LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Face-à-face dans les urnes entre François Compaoré et Zéphirin Diabré : Le Président du Faso attend de voir les résultats pour commenter

Publié le dimanche 2 décembre 2012 à 14h03min

PARTAGER :                          
Face-à-face dans les urnes entre François Compaoré et Zéphirin Diabré : Le Président du Faso attend de voir les résultats pour commenter

Le Président du Faso, Blaise Compaoré, accompagné de son épouse, Chantal Compaoré, s’est rendu ce dimanche 2 décembre 2012 aux environs de 10 h, au Comet à Ouaga 2000, pour voter dans le cadre des législatives et municipales 2012. Après les explications sur le procédé du vote données par le responsable du bureau de vote au couple présidentiel, c’est la première Dame qui a d’abord accompli son devoir de citoyen ; ensuite, ce fut le tour du Chef de l’Etat.

Et Blaise Compaoré d’indiquer à la presse le sens de son geste : « En République, le vote représente une grande valeur pour la démocratie, pour l’Etat de droit. Car, comme vous le savez, l’action parlementaire et la gouvernance locale décentralisée sont des piliers de la République. Donc, installer les instances qui vont légiférer, les instances qui vont gouverner les régions, gouverner les municipalités, c’est important pour la promotion de la démocratie, pour la consolidation de notre nation libre et républicaine ».

Interrogé sur le supposé face-à-face entre son frère cadet, François Compaoré, et le président de l’UPC Zéphirin Diabré, le Président du Faso dit attendre les résultats. « Moi, j’attends les résultats. Je ne peux pas commenter parce que je ne sais pas quel va être le choix des électeurs, mais je pense qu’il faut attendre les résultats pour pouvoir épiloguer sur la question », a-t-il laissé entendre.

Mais, quel message a-t-il à lancer aux Burkinabè pour que les élections se passent dans la tranquillité ? La réponse du Chef de l’Etat : ‘’Ce n’est pas le jour des élections qu’on peut demander la tranquillité pour le processus, le scrutin. Ce qui est important, c’est d’abord de savoir qu’il faut avoir des règlements, des règles équitables. Je pense que c’est ce qui a été fait tout au long de ces mois avec les réformes, avec les discussions pour arriver à des règles équitables, justes pour toutes les parties prenantes. Bien sûr, nous pensons aussi qu’il est nécessaire de faire en sorte que le contexte règlementaire permette aux partis politiques qui veulent se présenter de pouvoir le faire ; même si comme vous le voyez, il y en a qui n’ont pas occupé leurs espaces dans les journaux et tout. Je pense, troisièmement, qu’il est important aussi de noter la liberté de vote. Pour les citoyens, c’est important. Une fois que ces critères sont réunis, il n’y a pas de raisons qu’il n’y ait pas de scrutin calme et paisible’’.

Pour la première fois au Burkina, des élections couplées (législatives et municipales) sont organisées. 4, 400 millions de personnes se sont inscrites et accompliront leur devoir citoyen dans 14 699 bureaux de vote à travers le pays. Ils auront à élire 127 députés et 18 600 conseillers municipaux parmi lesquels sortiront les 351 maires. 74 partis et formations politiques sont en compétition à la fois pour les législatives et les municipales. A côté d’eux, une dizaine d’autres partis et formations politiques sont en lice, uniquement pour les municipales. Plus de huit mille observateurs (nationaux et internationaux) sont déployés sur toute l’étendue du territoire en vue de la supervision des élections. Le budget alloué aux élections est estimé à 28 milliards de FCFA.

Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net

Ph : Evrad Ouédraogo

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Municipales partielles : Les résultats provisoires proclamés
Municipales partielles : Le scrutin se déroule normalement