l’année dernière.

La fixation d’une charte des évaluations et des examens, la mise en place d’un comité de concertation et de conciliation et l’organisation de journées scientifiques, sont aussi en perspectives. Malgré tout, les responsables se disent confrontés à des difficultés comme la faiblesse de l’offre et la forte demande, la faiblesse des capacités d’accueil, l’insuffisance d’enseignants, du personnel ATOS, des infrastructures et la faible efficacité externe des offres de formation.

Jean-Marie TOE

Sidwaya

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