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Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

Publié le mardi 5 février 2013 à 23h15min

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Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

« L’Université de Ouagadougou connaît particulièrement, depuis l’année académique 2010-2011, des problèmes récurrents qui retiennent notre attention. Il est impératif que des solutions les meilleures soient appliquées pour remédier à cette situation persistante. Afin de rétablir la normalité des années universitaires, j’engagerai, d’urgence, un processus de concertation avec tous les acteurs au terme duquel, des mesures fortes et susceptibles de résoudre définitivement la question universitaire, seront annoncées à la nation. D’ores et déjà, je dispose de pistes de solutions que je soumettrai aux acteurs concernés ». Extrait de la déclaration de politique générale du Premier ministre faite le 30 janvier 2013 devant les parlementaires.

A la question de savoir quelles peuvent être ces « pistes » dont dispose le Premier ministre, celui-ci a répondu en substance qu’il pourrait s’agir entre autre de déclarer certaines « années blanches » s’il le faut. Ce qui va coûter cher à tous les étudiants qui en seront concernés. Mais si le rétablissement de la normalité des années universitaires passe par-là, il va falloir le faire.
Dans tous les cas, rien ne sera fait sans une concertation préalable et un accord de tous les acteurs. A ce niveau, on estime que chacun prendra conscience du rôle qu’il a joué pour qu’on en soit là. Car, tout compte fait, il faudra nécessairement situer les responsabilités. Et que chacun accepte de les assumer publiquement sans faux-fuyants. A commencer par les étudiants et leurs organisations dont certaines sont promptes, pour un i ou un a, à décréter des grèves qui ne profitent à personne.

Il en est de même de l’Etat qui n’a pas toujours su trouver la thérapie appropriée aux récurrentes crises universitaires qui, par moment, a souvent été obligé de faire profil bas face à certaines exigences souvent fantaisistes des étudiants. Si bien que la résolution des problèmes dans nos universités semble avoir toujours été remise à plus tard. Aujourd’hui, tout le système est bien grippé.

Il y a également les enseignants qui ne manquent pas l’occasion de déposer la craie pour des grèves dont certaines sont faites rien que pour paralyser les cours à l’université et faire mal au gouvernement. Aujourd’hui, les étudiants qui sont avant tout leurs enfants paient le prix fort.
Les parents qui ont visiblement manqué à leur devoir de conseiller leurs enfants afin qu’ils comprennent qu’on ne peut pas faire carrière à l’université, en fuyant, leurs responsabilités, celles-ci les ont rattrapés aujourd’hui. Il faudra les assumer car, ils sont aussi fautifs que les étudiants et l’Etat.

Enfin, il y a la classe politique toutes tendances confondues. Mais, disons les choses par leur nom en accusant davantage l’opposition politique qui a très souvent recruté ses militants dans les universités. Elle a également sa grande part de responsabilités dans ce qui arrive aujourd’hui à nos universités, dont celle de Ouagadougou. Croyant faire œuvre utile en aidant les étudiants à radicaliser leurs positions, aujourd’hui ce sont les étudiants qui paient les pots cassés, tandis que certains d’entre eux (les opposants) sont calés à l’Assemblée nationale, dans le gouvernement et d’autres attendent la mise en place du sénat.

Au regard donc de la situation, le gouvernement doit rassembler tout ce beau monde pour lui dire la vérité crue, car, chacun est bien responsable et doit s’assumer. Ensemble donc, ils devront trouver la solution. Il est évident que la pilule sera très amère, mais il faudra l’avaler si l’on veut avoir une université crédible. Sans doute que pour l’avenir, chacun saura ce qu’il faut faire.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 6 février 2013 à 08:01 En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    A vous lire, il faut tout imputer aux étudiants qui ont des revendications fantaisistes, qui pour un i ou un a vont en grève.
    J’espère que vous êtes sérieux quand vous osez étaler ce genre d’affirmation.
    Quand viendra le temps où votre enfant sera en age de fréquenter l’université de Ouagadougou et que vous vous apperceviez brutalement qu’il n’y a même pas de salle, que votre enfant sera obligé d’aller squatter les salles du SIAO, ou de se réveiller à 4 Heures du matin pour espérer avoir une vue sur le reste de la classe, vous reviserez sans doute votre façon de voir les choses.
    Combien de manifestations à coup de milliard courant 2012. Des milliards qui auraient suffi à résoudre les nombreux problèmes gagrenant notre université.
    Pourquoi toujours voir chez l’étudiant une image de délinquant, insouciant, prêt à foutre le Bo...?
    J’espère que vous avez été étudiant. La question est quel genre d’étudaint avez-vous été ?

    • Le 6 février 2013 à 10:07, par cool En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

      Cher monsieur je crois que vous êtes de ceux qui radicalisent les choses. Le journaliste ne fait que situer les responsabilités des uns et des autres. J ai aussi fait l UO, j ai connu les grèves de 1997 et de 2000 avec l année invalidee. Très souvent les mouvement et association d étudiant s sont manipulés de l extérieur . Le campus est un champ de bataille politique. Il temps que chacun assume ses responsabilités et que tous les acteurs discutent honnêtement pour la recherche de solution à cette crise.

      • Le 6 février 2013 à 12:09, par luciole En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

        Mister COOL, vous avez peut-etre fait l’UO mais vous n’avez rien compris de la lutte des etudiants. C’est toujours le raccourci de la manipulation que l’on saisi. les revendications qui aboutissent à des grèves sont-elles politiques ? ou liées au condition de vie et d’études ? C’est cela qu’il faut regarder.

        sinon, dire qu’ils sont manipulés par l’opposition c’est trop facile. Et puis d’ailleurs, vous ne pensez pas que si les etudiants etaient facilement manipulables, ce serai plutot le parti au pouvoir qui allait mieux que l’opposition reussir dans ce jeu.

  • Le 6 février 2013 à 08:02 En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Messieurs les journalistes, faites l’effort de venir à l’UO connaitre les raisons de cette situation. Je vous dis, le problème de l’UO est l’application du LMD. Toutes les promotions connaissant ce retard chronique, sont celles qui font office de cobaye pour le LMD. Tant qu’on reglèra pas les problèmes qui rendent difficiles l’application du LMD, l’année blanche ne resoudra rien. Faites l’enquete !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 6 février 2013 à 10:17, par Mossi Aimé En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Et ce qu’il faut faire c’est deja condamner des journalistes comme vous qui présentez deja les étudiants comme étant les victimes de cette situation !!!!S’il ya perte dans cette affaire, c’est tout le monde qui est concerné !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Donc attention aussi au journaleux qui par leur mauvaise manière de parler peuvent braquer les uns contre les autres !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!N’gaw !!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 6 février 2013 à 12:54, par togsiida En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

      Monsieur Etudiant c’est Dieu non ! nous tous on a été étudiants là ; il faut que vous assumer vos responsabilités ; pourquoi etes vous hostile aux changements ?? au fait si vous ne suivez pas l’évolution du monde vous ne faite que reculé. mon ami il faut t’adapter sinon tu disparait. c’est vrai que l’état a sa part de responsbilité mais à vous étudiants d’etre intelligents ; savoir a quel moment grévé ou pas ? ill faut vous resaisir .

  • Le 6 février 2013 à 10:28, par tuenmavé En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    A vous lire, j’ai l’impression que vous avez une conaissance très approximative de la question de l’Université burkinabè. Même si on peut convenir avec vous que les étudiants et les enseignants, toute la société ont leur part de responsabilité, souvent l’Etat à alimenter d’eau leurs moulins. Quelques indicateurs pour vous édifier :
    - La plupart des classes dépassent aujourd’hui le millier d’étudiants (en 1ère année surtout), alors qu’aucune salle ne peut en contenir autant. Mais l’administration de l’UO a trouvé de l’argent pour faire la clôture, plutôt que de faire des amphithéatres.
    - Quand vous êtes enseignant d’une classe de 1500 étudiants comment faites-vous pour évaluer les acquis et corriger les copies ? Imaginons que vous mettez 5 minutes à corriger chaque copie, il vous faut 7500 minutes, soit 125 heures.
    - Actuellement l’année académique 2010-2011, n’est pas achevée dans certaines UFR. Comment a-t-on pu laisser une telle situation intervenir ?
    - Pour cette rentrée 2012-2013, tous les nouveaux inscrits en 1ère année le sont à ce titre. En clair, pour ceux qui ne le savent pas encore (renseignez-vous auprès des bacheliers de juin/juillet 2011), la déclaration de l’année blanche est déjà effective avant le passage du PM à l’Assemblée pour sa DPG.

    De quelle concertation parle alors le PM ?

    Comme vous le constatez, le Gouvernement a là encore créé un précédent qui peut entrainer des grèves.

  • Le 6 février 2013 à 10:29 En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Je ne suis pas d’accord avec vous quand vous voulez faire porter la responsabilité de cette situation aux enseignants et à l’opposition. Le gouvernement est le seul responsable de la situation. En 2011 il a laissé trainer une grève du synadec pendant 3 mois pour accéder plus tard à la requête, ce qui a fait perdre des jours de cours précieux. Les opposants n’ont rien à voir dans cette situation, cette affirmation veut simplement dire que les étudiants sont manipulés. Ce n’est pas exact, ils ne sont dans aucun camp, ils ont des difficultés qui leur sont propres, ils ne demandent que tout simplement des solutions à leurs problèmes.

  • Le 6 février 2013 à 10:44 En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Voici le fond du probleme qui se pose : les autorites de ce pays s’en fouttent de ce qui se passe a l’universite parce que leurs rejetons ne s’y trouvent. S’ils s’y trouvaient, vous verriez que des mesures seraient prises pour regler les problemes auxquels font face l’"elite" de demain. Ils s’en foutent parce que l’elite se trouve a l’exterieur ou elle etudie dans les meilleures universites.

  • Le 6 février 2013 à 11:08, par soboré En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Un de mes profs de l’uo nous disait que personne ne manipule les étudiants mais que c’est plutôt leurs conditions de vie qui les manipulent, une fois de plus, il faut qu’on arrête d’infantiliser les étudiants et reconnaître qu’il y a de sérieux problèmes dans notre système éducatif surtout en ce qui concerne le supérieur.
    J’ai remarqué depuis hier que le webmaster ne laissait pas passer mes réactions alors que j’ai presque la même position que beaucoup d’autres internautes, de grâce, laisser les gens s’exprimer....

    • Le 6 février 2013 à 11:42, par la vérité En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

      Il faut appeler un chat un chat.Autrement,c’est l’ANEB qui est la principale cause de ces difficultés .Il faut que les étudiants prennent leur responsabilité vis-à-vis de ces démagogues.Il y en a parmi eux qui sont directement nourris par la présidence ;ce sont des affamés !

      • Le 6 février 2013 à 12:17, par luciole En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

        Vousn’’etes pas cohérent dans vos propos. des étudiants de l’ANEB nourris par la présidence ?

        L’ANEB ne fait que se battre pour la cause des etudiants. On peut lui reprocher d’etre parfois radicale, mais je pense que cela est dû souvent au mepris qu’affiche les autorité face aux revendications.

        Sinon moi, je vois en l’ANEB, une association responsable qui peut canaliser les luttes dans le milieu universitaire si toute fois, les autorité faisait d’elle un partenaire et non une cible à abattre.

      • Le 6 février 2013 à 13:06, par perth En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

        Veuillez changer d’abord votre pseudo car vous n’etes que mensonge.
        Le problème de l’UO est une fuite de responsabilté de la part de l’Etat. comment introduire un systéme aussi complexe que le lmd sans projet pilote et s’étonner que ca ne marcche pas. Ca ne peut pas marcher. les etudiants ne se retrouvent pas , les enseignants ne se retrouvent, meme l’administration ne se retrouvent pas. Et ceux qui vont payer les pots cassés ce sont les enfants des pauvres.car ce qui ont pris ces décisions n’ont pas leur enfants ici. Comment ont parler d’emergence quand on sabote l’éducation ? Comment on peut parler d’mergence quand l’éducation est mis au second plan

  • Le 6 février 2013 à 11:29, par Marco En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Bonjour, je suis sidéré par une analyse aussi mal faite, Monsieur ou Madame Audrianne, je ne sais pas trop, je pense que vous n’y êtes pas du tout. De plus, il y a des contradictions dans vos dires, comment voulez-vs que l’Etat résolve les problèmes si vous les jugés fantaisistes. Les premiers responsables de la situation dans nos universités sont d’abord les responsables politiques, ceux qui assument la continuité de l’Etat jusqu’à nos jours. rien a été fait au hasard, lorqu’on n’est en charge de la gestion d’un pays on prend ses responsabilités et dans tous des domaines. Notre université n’a pas de plan, pas de matériel de travail (labo pauvres), pas de salle de cours, manque d’enseignants, manque de documents de travail, aucune politique de communication, manque d’assainissement, même les repas, il faut se battre pour les obtenir. dites moi svp Mr ou Mme Audrianne selon est-ce que ceci constitue des conditions de réussite ? qui doit résoudre les problèmes ? si vous êtes soucieux de l’avenir des étudiants et du pays tout entier vous poseriez le problème différemment. les Etudiants et les enseignants ont au moins le mérite (dans leur devoir citoyen) de demander à l’Etat de faire face à ses responsabilités. Et lorsque devant les justes revendications, les autorités font la sourde oreille et que les années s’étendent en longueur, à qui la Faute ?

  • Le 6 février 2013 à 11:34, par Marco En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Bonjour, je suis sidéré par une analyse aussi mal faite, Monsieur ou Madame Audrianne, je ne sais pas trop, je pense que vous n’y êtes pas du tout. De plus, il y a des contradictions dans vos dires, comment voulez-vs que l’Etat résolve les problèmes si vous les jugés fantaisistes. Les premiers responsables de la situation dans nos universités sont d’abord les responsables politiques, ceux qui assument la continuité de l’Etat jusqu’à nos jours. rien a été fait au hasard, lorqu’on n’est en charge de la gestion d’un pays on prend ses responsabilités et dans tous des domaines. Notre université n’a pas de plan, pas de matériel de travail (labo pauvres), pas de salle de cours, manque d’enseignants, manque de documents de travail, aucune politique de communication, manque d’assainissement, même les repas, il faut se battre pour les obtenir. dites moi svp Mr ou Mme Audrianne selon est-ce que ceci constitue des conditions de réussite ? qui doit résoudre les problèmes ? si vous êtes soucieux de l’avenir des étudiants et du pays tout entier vous poseriez le problème différemment. les Etudiants et les enseignants ont au moins le mérite (dans leur devoir citoyen) de demander à l’Etat de faire face à ses responsabilités. Et lorsque devant les justes revendications, les autorités font la sourde oreille et que les années s’étendent en longueur, à qui la Faute ?

  • Le 6 février 2013 à 11:40, par petitmodelas@gmail.com En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Mr Kani, quand on aborde un tel sujet, on prend son temps de réfléchir. Vous animez une rubrique (chronique) basée sur l’analyse qui ne se fait jamais en quelques 1 ou 2 heures de temps. Je pense que votre article n’a pas été soumis à un amendement sérieux sinon le problème de l’UO est extrêmement profond lié à la fois l’orientation politique de notre enseignement supérieur et secondaire, à l’incapacité d’adaptation de notre système face aux mutations, aux conditions d’études et de formations (les étudiants et les enseignants), aux infrastructures. Il est peut-être vrai qu’il y a de la "fantaisie" dans certaines revendications mais si vous pensez que le problème actuel est consécutif à à cette fantaisie, c’est votre droit d’opinion mais vous n’aidez pas à la recherche de solution. Je demande si vous avez fait l’UO ou si vous avez des enfants qui y sont ! Peut-être, échanger avec vos confrères journalistes qui ont dû fuir cette université pour aller chercher du boulot dans la presse. Le salut de l’uo viendra uniquement des gens qui ont de la vision. En plus, si on liberait facilement ceux qui sont dans les années de maitrise ou autres en leure permettant de soutenir comme cela se fait par exemple à dakar au sénégal, l’uo serait en partie désengorgée.

  • Le 6 février 2013 à 11:43, par BAOW En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    c’est vraima dommage de voir la situation de la sorte. Une année Blanche ne resoud pas ce problème parce que je ne voie pas cette promotion qui va laisser son année Blanchir pendant que les autres avancent. vous allez radicaliser certaines positions. comme il y a des universités ouvertes dans beaucoup de régions ( Bobo, ouahigouya, fada, dedougou et autres), à une année scolaire, dire ne pas recruter des étudiants à l’UO et diriger les nouveaux bacheliers vers les autres universités en y mettant des conditions pour la vie des etudiants. Une année sans nouveaux etudiants à l’UO permettra de faire les examens et de normaliser une grande partie de l’année scolaire et de réiterer si besoin il ya. Déja à Bobo beaucoup de filières sont ouvertes et il faut communiquer beaucoup sur les possibilités qu’offrent les autres universités pour amener les parents a accepter envoyer leurs enfants dans ces universités. Une année Blanche dans la situation actuelle c’est dure car pour le moment à l’UO, les nouveaux bacheliers ont deux ans pour terminer les cours de première année.

  • Le 6 février 2013 à 11:59, par gorg En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Moi à mon sens il faut trouver la solution idoine. Le journaliste a fait son travail. Pourquoi voulez-vous qu’il dise ce que vous avez besoin d’entendre ? Pour ceux qui l’accusent en disant qu’il est impartial dans ces commentaires, je pense vous ne devez pas vous en prendre à lui. Il faut simplement contredire ce qu’il a écrit si toute fois vous avez autre chose à proposer aux lectures. Sinon, ce qu’il faut retenir dans toutes ces crises universitaires, c’est une accumulations de problèmes non résolus qui en est à l’origine. Rien n’a été inventé. Et les revendications des étudiants et par moment celles des professeurs étaient normales. Rappelez au journaliste de cet article que les professeurs ont par moment aussi décidé d’aller en grêve pour se faire entendre. Pas seulement les étudiants.

    • Le 6 février 2013 à 14:10, par Larissa En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

      C’est justement ce qu’on fait. Rappeller au journaliste qu’il se trompe. Qu’il aurait mieux fait d’avancer plus dans son analyse pour cheminer vers la vérité des faits.
      Quand on est professionnel, il faut savoir s’écarter de la médiocrité.
      Sincèrement, vous nous souler avec cette façon d’absoudre quequ’un qui ne sait pas qu’il faut toujours bien faire les choses.

  • Le 6 février 2013 à 12:02, par gorg En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Moi à mon sens il faut trouver la solution idoine. Le journaliste a fait son travail. Pourquoi voulez-vous qu’il dise ce que vous avez besoin d’entendre ? Pour ceux qui l’accusent en disant qu’il est impartial dans ces commentaires, je pense vous ne devez pas vous en prendre à lui. Il faut simplement contredire ce qu’il a écrit si toute fois vous avez autre chose à proposer aux lectures. Sinon, ce qu’il faut retenir dans toutes ces crises universitaires, c’est une accumulations de problèmes non résolus qui en est à l’origine. Rien n’a été inventé. Et les revendications des étudiants et par moment celles des professeurs étaient normales. Rappelez au journaliste de cet article que les professeurs ont par moment aussi décidé d’aller en grêve pour se faire entendre. Pas seulement les étudiants.

  • Le 6 février 2013 à 12:04, par Marco En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Cher journaliste, si on peur vous appeler ainsi, vos propos sont tendancieux et totalement dénoués de sens.
    On comprend votre prise de position et la volonté de défendre vaille coute que coute le gouvernement cdpiste, mais sachez que les étudiants dans leur majorité sont assez conscients de leurs situations et n’ont pas besoin de l’opposition politique pour se défendre ; opposition qui, par ailleurs est totalement dans son rôle de s’exprimer sur tous les faits de société.
    Chacun, étudiants comme opposition politique, est dans son rôle ; il appartient au gouvernement qui est aux commandes, d’assumer ses responsabilités.
    Seul le gouvernement est responsable de cette situation !

  • Le 6 février 2013 à 12:36, par naaba zaana En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Je voudrais participer au débat, en disant aux chers étudiants, que moi même, j’ai été un étudiant et que les conditions de travail ont toujours été difficiles,mais ce qui est important c’est votre capacité à faire des propositions. On se réclame toujours d’être l’élite de demain, alors faites votre part de travail en proposant et en étant une force d’écoute et de proposition. Devenez des partenaires du gouvernement pour aller dans le sens de trouver des solutions aujourd’hui et pour demain aux problèmes de l’université.
    Arrêtez de vous mentir et être sous la coupe de marchands d’illusion.
    Posez vous ces questions ?
    Comment lutter contre la violence et les utilisations psychotropes qu’utilisent aujourd’hui des étudiants ?
    Comment faire face au peu de moyens de l’État, que les universités puissent devenir des centres de références et de partenariats avec des institutions et des privés ?
    Quelle solution pour les étudiants qui sont dans la précarité de trouver des emploi à mi-temps en vue de leur soulager ?
    Et surtout posez vous cette maxime d’un homme d’État "qu’est ce que vous pouvez aussi faire pour votre pays" puisque vous êtes l’élite de demain.
    Je pense à mon humble avis que nous devons maintenant apprendre à être des forces de propositions au lieu seulement de revendiquer uniquement nos droits, pensons à nos petits frères et à nos parents.
    Quelle université de demain voulons nous laisser à nos petits frères ?
    Quelle formations aurions-nous eu au cours de notre cursus universitaire ?
    Pouvions nous discuter en partenaire sans casser, ni détruire ?

    • Le 6 février 2013 à 17:49 En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

      tu as été étudiant et alors ? tu veux nous dire aujourd’hui que tu fais partie des élites de ce pays malgré les conditions déplorables mais de qui tu te moques ? si tu crois que le developpement d’un pays passe par des bricolages,tu te trompes et arrêtez de nous pomper les narines avec votre slogan vide d’émergence. comme tu veux des solutions et tu dis que le pays a peu de moyens,je propose une sélection pour aller l’université. ahhhh haaaaaa on vous connait maintenant car pour faire des assises bidon,des forums bidon et faire les griots,vous trouvez les moyens pour vous amuser d’autant que les enfants de nos gouvernants sont dans les grandes écoles à l’extérieur. pour te dire que c’est une question de volonté politique et pire c’est de l’égoïsme,de la méchanceté. tu crois que si les étudiants étaient dans d’assez bonnes conditions de travail,ils allaient manifester ? en plus c’est leur de manifester,c’est leur seule arme devant un régime sourd dont sa seule préoccupation,c’est piller nos ressources. si toi aussi tu manges ce haram avec eux,tais-toi. à bon entendeur,salut !

  • Le 6 février 2013 à 12:55, par Monsy En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Mr le journaliste je crois que c’est plutôt toi qui est manipulé par nos politiques (ou est-ce un manque de professionnalisme) qui sont les vrais et premiers responsables de la crise qui prévaut à l’UO. Quand tu accuse les étudiants est-ce eux qui ont inventés le LMD ? Le manque d’infrastructure est-il la faute des ces derniers ? Et bien d’autres choses qui sont les causes qui minent notre Université. Il faut donc faire attention avant d’accuser qui que ce soit. Je cois que tu a "djo" ici mon cher journaliste.

  • Le 6 février 2013 à 13:17, par naaba zaana En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Je voudrais participer au débat, en disant aux chers étudiants, que moi même, j’ai été un étudiant et que les conditions de travail ont toujours été difficiles,mais ce qui est important c’est votre capacité à faire des propositions. On se réclame toujours d’être l’élite de demain, alors faites votre part de travail en proposant et en étant une force d’écoute et de proposition. Devenez des partenaires du gouvernement pour aller dans le sens de trouver des solutions aujourd’hui et pour demain aux problèmes de l’université.
    Arrêtez de vous mentir et être sous la coupe de marchands d’illusion.
    Posez vous ces questions ?
    Comment lutter contre la violence et les utilisations psychotropes qu’utilisent aujourd’hui des étudiants ?
    Comment faire face au peu de moyens de l’État, que les universités puissent devenir des centres de références et de partenariats avec des institutions et des privés ?
    Quelle solution pour les étudiants qui sont dans la précarité de trouver des emploi à mi-temps en vue de leur soulager ?
    Et surtout posez vous cette maxime d’un homme d’État "qu’est ce que vous pouvez aussi faire pour votre pays" puisque vous êtes l’élite de demain.
    Je pense à mon humble avis que nous devons maintenant apprendre à etre des forces de propositions au lieu seulement de revendiquer seulement nos droits, pensons à nos petits frères et à nos parents.
    Quelle université de demain voulons nous laisser à nos petits frères ?
    Quelle formations aurions-nous eu au cours de notre cursus universitaire ?
    Pouvions nous discuter en partenaire sans casser, ni détruire ?

    • Le 6 février 2013 à 14:18, par Larissa En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

      Monsieur, le partenariat dont vous parlez suppose l’adhesion des deux partie à cheminer vers un même objectif.
      Vous avez des étudiants qui dénoncent des conditions d’études inacceptables, et en face un gouvernement qui n’en a rien à foutre, et dont la seule préoccupation est d’affirmer à longueur de journée que l’autorité de l’état doit être respectée.
      Cela m’a amusé l’autre jour, lorsqu’on faisait la pub de la mise en place d’une brigade spéciale de lutte cotre le terrorisme.
      Au lieu de dire que les citoyens seront mieux protégés, le balaireuau en question a répété que force reste à la loi.
      Et c’est ainsi qu’on fonctionne dans ce pays.
      Les intérêts supérieurs ne sont pas pour profiter aux citoyens, mais pour consolider le pouvoir de ceux qui detiennent le pouvoir d’Etat.

  • Le 6 février 2013 à 14:13 En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    moi j’allais vraiment proposer d’étendre le rattrapage de l’année Universitaire sur au moins deux années consécutives c est à dire faire une session unique cette année et l’année prochaine que d’invalider une année.

  • Le 6 février 2013 à 14:25, par BILI-BILI En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Les gars, sachez que l’etudiant d’entant et celui d’aujourd’hui c’est le jour et la nuits.SVP, faites un tour a l’UNIVERSITE DE KDG et revenez me dire.Ce sont des gamains, des LYCEENS.Ils sont petits comsa, Imaginez quelqun qui gagne son BAC au LYCEE DE DIDYR ou a TENADO, ques que ce gars connait en matière de revendication ; sous informé, il ne connait aucun reseau-social, RFI ou FRANCE24. Tout ce quil connait, après le RU c’est le marché de ZOULE proche DE KDG ou le 21 DE reo pour epater les petites filles de 3em ou de la 2ND
    BY-BY..les gars, RDV a l’espace de la MAIRIE DE BOGODOGO pour le match BF-GANA

  • Le 6 février 2013 à 14:27, par Charles En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    salut !
    Je crois qu’une analyse de la situation des universités et de la question de l’éducation ou de la formation dans notre pays est toujours la bienvenue. La situation actuelle incombe à l’Etat et bien sûr à l’ensemble des populations (car nous sommes en démocratie). Qu’allons-nous faire de toute cette horde d’étudiants inscrits dans des filières en inadéquation totale avec les besoins de notre économie et de notre société. Même sans perturbations ! Que tous ces milliers d’étudiants se retrouvent sur le marché de l’emploi et on verra que les perturbations changeront de cadre tout en gagnant en intensité. Il y a quels emplois pour ces milliers d’étudiants ?
    Les étudiants d’aujourd’hui et de demain, c’est une véritable bombe !

    Pardon aux forumistes qui aiment à comparer avec leur époque ! Il n’y a rien de comparable !

  • Le 6 février 2013 à 16:28 En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

    Le problème de l’UO est que les étudiants se croient plus intellectuels que le reste du peuple.

    En plus la vérité est que l’Etat n’a pas besoin de cinq mille cadres par ans puisque qu’il n’est pas dans la possibilité de les employer alors que munis de leur diplomes il ne sont plus pret à faire n’importe quel travail ;
    Les parents triment nuit et jour avec leur salaire de misère et au lieu de se battre pour quitter l’université, il se comporte comme si etre étudiant est une profession.

    Le gouvernement n’a pas lui aussi les couilles pour gouverner avec fermété ; Sinon il y a top de revandications fantaisistes chez les étudiants (en fait un petit groupe). Car si on fait des sondage, on se rendra compte que la majorité assiste impuissante aux multiples grèves et marches ayant conduit l’UO dans cet état.

    Il y a des milliers de maitrisards qui sont au chomage.

    • Le 6 février 2013 à 18:07, par le révolutionnaire En réponse à : Autant le dire… : La pilule sera sans doute très amère à l’Université

      Le probleme de l’Université se pose en deux points principaux :
      1) les moyens financiers, l’université a un cout et il faut que quelqu’un paye il faut se dire la vérité aujourd’hui l’Etat n’a pas les moyens pour assurer toutes ces formations universitaires. ce n’est pas avec 15 000 francs d’inscription qu’on peut résoudre les problèmes financiers de l’Université. Donc si l’Etat ne peut pas assure toutes ces formations il faut qu’on limite le nombre d’étudiants et le nombre de filières. Je ne suis pas pour cette solution il faut plutot relever les frais d’inscription à 50 000 francs et là on aura un peu de moyen pour assurer les formations
      2) le second problème est l’indiscipline caractérisée au Burkina Faso, chacun veut faire ce qu’il veut on baffoue l’autorité de l’Etat. Comment comprendre que des enseignants payés par l’Etat laissent les cours à l’Université de Ouagadougou pour aller donner cours ailleurs au privé ?
      Que des étudiants se permettent de feinter les cours ?

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