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SIT-IN DU SYNTSHA À BOBO-DIOULASSO : Le boycott des permanences et des gardes en perspective

Publié le jeudi 6 décembre 2012 à 00h35min

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SIT-IN DU SYNTSHA À BOBO-DIOULASSO : Le boycott des permanences et des gardes en perspective

Les agents de santé du Centre hospitalier universitaire Sanou Souro ont observé mercredi 5 décembre un arrêt de travail de 8 heures à 10 heures à l’appel du syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA).

Après la grève de quatre jours, le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale observe, depuis le 27 novembre, un arrêt de travail de 8 heures à 10 heures à l’intérieur des formations sanitaires.
A Bobo-Dioulasso, le mot d’ordre est suivi car, le mercredi 5 décembre 2012, dans la cour du Centre hospitalier universitaire Sanou-Souro, des infirmiers se frottaient les mains et devisaient. Et selon le secrétaire général adjoint du SYNTSHA-Houet, Drissa Sangaré, un attaché de santé en chirurgie, ce type de débrayage va se poursuivre jusqu’au 7 décembre.

Déjà, il a fait comprendre qu’un boycott des gardes et des permanences est prévu du 12 au 21 décembre à venir si les arrêts de travail temporaires ne portaient pas fruits. Pendant cette période, explique-t-il, les agents de santé vont commencer le service à 7h et descendre à 12h dans la journée. Dans la soirée, ils monteront à 15h et descendront à 17h. Ce qui signifie que les malades ne seront pas assistés entre 12h et 15 h et de 17h au matin. Pour M Sangaré les agents de santé ressentent eux aussi les conséquences de ce mouvement. « Nous mêmes, nous les vivons tous les jours. Parce que les malades, quand ils viennent entre 8 heures et 10 heures attendent. Quand nous reprenons après 10 nous sommes obligés de travailler en un temps record pour soigner les malades qu’on a » a-t-il répondu. Le secrétaire général adjoint du SYNTSHA a ajouté« Les agents de santé sont aussi des malades potentiels.

Nous avons un camarade qui est actuellement couché et il attend comme les autres. Ce que nous revendiquons c’est pour nous et la population ». Selon le secrétaire général de la section provinciale du SYNTSHA, Bahan Damoudo, le CHUSS ne dispose que de trois cardiologues pour la région Ouest du Burkina Faso.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

Sidwaya

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