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Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

Publié le mercredi 2 janvier 2013 à 19h06min

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Notre confrère de l’hebdomadaire ‘’L’Ouragan’’ Lohé Issa Konaté, poursuivi depuis quelque temps dans plusieurs affaires, ne fait plus l’objet de poursuites. Le Tribunal correctionnel de Ouagadougou a en effet annoncé ce 31 décembre dernier, l’abandon de charges retenues contre lui.

Cette décision intervient après la publication, par Sidwaya, L’Opinion et Le Pays dans les délais exigés par les plaignants, des lettres d’excuses et de demande de pardon de notre confrère Lohé Issa Konaté. Me Halidou Ouédraogo, l’un des avocats du directeur de publication de l’Ouragan, s’en est félicité.

Notre confrère n’est plus poursuivi devant le tribunal correctionnel de Ouagadougou mais la présente décision de la juridiction n’annule pas sa condamnation antérieure à 12 mois d’emprisonnement ferme le 29 octobre 2012, pour diffamation et outrage par voie de presse du Procureur du Faso, Placide Nikièma. Le DP Lohé Issa Konaté reste donc détenu. C’est pourquoi, pour ses confrères, à l’image de Jacob Sou, président de l’Association des Radios et Télévisions Communautaires du Burkina (ARTCB), la lutte est loin d’être terminée. La décision du TCO n’est, à l’entendre, que le résultat d’un combat. Le prochain combat à poursuivre, dit-il, c’est l’obtention de la grâce présidentielle.

La présidente du Conseil supérieur de la communication, Béatrice Damiba n’excluait d’ailleurs pas d’agir dans ce sens. « Nous ferions peut-être mieux d’accompagner avec la même ardeur, sinon davantage, dans nos journaux, radios et télévisions, l’action à entreprendre par la présidente du CSC », a encore indiqué Jacob Sou.

Mieux, pour le président de l’ARTCB, la victoire finale sera sans doute l’adoption d’une loi en bonne et due forme qui dépénalisant les délits de presse.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 janvier 2013 à 14:51 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    A l’étape actuelle de l’évolution du Journalisme au Burkina Faso, je ne suis pas du tout pour la dépénalisation du délit de presse. Chaque journaliste doit être suffisamment responsable, et aussumer ce qui publie. Très facile de nuire à des innocents et de payer pour se tirer d’affaire. Cela ne les rétablit pas dans leur dignité personnelle. Mais le "faux journaliste" s’en sort plutôt renforcé, et continue dans la diffamation. A ce qu’on dit, Norbert ZONGO ne publiait pas des rumeurs et n’avait pas de haine/attaque personnelle pour les gens dont il dénonçait les gestes. La mâturité du journalisme doit précéder la dépénalisation du délit de presse.

    • Le 3 janvier 2013 à 17:47 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      bien dit mon frère. tous les burkinabés doivent être poursuivables devant la loi ; les journalistes ne sont pas des citoyens autres que les autres burkinabés. quand il s’agit des autres ils écrivent et dénonce avec véhémence pour demander des poursuites mais s’il s’agit d’eux-mêmes ils crient au scandale. dépénaliser le délit de presse je pense qu’on ira vite en besogne car nos journaliste ont toujours beaucoup à apprendre, ils doivent le reconnaître et se mettre dès à présent au travail.

      • Le 3 janvier 2013 à 19:25 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

        si les journalistes sont des citoyens comme tout le monde,que ces magistrats corrompus soient aussi des citoyens comme tout le monde sans oublier ces ministres,ces dg,ces belles mères,ces présidents etc qui se croient au dessus des lois. suis pas journaliste mais un simple citoyen mais il faut pousser ton raisonnement jusqu’au bout car toi et moi savons qu’il y a des individus qui sont aussi au dessus des lois dans notre pays. ils peuvent te cramer comme ce qui est arrivé à norbert zongo et il y a rien. pas donc de 2 poids,2 mesures

      • Le 3 janvier 2013 à 23:28, par Yamame En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

        Merci mon frere je partage ton point de vue

    • Le 4 janvier 2013 à 01:41 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      NZ qui ecrivait avec preuves a lui, quand il a ete tue et brule, combien sont les vrais journalistes en fait qui l’ ont soutenu ? Combien de burkindi l’ ont soutenu ? Et voila que des journalistes qui tuent l’ honneur de citoyens honnetes, ont- ils beau etre des procureurs , sont au mojns condamnes a 12 mois de prison. Si la maman de NZ avait vu NZ condamne meme a 15 an de prison pour denoncer que des hommes soient enflammes et tues au conseil, ele allait etre heureuse. Mais helas. On dit la verite, on vous boucane, une partie du peuple se leve et pleure et une autre joue aux indifferents. Pauvre Burkina.

  • Le 3 janvier 2013 à 18:39 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    C’est facile de demander la dépénalisation des délits de presse quand on sait qu’une seule publication peut détruire la vie d’une personne et celle des membre de sa famille. Quand on est victime d’accusations mensongères on ne peut pas du jour au lendemain se reconstruire. Il y a une prise de conscience nécessaire pour ceux qui ont des journaux et radios.

    • Le 3 janvier 2013 à 20:38, par tièkadiyé En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      Chaque médaille a son revers. Il y a la face et le pile. Dites-moi la loi applicable à un juge qui enverrait par erreur un innocent en prison. Si la faute du journaliste n’a pas porté préjudice matériel/financier à la victime, je crois que dans certains cas, il serait inutile de l’envoyer en prison. Autant qu’il paie pour sa libération, quitte à ce qu’il rejoigne le gnouf en cas de récidive.

    • Le 4 janvier 2013 à 02:34, par KRAZA En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      Chers freres,ne parlez pas du tout sans une connaissance sure de la situation.Vous parlez d’accusations mensongeres ?Il n’y a pas une telle chose !Allons,on ne va pas s’attarder ici a se donner des lecons d’ethique mais ce cas-ci de justice est quand meme a repenser :
      1.D’abord il n’y a aucune accusation dans aucun des articles de l’Ouragan.Le probleme se situait au niveau des titres des articles,c’est tout !Et parlant de titres en journalisme,je crois que je n’aurai pas suffisament d’espace pour etaler ici des titres encore plus instigateurs que ceux du Journal l’Ouragan,qui paraissent au quotidien partout dans plusieurs journaux du monde.Le titre peut etre souvent utilise comme une sorte de hamecon pour attirer l’attention du public sur un article,n’empeche qu’il soit souvent un peu "ose",mais ainsi marche le journalisme.L’essentiel,c’est le contenu de l’article,qu’il ne soit pas diffamateur:et dans ce cas precis,les contenus n’ont rien dit sur le procureur.
      2.Si d’ailleurs ces en-tetes ou titres n’avaient rien a voir avec le contenu,alors je ne comprends tout simplement pas une telle rigueur judiciaire.Il est comprehensible que M. le procureur se sente attaque et meme il peut a la limite avoir intentionnellement ete vise mais en justice,toujours est-il que tant que le cas avere n’est pas implicite,il est difficile d’operer quoi que ce soit !La seule raison que je donne pour le succes d’un tel proces pour M. le procureur,c’est qu’il est apres tout le procureur du Faso et a ce titre,il faut bien que la justice agisse en consequence sinon...Pensez un peu aux premieres sanctions de la Justice et vous verrez ce dont je parle.En avez-vous vu d’aussi severes souvent ?Je crois bien que non !
      Je souhaite tres vivement une entiere rehabilitation de M. Konate afin qu’il puisse reprendre son journal en toute serenite.

    • Le 4 janvier 2013 à 09:52, par Ouederb En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      tout à fait d’accord avec mes prédecesseurs. Le niveau général de la plupart des journalistes burkinabè ne peut et ne doit conduire pour le moment à la dépénalisation des délits de presse. beaucoup d’entre eux sont pour ce qu’on appelle "des journalistes de cabarets". La plupart des journalistes le sont à défaut.Pour avoir été chassé de l’université après avoir brillé par leurs échecs, chacun se fait appeler journaliste alors qu’il n’a même pas la cheville d’un animateur. Je dis non à la dépénalisation des délits de presse. Le journaliste est un citoyen ordinaire comme tout autre. Quand il s’agit de faire planer l’épée sur leur tete ils crient au scandale !une éventuelle dépénalisation sera un scandale pour notre pays !

  • Le 4 janvier 2013 à 08:48, par boanga En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    Dépénalisation d’accord ! Pour que l’on continue de dénigrer impunément les autres. Mais qu’en dites-vous des journalistent qui poursuivent, réclament et obtiennent des condamnations contre leurs confrères pour justement difammation ? Je veux parler de l’afaire SIDWAYA !
    QUAND MÊME

  • Le 4 janvier 2013 à 09:49 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    Je suis contre la dépénalisation des délits de presse en l’état actuel de faible maturité de ses animateurs, particulièrement subjectifs et partisans. Ce serait une grave erreur que d’aller dans ce sens.

    Que chaque journaliste s’assume, comme tout citoyen. On a vu les abus que certains magistrats ou autres forces ont fait subir aux citoyens sous le couvert de "outrage à ..." . Non ! La dépénalisation actuellement, va exposer le citoyen à toutes sortes de dérives.

  • Le 4 janvier 2013 à 09:52, par Joe En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    Je reste convainqu que le délit de presse doit rester en état afin que chacun prenne la mesure des ses actes.

    Aussi il faut éviter de parler de grace présidentielle ; il faudrait que les journalistes en tirent une lecon car ils peuvent détriure la vie d’ un citoyen.

  • Le 4 janvier 2013 à 09:59, par DUFOUR En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    J’aimerais faire plaisir aux journalistes en ce debut d’année et demander la depenalisation du delit de presse. Mais la base de revendication en elle-meme est faussée. Soit il s’agit bien de "délit" (meme si dit de presse) puisque vous l’appelez comme tel, et il sera sanctionné commeun delit ; soit il ne s’agit pas de delit, et on les appellera autrement, en les traitant autrement aussi. Sinon qui dit délit, doit s’attendre a une sanction en fonction de la gravité du delit. Ne me dites pas que des mots sont moins blessants que des coups de poing. La violence on le sait est physique on en convient tous, mais aussi psychologique, morale et j’en passe. Cherchez mesdames et messieurs les journalistes a etre d’abord professionnels et consciencieux dans vos ecrits, et la depenalisation s’imposera d’elle meme. Sinon, il est facile de s’asseoir et estimer la valeur en argent que peut valoir une diffamation pour telle personnalité par exemple, et la lancer. Si la somme elle est limitée dans son montant, les degats au niveau de la personne ne pourront sans doute jamais etre evalués. Trop facile. Donc "NON A LA DEPENALISATION DU DELIT DE PRESSE AU BF POUR LE MOMENT !"

  • Le 4 janvier 2013 à 10:08, par Timbo En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    Si je suis bien ce qui se dit, dans le cas qui nous concerne ici où Konaté a tort sur toute la ligne il s’en serait sorti sans aucune inquiétude. N’est-ce pas de l’injustice ça ? Qu’un citoyen, fut-il journaliste ou supposé l’être ait le droit de calomnier, salir impliquer un autre citoyen sans rien craindre ? Je ne suis pas spécialiste de droit, mais je crois que là il y a problème. Le journaliste doit avoir un minimum de preuve avant d’écrire quelque chose qui entache la réputation, la renommée, l’honneur ou tout simplement la vie d’autrui. Le dispenser de faire son travail reviendrait à ouvrir son métier à n’importe quel farfelu qui peut se payer le prix de l’impression d’un papier. Il ne s’agit pas d’écrire des tracts, mais des journaux légaux. Dans ce cas ne poursuivons plus le personnel soignant qui viendrait à commettre des impairs dans l’exercice de leur fonction parce que là au moins pour point de départ il y a le désir faire le bien. Que chacun assume les conséquences de ses actes, écrits et parole. Je suis financier et sais le nombre de faussetés que distillent les journaux tous les jours sur ce corps de métier sans rien comprendre. A l’étape actuel de la gestion (encore manuelle )de nos deniers publics vous pouvez gérer 1,2, ou souvent 5 milliards sans rien perdre.?

    • Le 4 janvier 2013 à 12:20, par KAÏ En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      TIMBO,suis tout à fait d’accord avec toi.Il faut que nos journaux écrivent sur toi ou sur un domaine que tu maîtrise pour te rendre compte que la plupart de ces gens ne sont pas professionnels

    • Le 4 janvier 2013 à 12:56, par Ouederb En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      Il faut en toute responsabilité sanctioner les "journalistes de cabaret". NON à la dépénalisation des délits de presse ; nos journalistes dans leur majorité ne sont pas des professionnels ; nombreux sont ceux la qui ont brillé par leur échec au campus de Ouaga et chassé par la suite sont devenus des "journalistes" à défaut. A l’étape actuelle, la dépénalisation des délits de presse sear un scandale pour notre pays ;il faut sanctionner sévèrement ces animateurs qui se qualifient journalistes ;ces individus sont des citoyens comme tout autre ;

  • Le 4 janvier 2013 à 15:20, par LE SAGE En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    Hé ! Ho ! LES GARS ! DU CALME ! Tous autant que vous êtes, avez vous bien lu, ou seulement lu les lettres d’excuses et de demande de pardon du journaliste que vous pourfendez à qui mieux mieux ? En substance, KONATE s’excuse de n’avoir pas fait son métier jusqu’au bout pour se permettre de lancer les accusations qu’il a lancées. En la matière, en journalisme d’investigation qu’il tente de pratiquer, c’est comme en justice. Vous ne pouvez pas publier des accusations dont vous auriez des preuves, même si celles ci vous semblent inattaquables, sans vous être référé à l’incriminé. C’est là la FAUTE INEXCUSABLE de notre ami KONATE. Qu’auraient donné ses investigations s’il avait respecté toutes les règles de l’art. Personne ne le sait et j’avoue que j’aimerais bien le savoir. Un journaliste d’investigation qui connait son métier, et feu Norbert ZONGO était du lot ainsi que des journalistes qui écrivent de nos jours et sont régulièrement primés, n’aurait jamais eu ce problème... Ceci dit, je pense que les journalistes expriment peut être mal ce dont ils ont besoin en parlant de DÉPÉNALISATION DES DÉLITS DE PRESSES. Il s’agit en réalité d’obtenir des autorités du Burkina, ainsi que les autorités d’autres pays africains pas plus bêtes que les nôtres l’ont fait, que les journalistes ne fassent pas la prison en exerçant leurs métiers. Y’ a t’ il meilleure pénalisation que d’infliger à un journal une suspension et des peines pécuniaires. Une ou deux peines de ce genre, peut être même la PREMIÈRE peine, peut conduire le journal à fermer boutique.
    JE SUIS DONC D’AVIS QU’IL NE FAUT PAS PERMETTRE QUE DES JOURNALISTES AILLENT EN PRISON DANS L’EXERCICE DE LEUR MÉTIER, parce que CERTAINS en abuseraient. Je suis par contre d’accord avec vous qu’avant de permettre à un journaliste d’exercer, qu’il soit exigé de lui qu’il ait une BONNE FORMATION : les BONNES DISPOSITIONS NATURELLES NE SUFFISENT DONC PAS en la matière, et j’ai idée que KONATE est à classer dans cette catégorie qui a les dispositions naturelles pour du journalisme d’investigation : le flair du bon chasseur et le courage d’aborder et d’attaquer certains sujets. MAIS CELA NE SUFFIT PAS. Il y’a des règles à respecter, comme en JUSTICE. Vivement donc que cet APPRENTI JOURNALISTE D’INVESTIGATION sorte de la MACO, ACCEPTE DE SE RECYCLER, et se remette au travail, mais dans le BON CIRCUIT. Je suis donc de ceux qui souhaitent que KONATE bénéficie d’une GRÂCE PRÉSIDENTIELLE, ne serait ce que parce qu’il a eu le COURAGE de RECONNAITRE PUBLIQUEMENT SES TORTS, au risque de se discréditer pour l’avenir. VOUS EN CONNAISSEZ BEAUCOUP, LES GARS, AUTOUR DE VOUS, QUI POURRAIENT POSER L’ACTE DE COURAGE QU’IL A POSE ? Pour éviter ce genre de mésaventure à nos journalistes, il faut qu’ils acceptent de se former, qu’ils acceptent de se recycler régulièrement, à commencer par certains PREMIERS responsables de journaux, de radios ou de télévisions qui manifestement, ne possèdent pas l’ABC du métier. Excusez moi d’avoir été un peu long, mais cela valait je pense la peine ? !

  • Le 4 janvier 2013 à 15:36, par Gomezemsé En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    Non à la dépénalisation. Aussi longtemps que pour rien, on peut écrire des tracts contre des citoyens honnêtes !

    • Le 4 janvier 2013 à 17:20 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

      la dépénalisation ne signifie nullement que le journaliste ne doit pas être poursuivi pour ses écrits mais plutôt qu’il ne doit pas être envoyé en prison mais des peines d’amende peuvent lui être appliquées

      • Le 4 janvier 2013 à 18:58, par Gani En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

        Nous on s’en fout des amendes. On ne peut pas rétablir la dignité de quelqu’un qui a été sali, trainé dans la boue pour une somme . Combien doit on donner à quelqu’un dont l’honneur a été souillé. Si cela est mesurable, qu’on fasse une grille des sommes à verser ; Exemple :
        Injures : 50 000
        diffamation : 200 000
        outrage : 100 000 etc.
        Si on peut le faire ainsi, alors dépénalisez le délit de presse ; dans le cas contraire, on sanctionne tout le monde, du journaliste au vendeur de brochettes

  • Le 5 janvier 2013 à 16:12 En réponse à : Justice : Notre confrère Konaté n’est plus poursuivi !

    Si l’Ordre ou l’Association des journalistes n’a pas le courage de discipliner ses propres membres, qu’on ne s’en prenne pas aux autres. Le sieur Konaté n’en est pas à son premier forfait. Il y a des journalistes au Burkina qui n’ont jamais été inquiétés par personne parce que ce sont des professionnels qui connaissent bien leur métier, sa déontologie et le sens de leurs responsabilités. Pourquoi ne pas interdire simplement aux fauteurs de l’Ordre comme ce Konaté l’exercice de la profession pour qu’ils aillent chercher un autre travail ? Tant que vous n’aurez pas mis de l’ordre dans vos rangs, pas question de dépénaliser quoi que ce soit. On n’est pas obligé d’être journaliste si on n’en a pas les compétences et la moralité. Il faut arrêter de vous soutenir coûte que coûte, vous ne rendez pas service à votre noble corporation. Si c’est pas bon, acceptez qu’on vous le dise et que les fauteurs soient punis pour préserver la noblesse de votre métier sinon vous vous faites du mal à vous mêmes. Si vous ne pouvez pas, acceptez au moins que la Justice (pour autant qu’elle fait bien son travail) vous y aide. Webmaster, dis moi encore que j’ai tord de le penser....

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