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Ambassade du Japon au Burkina : Tsutomu Sugiura fait son « au revoir »

Publié le lundi 4 février 2013 à 19h58min

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Ambassade du Japon au Burkina : Tsutomu Sugiura fait son « au revoir »

En fin de mission après trois ans et demi passés au Burkina en qualité de premier ambassadeur résident du Japon au pays des Hommes intègres, Tsutomu Sugiura et son épouse, Hiroko, ont offert une réception, le vendredi 1er février 2013 en leur résidence de Ouaga 2000.

En cette soirée du 1er février 2013, toute la diplomatie ouagalaise s’est donnée rendez-vous en la résidence de l’ambassadeur du Japon au Burkina pour lui dire au revoir.

Arrivé au Burkina en 2009 dans le but bien précis d’ouvrir de nouveaux chantiers de coopération entre son pays et le Burkina, c’est un diplomate comblé et ému qui a livré son bilan devant une assemblée très attentive.
On retiendra ainsi que le montant total des notes de projets se chiffre entre 63 et 83 milliards de FCFA en fonction du taux de change. Ce qui traduit l’excellence des points de vue entre Tokyo et Ouagadougou. Un axe renforcé par le soutien au SIAO de même que par la co-organisation de la cinquième TICAD.

Autant de secteurs qui, ajoutés à d’autres domaines, ont pu constituer pour l’ambassadeur de réels motifs de satisfaction, au moment où il s’apprête à regagner son pays.

Malgré cela et en perfectionniste, il estime qu’il y a encore beaucoup à faire ; et ce, malgré les 100000 km parcourus à travers tout le Burkina, à la recherche de contacts et de découverte de la culture made In Burkina.
« Il y a encore beaucoup de choses que je n’ai pas pu réaliser » estime-t-il. Notamment pour attirer l’investissement direct des sociétés japonaises au Burkina Faso.

Issu du secteur privé, le diplomate nippon pense que c’est là un défi qui reste toujours à accomplir.

Puis de citer l’automobile et l’agriculture comme étant à ses yeux susceptibles d’être porteurs de bonnes perspectives. Comme pour dire que la feuille de route de son successeur est déjà toute tracée. Même si et paraphrasant un célèbre moine de chez lui, il dira « l’eau de la rivière coule sans cesse, mais ce n’est pas la même eau qui coule devant moi ».

Présent à la cérémonie, c’est le ministre de l’économie et des finances, Lucien Marie Noel Bembamba qui a porté le toast. Non sans avoir auparavant admis les mérites de l’ambassadeur du Japon.

Une personnalité qui a partagé, faut-il le rappeler, avec les Burkinabè, des moments difficiles tels que les inondations du 1er septembre 2009, les troubles sociaux et les mutineries de 2011, la crise alimentaire de 2012 et plus récemment le conflit malien qui n’a pas été oublié.
Côté japonais il y a eu le grand séisme et le tsunami de l’est du Japon qui ont également été des moments forts de témoignage de solidarité entre les deux peuples.

Visiblement marqué par leur séjour au Burkina dont ils affirment que les bons souvenirs ne pourront jamais s’effacer de leur mémoire, les Sugiura entendent œuvrer à l’approfondissement des relations amicales entre les deux peuples et au-delà entre les deux continents, dès leur retour au Japon.

J.SOME
Lefaso.net

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