Le nom de l’émission est en lui-même un indicateur de son contenu : ‘’Faut qu’on en parle’’. Et l’animateur, Yaya Boudani, s’emploie quotidiennement avec une maîtrise parfaite de son élément, à lui donner tous les ingrédients pour un décryptage en bonne et due forme des sujets brûlants de l’heure. A la fois au plan national, mais également à l’international, ce ne sont pas les raisons de débattre qui manquent.

Politique, bonne gouvernance, élections, lutte contre la corruption, éducation, santé, sport, économie… Tout y passe. Rien qui échappe au regard critique des ‘’observateurs’’. La règle de conduite est simple : on ne peut pas ne pas en parler ! En somme pas de langue de bois.

Les invités, eux sont principalement des professionnels des médias nationaux. Mais également des leaders du monde associatif et de la société civile. Ils viennent par groupe de deux ou trois personnes en fonction de de la problématique débattue, pour donner leur lecture des événements.

Diffusée en soirée à partir de 19 h, l’émission est rediffusée à 6h30 pour des besoins évidents d’audience. Ce créneau horaire donne ainsi la possibilité à un maximum de personnes de rester scotchées à l’actualité.

Dans un pays où trouver des bonnes volontés pour s’exprimer publiquement sur des sujets d’intérêt général revient à chercher une aiguille dans une botte de foin, l’exemple de Radio Pulsar constitue assurément un outil de promotion de la démocratie. En effet, confie l’animateur, bien souvent, la pertinence des questions soulevées lors des débats suscite des réactions de la part des autorités. Ces dernières en profitent alors pour tenter de recadrer le tir sur certains aspects liés à la gouvernance publique dans le pays.

Car les dirigeants le savent bien, tout n’est pas rose dans le pays. Et parfois beaucoup de choses leur échappent. Par conséquent ils ne peuvent que garder une oreille attentive sur ce genre de concepts qui les interpellent à agir.

J. Somé
Lefaso.net