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L’UPC bouleverse l’échiquier politique

Publié le vendredi 14 décembre 2012 à 03h01min

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L’UPC bouleverse l’échiquier politique

L’Union pour le Progrès et le changement (UPC) a réalisé un beau « succès » lors de ces élections couplées et opéré du coup un grand bouleversement dans le paysage politique burkinabè. Elle est désormais la deuxième force politique du pays, donc le principal parti de l’opposition burkinabè.

Le bouleversement est total au sein de l’opposition politique. Les deux partis les plus en vue, l’UNIR/PS et le PDS/Metba, sortent affaiblis du scrutin. Certes, leurs leaders respectifs (Bénéwendé Sankara et Arba Diallo) sauvent leur siège, mais leurs partis ont énormément cédé du terrain, si ce n’est dans le fief de leur leader, à savoir le Passoré pour l’UNIR/PS et le Séno pour le PDS/Metba. Dans le Passoré, le parti sankariste a mieux fait que de résister au CDP, il a doublé son score de 2007, titillant dans plusieurs communes le parti au pouvoir. Mais il faut souligner que Passoré reste le seul bastion fort du parti.

A Ouagadougou où il avait deux sièges, l’UNIR/PS dégringole fortement en termes de suffrages et de siège (un seul : Alexandre Sankara). La capitale semble avoir tourné dos aux sankaristes, probablement à cause de leurs sempiternelles querelles devenues épisodiques. A Bobo-Dioulasso, Nestor Bassière a sauvé de justesse son siège. Là également, s’il n’y avait pas de fortes divisions dans la famille sankariste, leurs candidats n’auraient pas trop de soucis à se faire pour se faire élire. Si cette tendance n’est pas vite enrayée par les responsables du parti, l’UNIR/PS risque fort de rejoindre les autres partis sankaristes qui sombrent dans la léthargie. Il sera tout au plus un parti à l’ancrage provincial.

C’est ce qui guette également le PDS/Metba. En dehors du Sahel, le parti ne brille pas beaucoup dans les autres régions. La fusion avec trois autres partis en début d’année ne semble pas avoir porté fruits. Etienne Traoré a même perdu son siège dans la Kossi. Une autre figure de l’opposition ne sera pas non plus à l’hémicycle. Laurent Bado a été battu au Kadiogo où il se présentait. Il était le seul espoir du PAREN d’avoir un élu. Bado paie certainement son mutisme à l’Assemblée durant la dernière législature. Il a refusé de s’inscrire dans un groupe parlementaire et s’est régulièrement privé de parole lors des débats. A quoi bon élire un candidat qui ne peut même pas défendre verbalement vos intérêts, ont probablement estimé nombre de sympathisants du parti.

Sans oublier que Bado ne fait plus rêver la jeunesse (surtout estudiantine) depuis que son nom est associé au financement occulte de l’ex-OBU et ses malheureuses tentatives d’explications. Les trois autres partis de l’opposition qui seront à l’Assemblée (la CNPB des dissidents du CDP et le RDS, les dissidents du PDP/PS et l’UNDD) n’ont chacun qu’un siège respectivement dans la Komandjari (chef-lieu Gayeri dans l’Est), le Sanmatenga, précisément dans la commune de Boussouma, chez le Dima, tête de liste du parti dans la province et dans le Boulkiemdé. Le Groupe parlementaire ADJ va disparaître si le règlement de l’Assemblée n’est pas modifié (il prévoit dix élus pour former un groupe parlementaire).

Avec ses 19 élus, l’UPC apparaît donc comme la seule véritable force politique de l’opposition, bien structurée, ayant des élus dans toutes les régions du pays. Le parti de Zéphirin Diabré a engrangé au moins un siège dans dix régions sur treize du pays. C’est seulement dans le Centre-Nord, l’Est et le Sahel que le parti est sorti bredouille. En démultipliant son ancrage, il réalise une bonne performance qu’aucun parti de l’opposition n’a réalisée sous la 4è République. Sous la dernière législature, l’UNIR/PS, principal parti de l’opposition, n’avait eu d’élus que dans trois régions (le Centre, le Nord et les Hauts bassins). En termes de représentation provinciale, l’UPC fait encore mieux. Elle a des élus dans plus de 15 circonscriptions provinciales.

L’UPC frôle la barre symbolique

Avec ces élections, l’UPC se positionne comme le principal challenger du parti majoritaire, le CDP. C’est la deuxième force politique du pays, reléguant l’ADF/RDA à la troisième place avec ses 18 sièges. Le fait remarquable, la barre symbolique des 20 sièges à failli être franchie par l’UPC. Jusque-là, aucun parti autre que le parti au pouvoir n’a réalisé cette performance. C’est un exploit dans le contexte politique burkinabè marqué depuis 1992 par l’hyper domination du parti présidentiel. L’ADF/RDA avait failli en 2002 ouvrir une brèche dans cette muraille avec ses 17 députés, mais on l’avait vite réduit aux dimensions acceptables pour le système. La crise ivoirienne avait servi de prétexte pour déclencher une « révolution de palais » au sein du parti qui a abouti à l’éjection du président du parti, Hermann Yaméogo suivi par cinq élus nationaux, accusés d’être des apatrides au service de Laurent Gbagbo.

La suite, c’est la création de l’UNDD et surtout le repositionnement de l’ADF/RDA dans l’échiquier politique national avec à sa tête Gilbert Ouédraogo qui va engager le parti dans le giron présidentiel : entrée au gouvernement, soutien à la candidature de Blaise Compaoré aux présidentielles de 2005 et de 2010. Le groupe parlementaire de l’ADF/RDA, bien que se défendant de faire partie de la majorité, n’a jamais affirmé une autonomie critique vis-à-vis de l’action gouvernementale. La participation des ténors du parti dans l’exécutif réduisait logiquement la marge de manoeuvre des camarades à l’Assemblée. L’ADF/RDA n’a jamais donc pu jouer le rôle de contre-pouvoir malgré sa position de deuxième force politique du pays consacrée par deux scrutins successifs (mai 2002 et mai 2007).
La première législature (1992-1997) avait connu la même situation. Sortie deuxième force politique aux élections de mai 1992 avec douze (12) sièges, la CNPP/PSD va, dès 1993, rejoindre la majorité parlementaire avant de se fondre définitivement en 1996 par le jeu de la fusion-absorption qui a donné naissance au CDP.

Voyant venir cette manœuvre, le Professeur Ki-Zerbo avait préféré se mettre à l’écart du parti avec d’autres camarades pour créer le PDP. Avec d’autres petits partis, le PDP va essayer de faire entendre la voix de l’opposition, mais c’est une tâche ardue quand on n’a même pas dix députés dans une Assemblée qui en compte 111. Dans ce contexte, il est permis de douter de la réalité de la séparation des pouvoirs entre le législatif et l’exécutif. La sujétion de l’Assemblée est manifeste parce qu’il n’y a pas une opposition parlementaire forte. Il faut réellement remonter à la 2è et surtout à la 3è République sous la présidence de Sangoulé Lamizana pour avoir un véritable équilibre des forces politiques au sein de l’Assemblée. Sous la deuxième République, le RDA était certes majoritaire (37 sièges sur les 57), mais la rivalité entre les deux clans rivaux du parti (celui du Premier ministre Gérard Kango Ouédraogo et celui de Joseph Ouédraogo) donnait du relief au jeu politique. Sous la troisième République, c’était encore plus sérieux. L’équilibre des forces politiques est plus net. Le RDA n’a pas obtenu la majorité absolue à l’issue du scrutin. Il avait engrangé 29 sièges contre 28 pour l’opposition. Pour avoir une marge de manœuvre à l’Assemblée, le RDA a organisé la défection de certains élus de l’opposition. On n’était pas encore au ralliement pur et simple de partis d’opposition à la majorité.

La singularité de la situation actuelle

L’UPC et ses élus pourront-ils résister aux manœuvres de séduction (pour ne pas dire plus) du camp d’en face ? C’est la question qu’on se pose après cette bonne performance du parti. Elle est d’autant très légitime au regard de l’histoire politique récente de la 4è République et même des autres Républiques qui ont connu des débauchages d’opposants ou des retournements d’alliance des partis. Ces dix dernières années, trois partis politiques en vue de l’opposition ont souffert du manque de cohésion en leur sein. Passons rapidement sur le cas du PDP/PS (cf. Mutations n°16 du 1er novembre 2012) qui n’a pas survécu à son fondateur Joseph Ki-Zerbo, disparu le 4 décembre 2006. Les cas du PAREN et de l’UNIR/PS sont emblématiques et ne seraient pas étrangers à leur débâcle électoral actuel. Le premier cité a vu trois de ses élus faire défection avant la fin de la troisième législature (2002-2007) où le parti avait engrangé quatre sièges. D’autres ténors du parti vont abandonner la lutte les années qui ont suivi. A l’UNIR/PS, c’est le même émiettement, sinon plus.

Des responsables au plus haut niveau du parti sont allés voir ailleurs. Ce ne sont certes pas des élus nationaux, mais la dernière crise qu’a connue le parti en 2011 a vu partir des conseillers municipaux dans la capitale. Le parti qui avait le vent en poupe dans les quartiers populaires a vu son électorat se fondre. Les électeurs semblent avoir reporté leurs voix sur de nouveaux partis comme l’UPC et le Faso Autrement. C’est un comportement que les différents responsables des partis sankaristes devraient considérer avec beaucoup d’attention. Ils n’ont pas un électorat acquis. Les nombreux admirateurs de Sankara se positionnent électoralement en fonction du comportement des leaders sankaristes. Le vote-sanction existe donc dans l’électorat burkinabè, surtout citadin.

L’UPC pourra-t-elle échapper à cette maladie infantile de l’opposition burkinabè ? C’est fort probable que ce parti s’en sort mieux que les autres. D’abord le contexte national joue en sa faveur. Les dirigeants actuels sont gagnés par l’usure du pouvoir et la cohésion a foutu le camp en leur sein. Le régime est donc presque au bout du rouleau. La présidentielle de 2015 n’est plus loin et d’autres forces politiques vont surgir en son sein, contribuant ainsi à l’affaiblissement du candidat du CDP, quel qu’il soit. Dans ce contexte, un responsable politique de l’opposition qui a une vision ne peut pas saborder sa carrière politique en rejoignant l’autre camp. Un responsable de l’UPC, à quelque niveau qu’il soit, hésitera mille fois avant de franchir ce pas, quels que soient les avantages miroités. Il aurait plus à gagner à l’UPC qu’ailleurs. Le parti pourrait raisonnablement conserver sa cohésion.

Le deuxième facteur qui milite en faveur de l’UPC, c’est la jeunesse. Au regard de la campagne électorale, on se rend compte que le parti a su conquérir une frange non négligeable de la jeunesse. Non seulement l’UPC a réussi à remobiliser ceux qui étaient déçus de la politique, mais elle a su gagner d’autres qui n’avaient pas d’atomes crochus pour la politique. La ferveur de ces jeunes militants est un atout considérable pour les autres échéances. Il faut ajouter le recrutement de cadres dont certains sont pétris d’expériences et relativement bien ancrés dans leurs terroirs.

Enfin, il y a les moyens du parti. Pour la première fois, un parti d’opposition montre qu’il a les moyens de sa politique. L’UPC a inondé tout le Burkina Faso de ses affiches. Certaines sources les estiment à des centaines de milliers, ce qui donne une idée des sommes consenties quand on sait qu’un poster coûte entre 500 et 1000f cfa. Des centaines de millions ont donc été mobilisés par le parti du lion pour cette campagne. Où les a-t-il engrangés ? C’est une question légitime, surtout que son leader dénonce régulièrement dans ses interviews la peur des opérateurs économiques nationaux à soutenir les partis d’opposition. Il niait également tout soutien extérieur. Est-ce alors la cagnotte personnelle des responsables du parti ? C’est fort peu probable. Mais cela intéressent-ils aujourd’hui les militants ?

Cette situation démontre seulement que le parti n’est pas seul dans son combat politique. Ses dirigeants ont leurs réseaux qui lui apportent de quoi mener la bataille sur le terrain. Il reste à gagner le soutien stratégique de certains partis de l’opposition qui disposent de forts ancrages régionaux pour amorcer la bataille de la présidentielle qui se profile à l’horizon. Son premier test va se jouer dans son comportement vis-à-vis du poste de chef de file de l’opposition. On connait les réserves du parti sur la loi instituant ce poste et son premier responsable avait affirmé avant les élections dans un quotidien de la place qu’il n’occupera pas le poste même s’il lui revient de droit à l’issue des élections. Respectera-t-il sa parole ou se reniera-t-il sous les pressions internes et externes ?

Abdoulaye Ly

MUTATIONS N° 18 du 1er décembre 2012. Bimensuel burkinabé paraissant le 1er et le 15 du mois (contact :mutations.bf@gmail.com)

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Vos commentaires

  • Le 14 décembre 2012 à 08:28 En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Bonne analyse, sauf qu’il faut ajouter que les cadres de l’UPC ont tous ete des fonctionnaires internationaux, donc ayant une assez bonne assise financiere individuelle. Il sera assez difficile de les debaucher pour motif economique.

    • Le 18 décembre 2012 à 12:31, par CONSEILLER En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

      STP tu connait qui et qui dans l’upc qui travaille a l’internationale si ce n’est pas zeph seul sur lequel vous tous vous comptez.et d’ailleurs on sait exactement les structures et les personnes ressources qui financent upc

  • Le 14 décembre 2012 à 10:10, par j’y crois En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    L’UPC a effectivement su convaincre des personnes comme moi qui ne croyaient plus à l’alternance. Je m’étais abstenue de voter non seulement aux législatives mais aussi aux présidentielles passées, ne croyant plus aux partis d’opposition divisés et incapables de s’unir pour vaincre le parti au pouvoir. 2015 n’est pas loin et la mobilisation doit être maintenue. J’espère que les autres partis d’opposition, s’ils veulent vraiment le changement qu’ils prônent à tout vent, se rallieront à l’UPC afin de faire face au CDP. Les sénégalais nous en ont tracé la voie et montré la conduite à suivre. On peut le faire et même mieux. Le changement est possible si on est unis. Il suffit seulement d’écouter les adolescents débattre de politique et on saura qu’ils voteront pour le changement et le développement en 2015. May this happen !

  • Le 14 décembre 2012 à 10:33, par line735 En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Très bonne analyse prospective. Seulement il faut également considérer le niveau de pauvreté des populations et c’est dans cette ambiance que le CDP puise les traitres. Il va falloir rapidement que l’UPC démontre sa capacité de gestion du pouvoir d’Etat afin de rassurer ses élus et tout le peuple qu’ils peuvent compter sur lui pour sortir de la pauvreté sinon.....

  • Le 14 décembre 2012 à 10:43, par farafina En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Une très belle analyse politique . J’en suis très fier .Une analyse pètinente realiste . Mr LY vous etes un journaliste de profession . J’ai compris le dessein politique de mon pays depuis les Independances. On ne connait pas de quel cotè tu es et ça fait plaisir cet neutralitè .

  • Le 14 décembre 2012 à 12:14, par L’aube nouvelle En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Belle analyse. Effectivement, moi j’étais dégouté de la politique de façon générale. Mais je vous assure que je m’interesse maintenant à la politique parceque l’UPC incarne mon espoir. J’étais très content et satisfait de salir la cage du lion sur le bulletin de vote avec l’encre dans l’isoloire. Grande fut ma joie de voir que mon geste a payé en constatant la victoire de l’UPC dans ma circonscription électorale. J’ai même fais voter l’UPC par mes proches et mes parents ruraux.

    • Le 14 décembre 2012 à 14:02 En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

      Belle analyse, l’ UPC est vraiment un parti d’avenir contrairement en ceux d’en face qui sont atteint par le syndrôme de l’usure.

      Mais l’optimisme pour l’UPC doit être tempéré, car le CDP est encore une grosse machine de fraude électorale sans compter l’achat de votes à coup de milliards, hé oui c’est une des gangraines de notre démocratie.

    • Le 14 décembre 2012 à 14:10, par urgencia En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

      bof, ou est la différence, il était avec l’actuel boss, je ne vois pas de différence. je ne suis pas cdpiste mais je dis qu’il a eu ces sièges parce que le CDP est victime comme Sarkozy d’un vote sanction.
      Ne tombez pas dans le piège l’abstention était meilleure hihi

  • Le 14 décembre 2012 à 12:35, par le patriote En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Une très belle analyse journalistique ! Vous n’êtes pas comme l’Opinion ! Courage ! Nous avons voté l’UPC espérant le changement pour le bonheur de tous les Burkinabè ! S’il montre ses épreuves, le peuple le portera président du Faso ! Nous sommes confiants que le peuple se réveillera !

  • Le 14 décembre 2012 à 15:23 En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Et le PAS (Programme d’Ajustement Structurel) qui a détruit le tissu économique et social déjà fragile et exacerbé le chômage de la jeunesse. Qu’en dit le président de l’UPC ? Lui qui était au gouvernement à l’époque !! C’est quel changement ce monsieur veut nous apporter ? Dans tous les cas nous avons une assemblée Nationale monocolore. Monocolore, parce que nous avons au moins 107 députés libéraux sur les 127 que compte notre Assemblée. Il n’y a pas de changement puisque l’ADF/RDA, le CDP et l’UPC ne sont pas fondamentalement différents en terme de vision politique. Monsieur DIABRE, que pensez-vous de la vision politique du président du Faso ?

  • Le 14 décembre 2012 à 15:53, par le juste En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    on espere que zeph ne va nous jouer le meme tour que hermann yameogo ?

    • Le 14 décembre 2012 à 19:23, par Mon papa m’a dit En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

      Le voeux de Le Juste sera exauce car l’UPC s’est declaree parti d’opposition qui a pour vocation de gerer le pouvoir d’Etat. Ses responsables sont dans cette logique avec rigueur et patience.Hermann a eu ce qu’il voulait. Etait il candidat cette fois ci ? Non ! Il etait aphone meme. Il a tout confie a Salvador !!! Eux, les cadres et les militants de l’UPC ont fait un choix qu’il aasumeront devant le Peuple.

  • Le 14 décembre 2012 à 16:14 En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    M.Ly a une belle plume doublée d’une fine analyse politique. on en a tant besoin, courage à vous !

  • Le 14 décembre 2012 à 20:49 En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Ne vous inquiétez pas. L’UPC a la tête sur les épaules. De ses.dirigeants à ses militants de base, tout le monde.sait.ce qu’il veut, ce que le Parti veut qui n’est rien d’autre que l’ALTERNANCE. Un changement radical et de fond de.ce qu’ils (CDPistes et autres rapaces) ont fait vivre le.peuple pendant plus de.25 ans. Mal-gouvernance, corruption, vols et détournements et j’en passe.

    Quant aux ressources dont vous doutez de l’origine, vous vous meprenez en supposant l’existence de "Partenaires éventuels". Et si oui, le mal est où et en quoi vous êtes, Mr. SY, concernés. Ce qui est sûr et certain, c’est que jamais, je dis bien au grand jamais, ni B.C, ni F.C. et encore moins le.CDP et/ou le.FDABC n’ont pourvu et ne pourvoiront jamais au.financement de L’UPC à l’image de l’ADF-RDA et.les autres opportunistes de la Mouvance présidentielle.qui n’ont.aucun honneur, aucune dignité. L’UPC a ses militants qui sont responsables et.qui.savent.où ils.veulent.amener le vaillant peuple burkinabé.

  • Le 15 décembre 2012 à 22:00, par phama En réponse à : L’UPC bouleverse l’échiquier politique

    Ne jamais oublier que ce Monsieur et sa formation l’UPC roulent pour AREVA et autres multinationales occidentales apparentées qui les financent. Evidemment, l’ancienne opposition mollassonne n’a jamais mis de telles accointances néocoloniales en débat publiquement. C’est donc pure illusion de croire à un changement de cap dans l’opposition au régime criminel et corrompu des Compaoré. Tout cela n’est que blanc bonnet et bonnet blanc !

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