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Simon Compaoré fait ses adieux à la "Brigade verte" : Entre joie et tristesse

Publié le lundi 24 décembre 2012 à 00h29min

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Simon Compaoré fait ses adieux à la

A la veille de son départ définitif de la tête de la commune de Ouagadougou, le maire Simon Compaoré a fait ses adieux, le jeudi 20 décembre 2012 à la "Brigade verte", une structure chargée de la propreté de la ville de Ouagadougou. Evocation de souvenirs, témoignages, remise d’attestations et de dons en nature comme en espèces, ont été les temps forts de la cérémonie.

La séparation n’a pas été facile entre Simon Comparé et « ses femmes » ("Brigade verte") après 17 ans de "noces" (1995-2012). C’est avec les larmes aux yeux qu’ils se sont dit au revoir. Même 3 250 000 FCFA, 4 tonnes de maïs et 5 tonnes de riz n’ont pas suffi à les consoler. Composée de 2086 femmes, la "Brigade verte" est une des trouvailles du maire sortant de Ouagadougou, Simon Compaoré en 1995 pour faire face « aux comportements non écocitoyens » des Ouagalais. A l’origine, elle visait 3 principaux objectifs : améliorer le cadre de vie des populations de la ville de Ouagadougou, créer de l’emploi et générer des revenus, protéger des couches sociales vulnérables que sont les femmes. Pour Simon Compaoré, ces objectifs ont été atteints.

Le nettoyage des principales voies bitumées, des espaces et lieux publics, des réserves administratives, des alentours immédiats des marchés et yaars … est assuré. Cette activité a contribué et contribue à faire de Ouagadougou une ville propre connue et reconnue même au-delà de nos frontières. "Soyez fières de ce que vous faites", leur a-t-il démandé. Selon lui, ce sont des milliers de familles que la "Brigade verte" aide à travers l’emploi des 2086 femmes. Solidarité, union ont été au cœur des conseils qu’il a prodigués. On a pu entendre des témoignages de femmes en larmes.

La tristesse qui se lisait sur leur visage était grande car difficile de se séparer d’un homme comme Simon, ont-t-elles affirmé. Vingt (20) au départ (1995), aujourd’hui des milliers, elles font la fierté de Simon Compaoré aussi bien au plan national qu’international. En témoignent les distinctions nationales et internationales reçues, dont chevalier de l’Ordre du mérite burkinabè avec agrafe "action sociale et environnement" en 2007, et le prix « Bahrein international des meilleures pratiques, Shaikh Khalifa Bin Salman Khalifa », obtenu à Nankin en République populaire de Chine en 2008.

Habiabta WARA

Sidwaya

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