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Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra : « Le dialogue est absolument inévitable »

Publié le lundi 19 novembre 2012 à 01h00min

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Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra : « Le dialogue est absolument inévitable »

Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu, dans la matinée du dimanche 18 novembre 2012, le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra. Ils ont discuté des dernières rencontres que le médiateur Compaoré a eues avec des groupes rebelles du Nord-Mali et des voies de sortie de crise.

Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, aux nouvelles, auprès du président du Faso, Blaise Compaoré, des dernières avancées dans la résolution de la crise malienne. Hier, dimanche 18 novembre 2012, au palais de Kosyam, le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise malienne, Blaise Compaoré, a fait part à son hôte de Bamako, des résultats des rencontres qu’il a tenues récemment avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et Ansar Dine, deux mouvements qui occupent le Nord-Mali. « En réalité, ce que le président du Faso est en train de faire, depuis le début, c’est d’essayer de rapprocher les positions des différentes parties afin d’arriver au point où il peut y avoir une ouverture du dialogue », a déclaré le chef du gouvernement malien sur le perron du palais de Kosyam.

Il était accompagné de son conseiller diplomatique avec rang de ministre, Lamine Sow et celui de la communication, Hamadoun Touré. Cheick Modibo Diarra a souligné être venu prendre des suggestions et des conseils auprès du médiateur, « de façon à arriver, le plus rapidement possible à ce point où le dialogue entre Maliens pourra démarrer ». Il s’est dit convaincu que « le dialogue est absolument inévitable ». Faisant référence à son dernier discours à Bamako, le chef du gouvernement malien a insisté que le MNLA et Ansar Dine se composent de compatriotes maliens ayant des revendications plus ou moins légitimes. Certaines revendications ont déjà été jugées inacceptables par la communauté internationale.

Le Premier ministre Diarra a reconnu que des compatriotes qui ne sont pas des membres du MNLA ou de Ansar Dine, sont « énervés, impatients » au regard de tout ce que le pays traverse. Mais cette volonté d’une paix durable et de remise du Mali sur les rails du développement, demande de la patience et de la sagesse, a-t-il indiqué. « Il faut qu’on puisse dialoguer, entre nous-mêmes, pour que nous puissions vivre dans une société équitable, que chaque citoyen, quelle que soit son origine ethnique, puisse avoir les mêmes aspirations, les mêmes droits et les mêmes devoirs », a soutenu Cheik Modibo Diarra.

Le représentant de l’exécutif malien exclut, d’office, du dialogue, les terroristes et les narcotrafiquants qui, pour la plupart, ne sont pas des citoyens maliens. Pour l’hôte dominical de Blaise Compaoré, ce cas constitue une affaire à part qui va être réglée « de façon appropriée, avec l’aide de la communauté international ».

Bachirou NANA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 19 novembre 2012 à 08:35, par le petit broussard En réponse à : Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra : « Le dialogue est absolument inévitable »

    Mon souhait est que l’Afrique comprenne un jour qu’aucune guerre ne l’a jamais arrangée. L’occident nous met face à face pour mieux nous exploiter et vendre leurs stocks d’armes encombrantes. Vivement que le dialogue fasse ses preuves. Soyons patients et solidairement africains. Vive l’Afrique, mon Afrique, l’Afrique des savanes ancestrales, l’Afrique de Ouézin Coulibali, de Kwamey Nkrumah... Oh mon Afrique, combien je regrette que l’occident bafoue tes valeurs.

  • Le 19 novembre 2012 à 13:29, par sac En réponse à : Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra : « Le dialogue est absolument inévitable »

    Les gars, il faut aller à la guerre contre ces terroristes ; on ne dialogue pas avec les cagoulés barbus. Moi, je me vois mal demain entrain de renier ma culture, ma réligion ou autre pour m’adonner à la charia. Je crois qu’il faut être réaliste, c’est un faut bond qu’ils nous font pour mieux s’instaler. Après le Mali c’est au Burkina qu’ils vont semer le trouble et s’accaparer de Dori et ses environs et le tour est joué. Ceux là c’est la guerre leur compromis.

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