Arrivé dans le passage médiatique le 27 janvier 2012, le quotidien "Le soir" souffle en ce jour, sa première bougie. Se frayer un passage dans un environnement médiatique aussi dense n’est pas chose aisée. Mais "Le soir" s’en sort bien, grâce à sa particularité à paraître les soirs, à en croire son premier responsable. Un an après les premiers pas du canard, les dirigeants de l’organe se félicitent d’avoir tenu le pari d’informer, d’éduquer et de sensibiliser 12 mois durant sans rupture et sans problèmes particulier. Ils entendent donc marquer d’une pierre blanche cet anniversaire, afin de faire connaître davantage le journal auprès du grand public et de tirer les enseignements utiles de leur expérience pour mieux faire.

Selon Lookmann Sawadogo, l’heure de parution de son journal n’a aucun effet économique sur le chiffre de son entreprise. "Quand le produit d’un quotidien est consommable, il n’y a pas d’heure pour le lire", a-t-il dit. Toutefois, le directeur de publication n’a pas manqué de souligner quelques difficultés comme la rareté des annonces publicitaires, l’étroitesse du marché et la faiblesse de l’appui de l’Etat, mais il garde espoir que l’avenir sera meilleur pour son canard.

Des innovations, telles que le format du support (de A4 à A3), la revision des rubriques et autres sont prévues, à en croire Lookmann Sawadogo. Les activités de cet anniversaire se poursuivent avec l’organisation d’un panel autour du thème : " La pratique du journalisme dans un état de droit en construction : Etat des lieux au Burkina Faso", le 24 janvier 2013, au siège du journal.

Wanlé Gérad COULIBALY et Adjara Zongo
(Stagiaire)

Sidwaya