Jean-Paul et Marie Martine auront trois jours pour échanger avec les journalistes de la Radiodiffusion télévision du Burkina/Direction régionale de l’Ouest. Sur des thèmes variés liés au renforcement de leurs capacités en matière de production journalistique. Il sera question entre autres, de passer en revue les différents genres journalistiques à partir de critiques de productions déjà faites. Sous forme de débats interactifs, de sorties sur le terrain et de participation à la production, les échanges devront à terme, permettre aux journalistes de la RTB de corriger certaines habitudes pour être mieux compris par les auditeurs et les téléspectateurs.

C’est pourquoi, Mountamou Kani, président de l’UJCP-HB les a exhortés à profiter grandement de cette session de formation, notamment en cette veille d’élections couplées, législatives et municipales. Cette session, a-t-il indiqué entre dans le cadre du partenariat qu’entretient l’UJCP-HB et Reporters solidaires (Lyon en France) à travers la coopération entre les régions Rhône-Alpes et Hauts-Bassins. « Le choix de l’immersion comme mode de formation permet, a-t-il indiqué, aux formateurs de toucher du doigt les réalités des différentes rédactions en même temps qu’ils comprendront mieux les conditions et les mentalités de travail des journalistes.

Nathalie Somé, la Directrice régionale de la RTB2 a indiqué que cette formation est la bienvenue en ce sens qu’elle permettra de renforcer les connaissances de son personnel. Elle n’a pas manqué l’occasion pour signifier toute sa reconnaissance à Reporters solidaires pour ce partenariat qui porte des fruits. Elle a, par la même occasion, invité tous ces collègues à suivre avec beaucoup d’attention les échanges qu’ils auront avec Marie Martine et Jean-Paul, les deux formateurs.
Reporters solidaires est une association de journalistes franco-africains bénévoles qui se sont associés pour faire de la solidarité et surtout de la formation des journalistes leur cheval de bataille. C’est ainsi que l’association développe des initiatives de ce genre à Conakry, à Bobo-Dioulasso et au Mali (Tombouctou).

C’est d’ailleurs ce qui explique la présence d’une douzaine de journalistes maliens en ce moment à Bobo-Dioulasso. Christine Cognat, la présidente de Reporters solidaires a expliqué que son association intervient depuis trois ans ici à Bobo. Mais elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’où la nécessité de revoir les termes de la coopération et surtout les prochaines interventions qu’il convient de faire afin de la réadapter à un autre contexte.

Séri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso