Personne, même un ennemi juré ne peut réellement modifier cette force divine. Des pratiques sorcières peuvent retarder peut-être les choses pour une personne donnée. Mais, à croire que l’on peut empêcher la volonté de Dieu de se réaliser, c’est perdre son temps. Aussi, les « mauvais esprits sociaux » qui passent leur temps à souhaiter le malheur aux autres, à souhaiter que leur situation sociale soit misérable, se maudissent elles-mêmes par ricochet. De telles personnes ne connaissent jamais le vrai épanouissement. Elles passent presque toute leur vie à jalouser leur prochain.

Et comme Dieu ne modifie pas son plan au profit d’un quelconque « mauvais esprit », le chagrin est toujours au bout du compte pour eux. Il en est de même, pour les personnes, qui de par leur situation sociale, se plaisent à brimer leurs subalternes. Dieu a toujours puni ces cas de figure. Comment ? Sans doute se questionneront certaines personnes. Sans être donneur de leçons, nous affirmons que tous ceux qui pillent (disons-le ainsi) leurs subalternes, ne profitent jamais de leur titre de personnes supérieures. Car les brimades non-vengées par les victimes par manque de force, sont punies par Dieu qui est le juge suprême et le maître absolu. Il arrive que le titre de ceux qui se plaisent à brimer leurs agents ou leurs subalternes, ne leur profite pas.

Dieu a toujours fait de sorte que des problèmes de tous genres leur tombent dessus. Car lorsqu’un subalterne, par manque de force se résigne à tout confier au Tout-puissant, il y a toujours une main divine qui sanctionne. Et comme nous avons toujours besoin les uns des autres, il est donc souhaitable pour chacun de nous, de respecter son prochain. La vie est belle, c’est « parce qu’on se complète », comme dit l’artiste musicien. Pour la prochaine vision, nous traiterons des cas particuliers dans la culture africaine. Nous parlerons par exemple, du traitement des personnes décédées par accident, par pendaison ou soit une femme décédée par suite d’accouchement.

Souro DAO (daosouro@yahoo.fr)

L’Express du Faso