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Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

Publié le vendredi 11 janvier 2013 à 17h12min

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Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

La crise malienne a connu une relative accalmie entre temps. Cela a favorisé la signature à Ouagadougou le 4 décembre dernier, sous l’égide du médiateur de la CEDEAO Blaise Compaoré, d’une déclaration solennelle tenant lieu d’accord provisoire dans le processus de sortie définitive de crise. Malheureusement des affrontements sont d’actualité sur le terrain entre les mêmes acteurs ; ce qui est non seulement une violation de l’accord provisoire, mais surtout complique la mise en œuvre de la voie du dialogue.

Malgré tout, le ministre d’Etat, Djibrill Bassolé qui a jusque-là représenté le médiateur ouest-africain dans le processus de résolution de la crise, croit encore aux vertus du dialogue. C’est du moins, ce qui est ressorti d’un point de presse qu’il a animé le 10 janvier 2013 dans la capitale burkinabè.

Le chef de la diplomatie burkinabè, le ministre d’Etat Djibrill Bassolé, a fait le 10 janvier le point sur l’actualité brulante de la crise malienne. En plus des affrontements sur le terrain militaire, il y a eu des agitations au plan politique défavorables au président par intérim Dioncounda Traoré. De source très bien informée, puisqu’il était à Bamako le 9 janvier pour remettre au président Traoré un message du médiateur Blaise Compaoré, le ministre d’Etat relève que ces rebondissements ne sont pas de nature à décourager la médiation. « Vous n’aurez jamais un processus de sortie de crise linéaire sans accros », a lancé le ministre Bassolé. Et d’indiquer, « l’essentiel est qu’à chaque étape, l’on puisse améliorer la situation et renforcer le dialogue ».

Pour lui en effet, le dialogue est plus que nécessaire et pour mettre en place des institutions stables à Bamoko, et pour rechercher l’accalmie au Nord du Mali. C’est pourquoi, a confié le ministre, « nous insistons pour que le dialogue prévale ».

En même temps, M. Bassolé dit mesurer les enjeux du dialogue, notamment en ce qui concerne la consolidation par l’acceptation des acquis qui pourraient en résulter. Dans ce sens, dira le ministre, « lorsqu’il y a des ruptures assez flagrantes de l’accord provisoire de cessez-le- feu, évidemment la fiabilité même des accords qu’on serait amené à signer par la suite pourrait être remise en cause ». Mais convient-il, « c’est comme ça aussi que la paix se construit ».

Déjà, le ministre d’Etat annonce la tenue à Ouagadougou d’une prochaine rencontre inter-malienne le 21 janvier prochain, avant de confier que « le Conseil de sécurité de l’ONU est très attentif à ce qui se passe dans le Nord du Mali en ce moment ».

Dans ce contexte de crise complexe dans un pays voisin, frère et ami, et où les affrontements militaires sont en passe de prendre le dessus, le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité, Jérôme Bougouma présent à la conférence de presse, rassure : « Nous avons un dispositif robuste et efficace au Nord, mais nous avons aussi sur l’ensemble du territoire national un dispositif sécuritaire assez efficace en matière de renseignements ». Et d’appeler la population à la plus grande collaboration.

Fulbert Paré (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2013 à 17:53 En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    cette rencontre du 21 janvier sera aussi reportée comme celle du 10. je parie même qu’elle n’aura plus lieu parceque la comédie est assez durée avec cette médiation de dupes. marre de ces terroristes,on négocie jamais avec un terroriste à moins d’être aussi un terroriste,un criminel. maintenant il faut passer à l’offensive et si l’arme malienne est nulle,et si les 3300 militaires de la cedeao qui sont toujours en attente sont aussi nuls que leurs frères d’arme du malien,les militaires occidendaux viendront faire le sale boulot et des soldats vont certainement mourir pour la bonne cause,je veux parler des intérêts de leur pays respectif et c’est ça la grosse différence avec nos jouisseurs de militaires,Après faut pas que des gueulards africains viennent dire que les Blancs nous exploitent avec leur faux nationalisme patriotisme.Quand on aime son pays on ne doit pas compter sur les autres,on le défend,on se sacrifice pour lui.Inch Allah le Mali sera libéré par les occidentaux mais la compensation sera énorme. pauvre afrique,on sera jamais libre et indépendant par la faute de nous citoyens d’abord et par la faute de nos dirigeants puisque chaque peuple mérite ses dirigeants.

    • Le 11 janvier 2013 à 21:01, par TAPSOBA En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

      Le Mali a de l uranium. Il faut qu il s entende avec la France pour rembourser le cout des operations militaires en fournissant gratuitement l uranium et le coton a la France. C est gagnant-gagnant comme en Cote d Ivoire.
      Les rebelles ne pouvaient pas battre Gbagbo militairement donc ils se sont entendus avec la France. Aujourd hui les entreprises Francaises ont des avantages dans les appels d offres en CI pour rembourser les depenses faites par l armee francaise pour chasser Gbagbo et aider les rebelles.

  • Le 11 janvier 2013 à 18:06, par GO En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    M. Djibrill Bassolé Combien de temps votre dialogue va prendre ?
    Est ce que vous penser à toute cette population qui se retrouve dans des conditions difficiles ?
    Je crois que c’est bien l’occasion de vite remettre de l’ordre pour permettre au population de retrouver une vie normal.
    Pensez vous maintenant aux problèmes des Burkinabé pour améliorer leur quotidien. Le prix du parking à 100f c’est encore fort pour nous.
    Merci à la France et c’est mieux d’aller jusqu’au bout.

    • Le 11 janvier 2013 à 19:30 En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

      Go,il faut laisser nos dirigeants complices des ces terroristes babus faire leur vuvuzéla.C’est terminé les négociations pour les flashs et la télé pour rien.Maintenant place à la GUERRE.La France a sifflé la fin de la récréation qui a commencé à déployer ses forces de frappe.Aussi je viens de lire que la CEDEAO par l’intermédiaire de ADO va envoyer des militaires pour soutenir nos frères d’arme du Mali.Ceux qui veulent négocier avec ces barbus,c’est leur affaire mais la comédie a assez duré.On ne négocie jamais avec un criminel,on le tue si possible et si il n’est pas cadavré,c’est à lui de courir pour négocier au péril de sa vie.Mais quand je vois comment ces criminels font le malin sur notre sol dans les villas cossues à Ouaga2000,ça me fait mal.J’ai jamais rien compris le jeu joué nos dirigeants qui se disent médiateurs.Marre de ces criminels de tout bord

  • Le 11 janvier 2013 à 18:44, par Alexio En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Il est grand temps que notre Minisre des affaires etrangeres se retire purement et simplement. Le dialogue de sourd que vous proposez n aboutira et accouchera en rien,que d encourager ses teorister a renforcer leur position. Pendant ce temps jeg a la TV5, on nous montre la barbarie inhumaine de ses fous de la religion.

  • Le 11 janvier 2013 à 19:45, par PATRIOTE En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    C est dommage ce qui se passe au MALI car les islamistes terroristes gagnent du terrain.jusqu à quand l’armée malienne va continuer à perdre les batailles ?où est le cptaine sanogo ?aussi faudrait que ces soifards de pouvoir arretent leur plan machievelique à bamako,car plus que jamais c est l union et la solidarité qui doivent prevaloir.vivement que ls autres pays africains et europeens apportent leur aide à l’armée malienne.non à l islamiste sauvage et barbare mais oui à l islam de tolerance et de paix.

  • Le 11 janvier 2013 à 20:44, par Vagabond En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Place aux combats ! Plus de médiation ! On ne traite pas avec des coupeurs de bras et de pieds !

  • Le 11 janvier 2013 à 20:58, par h i En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    vraiment c’est une honte pour l’afrique.combien de fois nos dirigeants ont utilisé nos maingre ressorces pour des reunions ! a dakar,abidjan,lagos.bamako sans de resultats,juste aller boire de bière fraiche.honte honte honte a vous

  • Le 11 janvier 2013 à 23:03, par Issouf Savadogo En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Meme si il faut conclure des accords avec le diable pour faire l’unite de ce pays africain nous le ferons. La recreation est terminee

  • Le 12 janvier 2013 à 00:32 En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Pourquoi ce gouvernement n’a que le dialogue dans la bouche ? Ce n’est pas sincere, ca. Des islamistes menacent l’ integrite d’ un pays frere et vous parler de dialogue. Etant donne que si on parle de dialogue, on sous- entend que chacun doit mettre de l’ eau dans son vin, dites- moi honnetement quelle concession vous voulez que les autorites de Bamako laissent a ces chiens galeux qui tuent au nom de Dieu ? Toute personne qui parle de dialogue ici est immediatement suspecte de colusion avec les fous de Dieu.

    Jc. Patrick

  • Le 12 janvier 2013 à 04:59 En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Cette mediation n’a plus de sens. La mediation pouvait aboutir si c’etait seulement le MNLA..Dites moi, avec les islamistes , sur quoi vous aller vous accorder. Et tenez vous bien s’ils finissent avec le MALI, ils continueront au Burkina. Les maliens eux memes, ceux qui marchent pour la demission de Dioncounda sont des pro-djihadisation du mali ; sinonil n’y a pas de raison qu’en ce moment la on ait le temps de parler de ca. Liberer d’abord le Nord et vous verez le cas du president apres.

  • Le 12 janvier 2013 à 07:31, par mytibketa En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Médiation par ci médiation par là. Ne pensez vous pas que la comédie a assez duré.Voila mainenant que vos amis du grand nord malien viennent de prouver à la face du monde que vous ne comptez que parcequ’ils n’étaient pas prêts.Vos amis d’Ansardine et d’Aqmi vous ont tellement roulé que comprenant que le dialogue dans lequel ensemble vous vous êtes entendu pour faire patienter le monde entier ne tenant plus pour longtemps , il fallait passer à autre chose sans peut être vous le dire , si en vous faisant retarder la rencontre d’une semaine.Partout ou vous êtes désigné comme médiateur , cela s’est terminé par une intervention armée de l’extérieure. Quand comprendrez vous que l’on vous utilise de part et d’autre parcequ’on vous considère comme terroriste au même titre que vos amis du nord. Le COS est basé à Ouaga , vous n’aviez pas compris que les teroristes ont compris votre jeu ?Cessez vos médiation et préparez votre départ pour 2015 afin que le Burkina s’attache à son développement plutôt que de se fourvoyer dans ces différents bourbiers.

  • Le 12 janvier 2013 à 08:05, par le sage En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Il est clair que la négociation ne sert plus a rien ! il faut l’oublier, le terrain exige le combat, et on est en plein dedans ! Merci tout de même à Compoaré et compagnie pour avoir tenté de donner l’illusion que leur dialogue pouvait porter du fruit.

  • Le 12 janvier 2013 à 11:01, par Gom-sida 1er En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    drôle de mediation. vous passez votre temps à parler de dialogue. on dialogue avec celui qui veut dialoguer et non avec des gens qui ne pensent qu’a coûper le plus grand nombre de bras et de pieds. si vous ne changer pas de language, on risque de vous taxer de complices des terroristes. lors de la mutenerie à bobo, avez vous pris au tant de temps pour dialoguer avant d’envoyer les commandos les deloger. pensez donc à cette population en détresse, violentée par ces fous. et si c’était une partie du burkina que ces terroristes avaient occupé, auriez vous la même attitude ?

  • Le 12 janvier 2013 à 11:21, par Jeanine Debo En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Dialoguer avec Amsar Dîne ??
    Cette médiation est la médiation de trop pour le Burkina !

  • Le 14 janvier 2013 à 06:49, par Inoussa Verite En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    vous commencer a emmerder le monde avec votre dialogue. Comment voulez vous dialoguer avec des ennemis de la liberte d’un autre age. Ces obscurantistes n’ont qu’a partir en Afghanistan , Pakistan ou Arabie Saudite. Nous ne voulons pas de ces coupeurs de bras en Afrique. Et notre gouvernement n’a qu’a arreter de gaspiller nos maigres ressources pour des negociations vaines : A LA GUERRE, A LA GUERRE. Vive la France. Compaore a joue bidet cette fois-ci.

  • Le 14 janvier 2013 à 14:55, par LoiseauDeMinerve (MinervaBird) En réponse à : Crise malienne : « Nous insistons pour que le dialogue prévale », dixit Djibrill Bassolé

    Pour notre duplicité dans tout ça les autres ne nous font plus confiance. Alors Nous burkinabè allons sécurisr bamako. Pas question qu’on intègre le théâtre des opérations pace évidemment on nous soupçonne d’étre de mêche avec les ansardines et autre mujao. Pauvres de nous dans cette afrique occidentale.

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