Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
Plus que 3 jours et la campagne des élections couplées Législatives-Municipales du 2 décembre prochain ouvrira ses portes. A quelques jours de cette date, le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé Sankara était, ce mercredi 14 novembre 2012, face à la presse afin de dévoiler sa stratégie de campagne. Il s’est également prononcé sur la décision de la Justice dans l’affaire dite de la liste électorale du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à Gourcy.
En rappel, le Conseil d’Etat avait débouté, hier mardi 13 novembre, l’Unir/PS pour « défaut d’intérêt à agir » dans le procès qui l’opposait à la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Gourcy. Pour Me Bénéwendé, « le CDP a réalisé une violence mais en se mettant sous le manteau de la justice ».
Créée il y a de cela 12 ans, l’UNIR/PS œuvre, selon son président, à ce que le peuple assume son destin en toute liberté. « Malheureusement le vœu pieux des Burkinabè d’avoir des élections libres, transparentes, équitables, crédibles et acceptables par tous est souvent emprunt de regrets et d’amertume quand les hommes politiques coalisent avec des responsables d’institutions ou de services publics pour confisquer et saboter les fondements de la démocratie en essayent par tous les moyens de gagner les élections », s’est-il exprimé.
En lice avec 73 autres partis politiques pour les élections couplées du 2 décembre 2012, le parti de l’œuf entend mener une campagne ferme afin d’avoir le maximum d’élus nationaux et communaux possibles. Pour ce faire, le parti a aligné des candidats dans 42 circonscriptions électorales dont 150 communes pour les municipales. Les femmes occupent 35% des candidatures, les jeunes moins de 40 ans occupent 46%. Afin de briguer le suffrage des Burkinabè aux élections à venir, Me Bénéwendé Sankara et ses camarades ont prévu 26 meetings à travers le pays.
A l’approche du scrutin, la situation se corse pour Me Sankara. Malheureuse coïncidence ou une manifestation à dessein pour ternir l’image du chef de file de l’opposition ? Toujours est-il qu’à quelques minutes après le début de sa rencontre avec la presse, un groupe d’invidus, banderole vilipendant le patron de l’Unir/PS, manifestaient à quelques pas du siège de son parti. Il s’agit, selon Me Bénéwendé Sankara, une affaire close en justice depuis 1996. Cette affaire qui opposait la famille de Boukary Dabré à celle de Ada Maïga au tour d’une vente de parcelle avait son épilogue depuis 1996. Dans cette affaire juridique, la famille Dabré, dont de membres manifestaient ce matin, avait été condamnée par la justice à réparer les préjudices à Ada Maïga. Non satisfait de ce verdict, le condamné n’arrête pas de « harceler » Me Sankara allant jusqu’à organiser son agression. « J’ai porté plainte en 2009 pour agression sur mon épouse et moi. Et ce n’est que récemment que j’ai été informé que le jugement aura le 10 décembre prochain », a indiqué le président national de l’Unir/PS. « Peut-être qu’à l’issue de ce procès, je serai maintenant plus tranquille », a-t-il conclu.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 novembre 2012 à 08:42, par Kosso En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
Il a raison de s’insurger, et ce, d’autant qu’il est de la maison Justice ! Il comprend mieux toute l’ignominie de cette decision de justice rendue par des juges dont on sait tous qu’ils sont repertories sur l’avenue Kwame Nkrumah au siege du CDP. Triste lueur d’une pale democratie...
2. Le 15 novembre 2012 à 09:29, par bendatoega En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
Ca veut dire quoi ce vacarme en compte rendu. Un texte sans âme, aucun lien avec le titre et hors sujet.
Soyez plus professionnel
3. Le 15 novembre 2012 à 12:44 En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
"...Malheureusement le vœu pieux des Burkinabè d’avoir des élections libres, transparentes, équitables, crédibles et acceptables..." Si se sont des "voeux pieux", il est normal qu’ils ne se réalisent jamais Maitre. Vœux pieux avez-vous dit ? Vœux irréalisables !
4. Le 15 novembre 2012 à 13:50, par johnness En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
Dommage que des individus veillent manifester leur désapprobation pour une décision de justice en privant les autres citoyens de leur droit de circuler librement.
Nous usagers ne pouvons rien contre cette décision de justice et les voies de recours sont bien connu. A ce rythme, le Faso court droit dans le mur.
5. Le 15 novembre 2012 à 14:42 En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
Quelqu’un peut-il m’éclaiere sur cette affaire de parcelle au secteur 30 dans laquelle Maître SANKARA est impliqué ?. Merci
Le 15 novembre 2012 à 15:56 En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
C’est une cour vendue dont l’acheteur a mis du temps avant d’investir si bien que les vendeurs de la parcelle étaient toujours là-bas pendant des années. Et au moment venu ils n’avaient plus rien pour aller ailleurs parce que l’argent était déjà fini. la cour se trouve face à l’immeuble Simporé ( ex cave Simporé)
6. Le 15 novembre 2012 à 16:29 En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
la famille a vendu la parcelle, mais la personne qui a eu à payer la parcelle a laissé cette famille à toujours occuper la parcelle. Quand il voulait investir sur sa nouvelle parcelle, les autres n’avaient plus rien pour quitter et c’est en ce moment qu’ils ont refuser de quitter la parcelle et cette affaire est allée en justice. Simon est même venu avec un caterpillar pour les déloger. Maître Sankara était l’avocat de l’acheteur.
7. Le 15 novembre 2012 à 19:03, par Las En réponse à : Gourcy : Me Bénéwendé Sankara s’insurge contre la décision de justice
Non, ce n’est pas tout à fait ca la bonne version. J’ai suivi maitre qui en a donné l’explication à la presse hier.
En fait un Mr a saisi en 1996 maitre sankara pour le défendre pour dans une affaire ou il estime avoir été escroqué. Il aurait acheté une parcelle chez un Mr le sieur Maiga. C’est au moment d’investir qu’il se rend compte que le terrain n’était pas vraiment le sien mais qu’il appartenait plutot à un monsieur qui serait d’ailleurs décédé ; Le terrrain revenait donc aux héritiers.
S’en étant rendu compte, il décide alors de poser plainte pour escroquerie contre le vendeur non propriétaire. Et maitre était son défendeur. La justice le condamne alors à rembourser à l’acheteur son argent escroqué. Vu qu’il l’avait déjà dilapidé et qu’il n’a plus les moyens de payer la justice ordonne la saisie de sa propre parcelle pour la remettre à l’acheteur. De son vivant, lui même n’a rien eu à redire. Mais après son décès, ses enfants veulent s’insurger contre cette décision de justice. Mais vous comprendrez tres vite que cette manifestation organisée à l’orée des élections 16 ans après ressemble à un montage qui ne passe pas.