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Luc perd le contrôle de son gouvernement

Publié le jeudi 17 janvier 2013 à 22h43min

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Luc perd le contrôle de son gouvernement

Le politique a repris ses droits dans la formation du gouvernement après l’année et demi des « technocrates ». Quoi de plus normal, pourrait-on dire, surtout que le Premier ministre lui-même est descendu dans l’arène avec sa candidature à la députation. Mais en se positionnant en politique plutôt qu’en technocrate, Luc perd paradoxalement la main dans le choix de ses collaborateurs. L’alchimie gouvernementale a été préparée dans des officines dont il ne maîtrise ni les agendas ni certaines motivations.
Cette fois-ci, la tâche n’a pas été du tout aisée pour le journaliste. La copie était difficile à rendre avec des deadlines prolongés.

Les tractations ont duré plus que prévues parce que certains protagonistes faisaient de la résistance. Jusqu’à la dernière minute, « le Premier ministre du 31 décembre » (il a été reconduit à cette date) avait du mal à rassembler l’attelage de son équipe. Pour cause, les deux pôles de décision du pouvoir au Burkina Faso (la présidence et François Compaoré) avaient presque accaparé tous les portefeuilles ministériels dignes de ce nom, laissant le menu fretin au Premier ministre qui avait ensuite des difficultés à convaincre certains alliés ou amis à les prendre.

D’abord il y avait le quota du chef de l’Etat. Sur les 32 postes, Kosyam en a pourvu au moins huit dont les trois ministres d’Etat (Bongnessan Yé, Assimi Kouanda et Djibril Bassolé), celui des Finances (le beau-frère Bembamba), les Sports et Loisirs (le colonel Yac), les deux départements (Environnement et Action sociale) octroyés aux « refondateurs », sans oublier l’économiste de la présidence, Emile Basga Dialla qui a longtemps présidé le CAPES, le Think tank économique de Kosyam. Il remplace Achille Tapsoba à la Jeunesse et Emploi. Avec le départ de ce dernier, c’est toute la clique des anciens du CDP qui a été désormais virée de l’exécutif. Les « militants historiques » n’ont plus leur place dans la nouvelle configuration du pouvoir qui se dessine.

En revanche, l’attelage qui se met en place a encore besoin des alliances de circonstances pour ne pas grossir le rang des mécontents. Ils ne feront pas l’erreur de Maurice Yaméogo sous la Ière République qui avait réussi à se mettre à dos plusieurs acteurs politiques et sociaux, avec le mauvais rôle joué par son cousin, Dénis Yaméogo, ministre de l’Intérieur. C’est ainsi qu’il faut comprendre le repêchage des « Refondateurs » au gouvernement. Selon des sources concordantes, leur entrée dans l’exécutif a été négociée directement entre Hermann et son groupe et la présidence. Ils auraient réclamé au moins quatre portefeuilles, mais au finish, ils n’ont obtenu que deux. Ayant fait piètre performance lors des dernières élections, ce groupe ne pouvait pas exiger plus que ça dans le gouvernement.

Composé de quatre principaux partis (l’UNDD, le PSR/L’Autre Burkina, le PITJ et le RDEBF), ce regroupement qui a fait des « reformes politiques » son cheval de bataille depuis 2007 a seulement engrangé un élu national (UNDD) et 168 conseillers municipaux sur plus de 18 000 dont zéro pour le parti de Alain Zoubga, nouveau ministre de l’Action sociale. Après les deux postes dans l’exécutif, ils attendent d’être également pris en compte dans la composition du Sénat. Là aussi, ils bénéficieront du fait du prince qui a un quota dans le choix des sénateurs. Certaines sources annoncent Hermann, Soumane et Ram dans cette institution qui verra jour dans quelques mois.

François se taille la part du lion

Il y a ensuite la cohorte des ministres du « petit président ». Ils se confondent désormais aux responsables du CDP. Il y a les fidèles parmi les fidèles, à l’instar de Salif Kaboré des Mines et de l’Energie, Arthur Kafando du Commerce et Jérôme Bougma du MATS. Viennent ensuite des technocrates proches de la famille ou ayant rendu de grands services à un moment donné. Il faut y compter les ministres Jérémie Tinga Ouédraogo de l’Elevage, Jean Bertin Ouédraogo des Infrastructures, Yacouba Barry de l’Habitat, Jean Coulidiaty de l’Economies numérique, Vincent Zakané de la Fonction publique et Dramane Yaméogo de la Justice. Le poste de ce dernier est l’illustration parfaite de la politique de récompense personnelle et non politique en cours dans le cercle proche de François Compaoré.

Procureur quand éclate l’affaire David Ouédraogo (chauffeur torturé à mort par des soldats du régiment de la sécurité présidentielle), Dramane Yaméogo a joué des mains et des pieds pour soustraire « Monsieur le conseiller » de la procédure de « crime et recel de cadavre », chef d’inculpation décerné contre ce dernier par les deux premiers juges d’instruction. Il a par ailleurs tenté d’étouffer la voix de la presse, notamment Norbert Zongo par des convocations au palais et des mises en garde contre la publication de communiqués du SADO, un collectif de soutien à la famille de David Ouédraogo. La suite est connue, la voix de Norbert est définitivement étouffée le 13 décembre 1998 à Sapouy et le procès contre les « grilleurs du Conseil » a épargné celui qui a fait appel aux soldats, cité comme simple témoin. Trois militaires sont condamnés. Marcel Kafando (20 ans), Edmond Koama (15 ans) et Ousséni Yaro (10 ans). Les deux premiers sont décédés et le troisième a bénéficié d’une grâce présidentielle.

L’affaire David est ainsi close au niveau de la Justice. Dramane Yaméogo est aussi éloigné du palais. Il atterrit à Abuja comme ambassadeur. On ne lui connait pas d’activités politiques. Très discret comme son mentor, il s’est fait oublier de l’opinion publique pendant quelques années. En acceptant ce portefeuille, il convoque de mauvais souvenirs chez bon nombre de Burkinabè qui réclament la lumière sur le quadruple assassinat de Sapouy. Chez lui, le retour de l’ascenseur se poursuit.

Deux postes pour les mouvanciers

La composition du gouvernement a aussi tenu compte des alliés. Si l’ADF/RDA qui sort ragaillardie des élections couplées avec 18 élus nationaux et 1746 conseillers municipaux a trouvé ridicule la proposition à lui faite de garder ses deux portefeuilles avec deux autres ministères délégués, deux autres partis, eux, n’en demandaient pas plus. L’UPR de Toussaint Abel Coulibaly conserve son portefeuille avec en prime une petite promotion. Il n’est plus simple ministre délégué, son département ayant été érigé en ministère entier, celui de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation. A l’échelle du parti qui a engrangé six sièges à l’Assemblée nationale et 438 conseillers municipaux, ce n’est pas bien récompensé.

Mais ce parti est la chose du huissier de justice, celui qui a fait un droit de réponse à Norbert Zongo juste pour dire qu’il n’est pas « brave ». Le journaliste l’avait gratifié de ce qualificatif pour magnifier l’acte d’aller au Conseil remettre la convocation de François Compaoré dans l’affaire David Ouédraogo. Ayant eu des sueurs froides après cette intrusion au Conseil, il entreprit de se racheter en battant activement campagne pour le candidat Blaise Compaoré en novembre 1998 lors de la présidentielle. En 2002, il est élu député sous la bannière de l’APL, le parti de Madame Joséphine Tamboura avant de créer le sien.

Quant au président de la CFD/B, Diomdioda Dicko, c’est un come-back dans le même ministère délégué chargé de l’Alphabétisation non formelle. Il avait fait un bref passage à ce poste sous Paramanga Ernest Yonli. Il bénéficie certainement de la donne géo-régionale toujours présente dans la composition des gouvernements de la IVème République. C’est le visage de certaines communautés au Sahel où il a pu conserver son assise politique en remportant un siège dans l’Oudalan et plusieurs communes dont le chef-lieu de la province, Gorom-Gorom.

Que reste-t-il pour le PM ?

Il ne lui reste que des ministères où il n’a pas beaucoup de choix. Leur spécificité fait qu’on y met généralement un de la maison. C’est le cas des deux ministères en charge des Enseignements, du ministère de la Recherche et celui de la Santé. Il ne lui reste que la Communication et la Culture pour caser ses amis Alain Edouard Traoré et Baba Hama et les ministères délégués. Le nouveau secrétaire général du gouvernement, Poussi Sawadogo est aussi de son écurie par le biais du porte-parole du gouvernement, diplomate de formation comme Poussi. Le Premier ministre n’a donc pas eu beaucoup de marges de manœuvre dans la formation de ce gouvernement. Il reste à ce que sa coordination et son contrôle ne lui échappent pas complètement durant les deux prochaines années.

Abdoulaye Ly

MUTATIONS N° 20 du 1er janvier 2013. Bimensuel burkinabé paraissant le 1er et le 15 du mois (contact :mutations.bf@gmail.com)

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Vos commentaires

  • Le 18 janvier 2013 à 00:39, par Ingelheim En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Article bien fourni, bien documenté, et bien écrit, comme je voudrais en lire tous les jours ! C’est un travail de pro ! Félicitation M. Ly.

    • Le 18 janvier 2013 à 06:00, par toksida En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      C’est bien écrit ! Effectivement, ce sont ces genres d’analyses qui font avancer les débats : Bravo cher journaliste. Et en même temps, on a peur car on a comme l’impression que c’est pas des gens qu’on place nécessairement pour travailler et que même si tu es un bourreau du travail, tant que tu n’es pas dans le répertoire de quelqu’un, tu pourras garder tes compétences dans tes poches. Y’a des ministres qui visiblement s’en foutent de faire avancer quoi que ce soit dans leur ministère et au vu de la façon dont ils sont arrivés, ils agissent comme s’ils étaient les seuls qui pouvaient occuper ce poste. Il faut qu’on arrête avec le clientélisme et le népotisme et qu’on mette vraiment l’homme qu’il faut à sa place afin qu’il travaille vraiment pour le développement de ce pays, développement auquel nos dirigeants ne croient plus.

  • Le 18 janvier 2013 à 07:26, par letimide En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    s’il perd le contrôle de son gouvernement, on est mort. jusque là, il fait du bon boulo

  • Le 18 janvier 2013 à 07:37, par yele En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Belle analyse. on y voit plus clair maintenant

  • Le 18 janvier 2013 à 07:40, par lil En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Travail de pro ! Bravo mutations ; tjrs un regal

  • Le 18 janvier 2013 à 07:44, par patriote En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    bravo,c’est la premiere fois que je lit un petit esclave a fond .je savais pas qu’ils pouvaient résonner ainsi.

  • Le 18 janvier 2013 à 08:02 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Le Ministre actuel de la Santé est-il de la maison ?

  • Le 18 janvier 2013 à 08:03, par Minnayi En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Que la qualité de votre article est indiscutable. Lorsque j’ai fini de lire l’article, je manifestais encore le désir de le relire encore et encore. Toutes les informations données dans cet article sont tellement complètes qu’on se demande comment avez-vous fait pour avoir une telle cohérence dans votre écrit.

    L’analyse faite par le journaliste est assez pertinente et cela me rappelle les écrits de Norbert ZONGO dont les écrits concluaient sur des analyses toujours en avance sur l’actualité surtout politique. J’ai vraiment envie de dire que Norbert ZONGO n’est pas mort parce que M.LY l’a valablement remplacer par la valeur profonde cet article.

    Espérons seulement que ce gouvernement de récompense politique et personnelle de la famille présidentielle ne veuille lui-aussi se contenter uniquement proches amis et familles au lieu de travailler à assurer le minimum vital aux populations. Pour l’émergence, qu’ils nous pardonnent mais on n’en veut pas pour l’instant. On veut juste que nos parents arrivent à manger d’abord à leur faim.

  • Le 18 janvier 2013 à 08:09, par Citoyen En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Rien à dire, de telle analyse, nous en demandons. Félicitations M. LY

    • Le 18 janvier 2013 à 08:58, par technocrate En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      Vous fête la fierté du journalisme et des journalistes qui cherchent, font de belles analyses. Oui dans la politique, on garde souvent le profile bas, si on n’a pas une grande assise politique et surtout quand on est pas doué dans l’art de faire les intirgues et donnent des coups. Technocrates, on est écouté et respecté pour ses idées et ses méninges

  • Le 18 janvier 2013 à 08:36, par line735 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    En voilà des articles qui nous rappellent fièrement Norbet ZONGO. M. Ly toutes mes félicitations, le succès est au bout de l’effort soutenu. Que Dieu vous garde des "on te fait et y a rien". Amen

  • Le 18 janvier 2013 à 08:39, par xxx En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    mais ce que vous dites est totalement faux car le ministre de la santé n’est un de la maison du ministère de la santé

    • Le 18 janvier 2013 à 11:52, par Libre penseur En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      Il faut souvent grandir en esprit. Cela ne veut pas dire que c’est écrit noir sur blanc que c’est quelqu’un de la maison qui doit être à la tête de ces ministère mais de coutume c’est ce qui se fait, et la nomination de celui-ci est un exemple

    • Le 18 janvier 2013 à 12:50, par ZORRO En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      cher xxx, quand il parle la maison, il ne parle du ministere de la sante mais du cdp

  • Le 18 janvier 2013 à 08:46 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Très bon article félicitation !!!!

  • Le 18 janvier 2013 à 08:46, par GUESSAD En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Vraiment M. LY est un grand journalitse.Bon vent au bimensuel burkinabé MUTATION !!!!!!!!!!

  • Le 18 janvier 2013 à 09:02, par PP En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    tres bon article.ça c’est le travail d’un vrai journaliste.que DIEU vs accompagne Mr LY

  • Le 18 janvier 2013 à 09:10, par koana En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Assez clair et Très pertinant, c’est ce genre d’écrit que nous demandons à nos cher journalistes, pas plus

  • Le 18 janvier 2013 à 09:11, par KEVIN En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    très belle analyse, bien illustée et très plaisante ! je pense que les journalistes devraient s’ateler à faire comme vous, c’est à dire à illustrer ce qu’ils disent plutôt qu’à se contneter de généralités.. vous avez toute mon admiration M. Ly !!!

  • Le 18 janvier 2013 à 09:18, par Bénéwindé En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Ils n’ont donc pas renoncé à la créarion du Sénat ? On a pensé que l’exemple du Sénégal allait servir. Mais le peuple usera de ses droits pour empêcher la mise en place de ce "machin" pour caser des dinausores politique qui refusent de se reposer.

  • Le 18 janvier 2013 à 09:20, par abbas En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Mr Ly et de la MASA ?

  • Le 18 janvier 2013 à 09:21, par BAMS En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Mr LY, un autre "Norbert ZONGO". Mais gare à eux si un seul de ses cheveux disparait.

  • Le 18 janvier 2013 à 09:22, par hassanmou En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    bien dit.bonne analyse.du courage et tjrs bonne inspiration

  • Le 18 janvier 2013 à 09:27, par badpress En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    un article plein d’infos. Merci M. le journaliste

  • Le 18 janvier 2013 à 09:55, par le tché En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Article formidable. Merci Mr LY

  • Le 18 janvier 2013 à 09:56, par Dr. PING En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Ah ca c’est du journalisme d’investigation, du bon travail dont nous avons ardemment besoin. Merci M. Ly et bon vent à Mutations

  • Le 18 janvier 2013 à 09:59, par Lit-picot En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Bof ! Un buveur de lait qui fait un bon boulot ? Une lecture qui me donne une envie folle d’aller me désaltérer d’eau rouge bien chaude. Merci quand même !

  • Le 18 janvier 2013 à 10:02 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Bon courage monsieur Ly que le bon Dieu te protège contre les démons qui ont eu raison de Nobert Zongo.

  • Le 18 janvier 2013 à 10:08, par L’Aztèque Noir En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Quoi de plus fondé et cohérent ! Bravo !

  • Le 18 janvier 2013 à 10:15, par Tomos En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Les compaorés savent que les gens ont besoin de changement mais n’ont pas compris que ce changement n’est pas seulement un changement d’hommes mais un changement dans la gestion du pays. Pourquoi écarter totalement les compagnons d’hier ? La formule est simple : lutter contre l’impunité et la corruption et lancer des vrais projets pour le peuple et non pour enrichir des individus. Seulement ce qui est compliqué est "Qui peut faire ça ?"

  • Le 18 janvier 2013 à 10:20, par SomSom En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Rien à redire. Très bel article avec plein d’infos utiles. Courage à toi mon cher

  • Le 18 janvier 2013 à 10:27, par sans façon En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    les lecteurs ne demandent pas plus.très belle article mr ly.bravo et bonne suite de carrière. c,est un travail d,un journalisme compétant qui a pour seule mission informer positivement le public

  • Le 18 janvier 2013 à 10:41 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    C’est parfait comme ARTICLE. IL FAUT AUSSI INVESTIGUER DU COTE DU CONSEIL D’ETAT QUI JOUE UN TRES MAUVAIS ROLE DANS LA MANIPULATION DES RESULTATS ET DES CHIFFRES.

  • Le 18 janvier 2013 à 10:55, par Veritas En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Que de conjectures et de la désinformation !!!!
    Exemples : DIALLA n’est pas économiste mais sociologue, le ministre de la santé vient du MEF et non du MS et c’est pas fini....!
    informez vous davantage avant de divilguer de telles infos à la population...même si c’est le sensationnel qui plaît plus aux gens ojordui que le vrai journalisme !

    • Le 19 janvier 2013 à 15:14, par ZAK En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      C’est toi qui te perd en conjectures et en désinformations !!! Qu’il y ait des omissions ou des erreurs dans l’article, soit ; l’essentiel n’est pas là !
      En fait c’est le contenu qui te dérange car il est truffé de vérités.

    • Le 19 janvier 2013 à 15:51, par Malagda En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      Enetre économiste et sociologue, la frontière est souvent très mince. Dialla fait beaucoup d’analyses socio-économiques. Concluons qu’il est socio-économiste. Eh bien ! Ca existe ! En plus ce n’est qu’un détail dans ce très bel article.

  • Le 18 janvier 2013 à 11:00 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    FELICITATIONS, M Ly rien a dire que cela
    SOME

  • Le 18 janvier 2013 à 11:04, par soboré En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Je joins ma voix à celle des autres pour féliciter le journaliste Ly pour la qualité de son écrit, ce qui me plaît c’est l’analyse et le recoupement des informations. Tous nos encouragements. J’aurai souhaité, si ce n’est déjà fait dans le journal, que vous reveniez sur le cas de l’ADF/RDA, sujet sur lequel beaucoup de vos confrères se sont prononcés sans rien proposer de concret en termes d’informations.

  • Le 18 janvier 2013 à 11:07 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Quand c’est bien fait, bien et bien agencé, il n’ya rien à dire ! De tel professionnalisme, nous en avons besoin. Tenez bon dans vos analyses. Et dites tout ce que vous savez. Norbert Zongo est déjà mort pour vous tous donc n’hésitez pas dans vos écritures. Merci pour l’éclairage.
    Par ailleurs, nous invitons les "autres journalistes" à s’inspirer de cet article pour les prochaines parutions.
    Merci M LY.

  • Le 18 janvier 2013 à 11:12, par Filsdupaysan En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Un travail bien fait mérite d’être reconnu. Bravo pour l’analyse

  • Le 18 janvier 2013 à 11:15, par DUOLO En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Merçi à ce journaliste pour ce rappel de l’histoire maccabre de la tuerie de la présidence et du journaliste émérite Norbert Zongo. En effet, le rappel de Dramane Yaméogo au Ministère de la Justice est un crime de nouveau commis sur le dossier Norbert Zongo. Quelle bonne politique d’administration de notre justice ce Mr peut-il mener au profit des Burkinabè ? C’est vraiment dommage et triste qu’un département aussi important pour la démocratie comme la justice fasse l’objet de recompense pour des bourrots connus de notre justice. A Dieu l’indépendance de notre justice et vives les juges acquis du Burkina Faso. Mais Dieu est là pour la vraie justice tôt ou tard, si longue soit la nuit, le jour apparaîtra pour ces dossiers pendants. Que Dieu nous donne longue vie pour être là ce jour.

  • Le 18 janvier 2013 à 11:32, par Vincent Bado En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Félicitations ! Une analyse très pertinente. Même s’il y a des points discutables ou contestables par certains (ce qui est tout à fait normal) je salue l’effort d’analyse. C’est du bon travail.

  • Le 18 janvier 2013 à 12:11, par Tuuk Guili En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    c’est une belle analyse certes. Mais c’est une analyse purement intelllectuelle. Depuis quand un premier a déjà eu la latitude de composer son gouvernement ? Sauf dans les régimes parlementaire ou il est le vrai chef de l’exécutif et du parti au pouvoir. dans un régiime présidentiel comme le notre, c’est le président du faso qui est le chef de l’exécutif. Le PM chef du gouvernement ne fait que coordonner l’action gouvernementale.

  • Le 18 janvier 2013 à 12:19, par zinzin En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Belle analyse effectivement. On se rend compte donc que nous avons un gouvernement de récompense et non un gouvernement d’actions et d’objectifs. Cela justifie d’ailleurs pourquoi dans notre pays on crée et on supprime des ministères à tout moment. Peut-on alors s’attendre à des actions fortes de la part d’un premier ministre qui ne contrôle pas son gouvernement ?

    • Le 18 janvier 2013 à 13:04, par Le democrate En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      Belle analyse et félicitations au journal Mutations et à l’auteur. Mais moi j’ai lu l’article vers le 5 janvier dans le journal papier que j’ai achété pour encourager le journal et son équipe. le journal parait comme c’est écrit les 1er et 15 de chaque mois. Je demande aux internautes qui le peuvent et qui sont sur place au pays surtout de songer à payer le journal papier. Vous serez en avance sur les infos qui y sont publiées et vous participerez ainsi au maintien du canard dans l’espace mediatique. Bravo à tous

    • Le 18 janvier 2013 à 14:09, par Emelie En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      Belle analyse, on est gouverné dans ce pays par un gros tas d’amis incompétents notoires !!!
      Jeunesse du Faso , réveillez -vous, nous allons coulé !!!

    • Le 18 janvier 2013 à 14:38, par Doc En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

      D,abord, je tiens à souligner les efforts du journaliste dans cet article, Très beau travail et félicitations.
      Qd on parle du PM perd le contrôle du gouvernement, à mon humble avis, ce n’est pas le cas, puisqu’il n’a jamais eu le contrôle. Aussi comment peut-on demander à quelqu’un qi n’a pas vraiment les mains libres pr prendre des décisions de bien travailler. toutes les décisions sont teleguidés depuis Kosyam ou l’entourage du président. À ce rythme, notre emergeance est encore loin.
      Vivement que l’amitié et les recompenses fassent place à la compétence et au mérite.

  • Le 18 janvier 2013 à 14:24, par KEN En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Au lieu de guetter les articles sur le net pour critiquer ou encourager , je pense que Mr Ly apprécierait bcp si vous achetez "MUTATIONS" chez les revendeurs.

  • Le 18 janvier 2013 à 15:43, par Lamido En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Très bel article ! Mais retenez une chose Monsieur le journaliste : Luc n’a jamais eu le contrôle de son gouvernement, donc il n’a rien perdu ... C’est Blaise le Patron de l’exécutif ...

  • Le 18 janvier 2013 à 16:32, par OuiMais En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Bravo Ly. Juste un p’ti truc : L’alphabétisation, surtout en fulfuldé, est déjà non formelle. Donc on dit : Éducation non formelle et non alphabétisation non formelle. Amicalement, Ton patron

  • Le 18 janvier 2013 à 17:43, par BEM-KAGNONDO En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    BIEN VU MONSIEUR LY. MAIS À QUOI PENSAIT-IL PRÉTENDRE DE PLUS ? SA.RECONDUCTION ÉTAIT.DÉJÀ UN FAIT QU’IL À BIEN JOUÉ SA PARTITION À LUI SIGNIFIÉE DANS SA.FEUILLE DE ROUTE LORSQU’IL À.ÉTÉ INVITÉ POUR AIDER.À.CALMER LES CHOSES. ACTION QU’IL A SU BIEN MENER. LE RÉCOMPENSER PAR UNE RECONDUCTION AU POSTE EST DÉJÀ POUR LUI UNE BONNE CHOSE CAR SUR LE PLAN POLITIQUE, IL N’ÉTAIT PAS DES PLUS POPULAIRES, MÊME.DANS SON.PROPRE PATELIN. ET N’EUT ÉTÉ LE.FORT APPUI À LUI PORTÉ, SON PASSAGE.AU.FORCEP DANS LE SANGUIÉ N’ÉTAIT PAS ÉVIDENT. POUR MA PART, IL À SU NÉGOCIER LE VIRAGE. NE DIT-ON PAS "QU’IL NE FAUT PAS PRÉTENDRE AU MILIEU DE.LA GALETTE SI ON EN EST PAS LE.PROPRIO ? LA SUITE, PARCE QUE JE SUIS CONVAINCU QU’IL Y AURA UNE SUITE, ON VERRA. JE SUIS.CONVAINCU QU’IL Y AURA UN/DES RÉAJUSTEMENTS TÔT OU TARD POUR FAIRE RETOMBER LES.CHOSES.SUR LEURS PIEDS EN LAISSANT AU GAGNANT CE QU’IL A GAGNÉ.

  • Le 18 janvier 2013 à 18:12, par Serge_Houston En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    cest article revet la saveur intellectuelle de Mr. Ly. Continuer sur cette lancee

  • Le 19 janvier 2013 à 15:47, par Malagda En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Belle analyse ! Beaucoup d’infos qu’on avait déjà mais l’ensemble est cohérent. Baba Hama n’est pas tant l’ami du PM que le serviteur du régime. Il doit son ascension régulière à sa servitude aux Compaoré !

  • Le 20 janvier 2013 à 07:39 En réponse à : Luc perd le contrôle de son gouvernement

    Chers lecteurs,Ly est un journaliste ENGAGÉ.bravo a lui.

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