La stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) constitue le référentiel de développement du Burkina Faso. Sur la base de ce référentiel, les différents ministères et institutions ont été invités à élaborer leurs politiques sectorielles. Pour se conformer aux instructions du gouvernement, le ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale a entrepris l’élaboration de son document de politique sectorielle et de son plan d’actions en mars 2011. Résultat d’une démarche participative et inclusive, le document est soumis à l’examen des acteurs de la diplomatie burkinabè au cours d’un atelier qui s’est tenu ce mardi 04 décembre 2012 à Ouagadougou. Cet atelier réunit tous les acteurs impliqués dans la gestion de la diplomatie burkinabè afin d’examiner et d’apporter des amendements utiles à ce document de politique sectorielle et de son plan d’actions.

Le document part de certains grands principes, définit des axes stratégiques et propose un ensemble de trois programmes (consolider les acquis de notre diplomatie, consolider la contribution de la participation du Burkina au processus d’intégration régionale, et renforcer les capacités opérationnelles et institutionnelles du ministère des affaires étrangères pour qu’ils soient plus aptes à mettre en œuvre pleinement et efficacement notre action diplomatique). Les axes liés à la promotion, au renforcement de la paix et de la sécurité sociale ne seront pas non plus négligés.

Cet atelier constitue la dernière étape du processus avant l’introduction du dossier en conseil des ministres. Il marque également la fin du processus de validation technique et ouvre la voie à son adoption par le gouvernement. Cette rencontre d’une journée permettra « d’améliorer le contenu du document qui se veut être le principal cadre de référence de l’action diplomatique du Burkina sur le moyen et le long termes », soutient Vincent Zakané, ministre délégué chargé de la coopération régionale qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre. Une fois adopté en conseil des ministres, ce document viendra renforcer les acquis du ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale « dans sa capacité d’anticipation sur les évolutions possibles des relations internationales afin de mieux défendre les intérêts du Burkina Faso sur la scène internationale et d’affirmer davantage son rôle de leadership au niveau sous-régional et régional », ajoute-t-il. Ainsi, ce document offrira un cadre cohérent d’actions performantes et mesurables. C’est pourquoi, le ministre délégué a invité les participants à examiner le document dans « toute la rigueur requise et d’y apporter les améliorations requises afin de nous permettre de disposer d’un document de politique riche, ambitieux mais réaliste qui devra être la base d’une action diplomatique plus efficace au service du développement ».

Moussa Diallo

Lefaso.net