Mutilations génitales féminines dans le monde : Chantal Compaoré participe à une importante rencontre à Rome
Madame Chantal Compaoré, Première Dame du Burkina Faso, a participé du 3 au 5 février 2013 à Rome, à une réunion de haut niveau sur l’« interdiction mondiale des mutilations génitales féminines ». Cette réunion, initiée par l’Organisation « Non C’e Pace Senza Giusticia » sous les auspices du Senat et le soutien du Ministère italien des Affaires Etrangères, a regroupé des activistes, des militants des droits de l’Homme, des parlementaires européens ainsi que des représentants de gouvernements et d’institutions.
Cette réunion a été essentiellement pour les participants une tribune qui leur a permis de :
Se féliciter de l’adoption historique le 20 décembre 2012 par l’Assemblée Générale des Nations unies à sa 67eme session de la résolution 67/146 intitulée « Intensification de l’action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines », interdisant les mutilations génitales féminines dans le monde entier ;
Faire connaitre la résolution et assurer son application effective dans toutes les régions du monde où les mutilations génitales sont pratiquées ;
Mettre en place et renforcer les mesures politiques et législatives aux niveaux national, régional et international interdisant et condamnant la pratique de toutes les formes de mutilations génitales féminines ;
Consolider et accroitre la coopération régionale et internationale afin de répondre efficacement à la persistance de la pratique des mutilations génitales féminines dans le monde.
En marge de cette rencontre de haut niveau, Madame Chantal COMPAORE a été reçue en audience par le Ministre italien des Affaires Etrangères, Monsieur Giulio Maria Terza di Sant’ Agata. A travers leurs échanges ils se sont rendus compte de la parfaite convergence de vue qu’ils ont sur les questions telles que la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et les voies et moyens d’y remédier à travers une harmonisation des législations africaines, la coopération internationale, tant bilatérale que multilatérale.
Etaient représentés à la rencontre de Rome : la Belgique, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine, la Côte-D’ivoire, Djibouti, l’Egypte, la France, la Gambie, le Ghana, la Guinée, l’Indonésie, l’Italie, le Kenyan, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la Somalie, le Sénégal, le Togo, l’Ouganda, et l’Union africaine.
Ambassade du Burkina Faso à Rome