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FESPACO 2013 : Plus de crédibilité, plus de maturité

Publié le vendredi 1er février 2013 à 00h57min

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FESPACO 2013 : Plus de crédibilité, plus de maturité

Organisée tous les deux ans, la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se déroulera du 23 février au 02 mars 2013 à Ouagadougou, sous le thème « cinéma africain et politiques publiques en Afrique ». Afin de donner des informations sur ce 23e rendez-vous du cinéma africain, les organisateurs de l’événement ont rencontré les journalistes ce jeudi 31 janvier 2013 au siège du festival.

Le FESPACO 2013, c’est 35 pays représentés à travers 101 films en sélection officielle, 66 films hors compétition pour 7 salles de projections. Le Burkina Faso y est présent avec 12 films en compétition officielle et neuf films hors compétition. Le jury de 27 membres dont 14 femmes et 13 hommes viennent de 23 pays du monde entier pour porter la dimension internationale de l’événement. Des personnalités influentes comme la présidente de l’Union Africaine, l’épouse du président gabonais (pays invité) se sont annoncées à cette édition. Des présences qui sauront, sans doute, rehausser l’image du festival.

Comme à chaque édition, celle de 2013 comporte des innovations notamment la rigueur dans la sélection qui compte 101 films au lieu de 124 pour l’édition passée. Cette selection 2013 a d’ailleurs été qualifiée d’excellent par le délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo. En outre, il y a la volonté d’accorder à la femme une place prépondérante d’où le choix d’appeler des personnalités féminines à la présidence de tous les jurys officiels mais aussi le choix d’Alimata Salambéré comme personnalité invitée d’honneur à cette 23e édition du FESPACO, faisant d’elle la première femme invitée d’honneur de cet évènement continental.

Sur cette volonté, le délégué général du FESPACO s’est voulu clair. « Loin d’être une volonté de féminisation ou un exercice d’équilibrisme du genre, la femme va occuper un rôle et une place de plus en plus visible pour le FESPACO dans la promotion du cinéma africain et panafricain », a-t-il soutenu. De même, à partir de cette édition, un quota égal homme, femme sera institué pour la composition des jurys lors des prochaines éditions.

Par ailleurs, Michel Ouédraogo s’est félicité de la bonne santé du festival qui a su résister aux eaux du 1er septembre 2009, et à l’incendie du 15 janvier 2013. En effet, la cinémathèque a été ressuscitée et le délégué général est confiant quant à la renaissance du palais après l’incendie. Du reste, il a tenu à souligner que contrairement à ce qui s’est propagé dans les médias, le palais n’est pas hanté et l’incendie est d’origine humaine et non mystique.

Cette année, le budget s’élève à 970 millions et est déjà garanti à 40% mais le comité d’organisation est confiant quant à la satisfaction de l’entièreté. Cela constitue un autre motif de satisfaction pour Michel Ouédraogo.

La fête du cinéma, c’est aussi la musique notamment lors des cérémonies d’ouverture et de clôture. Le comité d’organisation promet des grands noms du moment comme Magic Système mais est sans appel par rapport aux artistes burkinabè. Le FESPACO est prêt à leur faire la part belle, mais « tous ceux qui ne peuvent pas jouer en live n’assureront pas de prestations au FESPACO ». Voila qui est clair.

Aminata Ouédraogo (stagiaire)

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